Toutes ces fois où Thomas Bangalter et Guy-Man ont prouvé qu'ils n'étaient pas limités à Daft Punk. Si At Eternity's Gate n'est pas exempt de maladresses ne serait-ce que dans son étrange gestion des langues mêlant anglais et français au gré des scènes ou dans ses échanges un brin artificiel avec Paul Gauguin, le film, servi par un casting trois étoiles autour de Willem Defoe à nouveau impeccable, développe une imagerie poétique en mouvement qui donne à voir presque de l'intérieur le travail et les visions du peintre. Produit par Leonardo DiCaprio, ce documentaire engagé dénonce la corruption internationale qui pille les ressources de l'Afrique. Voir la bande-annonce Désir d'émancipation. Au départ, un article à sensation du journaliste Gay Talese pour le New Yorker dans lequel il détaille l'histoire d'un propriétaire de motel qui espionnait ses clients en cachette par un ingénieux système d'aération dans le plafond. David Brent: Life on the road (Ricky Gervais, 2017, 1h40). Ce documentaire américain met en exergue la culture compétitive qui a entraîné l'explosion de la prise de médicaments stimulants les facultés mentales du type Adderall. Voir la bande-annonce. De passage à New York, celui-ci assiste incognito au mariage de sa fille et la voit se faire planter à l'autel par son fiancé. Ce film espagnol nous immerge au Congo à travers la quête d'une avocate madrilène qui recherche dans la jungle sa sœur disparue quelques années plus tôt alors qu'elle travaillait pour une ONG. Netflix en assure la distribution à l'international. Sur ma peau (Alessio Cremonini, 2018, 1h40). On y mesure le courage et la détermination d'une féministe qui a su utiliser avec intelligence tous les moyens à sa disposition afin de permettre au combat pour l'égalité d'avancer. Un message d'espoir engagé qui documente une libération de la parole et une volonté de se réapproprier son propre corps malgré la persistance d'une forte culture patriarcale. Destination IO (Jonathan Helpert, 2019, 1h36). Jake Gyllenhaal est une nouvelle fois parfait en critique d'art obnubilé par l'œuvre posthume d'un artiste inconnu aux mystérieux pouvoirs. Soit l'histoire d'Abbie (Gugu Mbatha-Raw, déjà aperçue dans Black Mirror ou The Cloverfield Paradox sur Netflix) qui, atteinte d'un cancer, décide de chercher sa future remplaçante auprès du gentil Sam (Michiel Huisman, aperçu dans Game of Thrones, sur HBO donc). À chacun de ses voyages –espacés de quelques années sur quatre décennies–, il revient prendre des nouvelles autant de leur vie que de celle de l'île sous régime castriste. Ce court documentaire suit une promotion qui s'apprête à passer l'examen donnant droit à la nationalité américaine. Les États-Unis connaissent ... peut donc déjà symboliser le désir d’union entre les deux ailes de la politique aux USA. Même dans leurs comédies à moitié réussies, les Britanniques ont un sens de l'absurde et de la lose inégalé. Si certains développements sont attendus, le ton est enlevé, l'interprétation de Sanaa Lathan touchante et le propos incitant les femmes à délaisser le culte de la perfection pour mieux s'accepter soi-même toujours d'actualité. Un biopic fin et sensible. Casting JonBenet (Kitty Green, 2017, 1h20). En vain. Quatre amis qui partagent un appartement depuis des années s'apprêtent à prendre des chemins séparés. De fil en aiguille, c'est toute son existence qui se retrouve remise en cause, symbolisée par de multiples changements de coiffure qui chapitrent le film. Ce film catastrophe sud-coréen commence comme une virulente charge politique contre le nucléaire dans un climat post-Fukushima. Le résultat, sans aucun jugement, est fascinant, notamment par les témoignages intenses que Tony Robbins arrive à faire accoucher chez ceux qui sont venus l'écouter. Compositeur novateur mêlant des influences jazz et pop, il ouvrira de nombreuses portes aux musiciens afro-américains jusqu'à produire les albums solo qui feront de Michael Jackson la plus grande star de la fin des années 1980. Le coronavirus : Quid de la situation à Rome ? Le tout sur fond d'exploitation économique et de corruption. « L'invraisemblable légèreté d'Oscar » (Netflix) une fable satirique. Un homme chanceux (Bille August, 2019, 2h42). Un jeune garçon se retrouve la main coincée dans un trou. Cette même année, à quelques milliers de kilomètres de là, un jeune homme noir meurt tué d'un tir de carabine dans l'indifférence générale sur l'île de Long Island au large de Manhattan. Vaccins: Macron propose que l'Occident livre très vite 13 millions de doses à l'Afrique. Plaisant et l'occasion de voir Grace Van Patten dans ses œuvres en attendant de la retrouver dans The Meyerowitz Stories, signé Noah Baumbach. Voir la bande-annonce Des rebondissements travaillés et un fond historique impliquant une page sombre de l'histoire européenne achèvent de faire de cette Part obscure un divertissement parfaitement recommandable. Un portrait habité sans flagornerie inutile. Un drame prenant sur l'enfer de l'autre sous des dehors joliment grinçants et absurdes. Le film dépeint ainsi une semaine de préparatifs menant à la cérémonie où s'accumulent les contretemps auxquels fait infailliblement face notre héros au prix de quelques arrangements pas toujours conventionnels. Vous avez rêvé d'une comédie romantique qui traiterait sans une once d'ironie de la difficulté d'assumer ses sentiments, de deuil, de la famille, de fantaisie avec un jeune cast attachant à souhait des premiers aux seconds rôles ? Le tout porté par deux actrices à l'alchimie revigorante : Kaitlyn Dever et Beanie Feldstein. Explosion des lobbys, essor d'un discours populiste critique des mécanismes de régulation et de l'action de l'État, éloge de la figure de l'entrepreneur individualiste qui réussit par et pour lui même, cupidité grandissante de la sphère financière… Tous les facteurs sont réunis pour mettre à mal le pouvoir de chacun d'infléchir la politique vers plus de partage et de protection. Une bonne surprise. Noël à Snow Falls (Ernie Barbarash, 2017, 1h45). Avouons-le, tout l'intérêt de ce film de science-fiction tient sur son twist qui donne soudain un peu d'intérêt et de propos à une série B jusque-là plutôt terne. Ce documentaire ouvertement militant retrace les liens qui ont uni depuis des décennies la consommation de cannabis et la musique noire américaine, jazz et rap en tête. Adrienne Rey Godzilla : le dévoreur de planète (Hiroyuki Seshita et Kobun Shizuno, 2019, 1h30). De Britney Spears à «Matrix», éclairages sur un débat aux multiples facettes. Par contre, l'alternance de scènes comiques et d'autres un peu plus graves tend à désamorcer le rire comme la tension dramatique, l'ensemble n'en restant pas moins par instant touchant. Une ancienne gloire de la boxe mexicaine mène une vie paisible en Finlande. Juste pour rire (Greg Pritikin, 2019, 1h38). Comme en marge de la grande histoire. Koupobol.com n'est pas un site marchand mais un comparateur de prix spécialisé PLAYMOBIL.Il s'efforce de regrouper l'offre PLAYMOBIL des boutiques en ligne françaises, et vous permet d'acheter vos boîtes PLAYMOBIL au meilleur prix. Partout dans le monde, ayez le réflexe CNED ! Reposant sur un univers plus original que ce que ce pitch pourrait laisser à penser, Serenity bâcle totalement sa narration et l'écriture de ses personnages jusqu'à peu à peu vider de sa substance le film de ses enjeux. Composée à l'origine par l'artiste sud-africain Solomon Linda sous le titre de Mbube, elle ne connut le succès que plus tard dans sa réadaptation américaine. Tous les vendredis matin, l’humeur de Titiou Lecoq et sa sélection du meilleur des internets. The Discovery (Charlie McDowell, 2017, 1h26). Remastered : who killed Jam Master Jay ? Si la suite de péripéties rentre dans les canons d'une comédie romantique très classique, on saura gré à Éléonore Pourriat de ne pas totalement effacer son questionnement politique face à la bonne conduite de son récit. En tout cas, Bushwick peine à emporter tout à fait l'adhésion. Réalisateur du film de zombies Dernier Train pour Busan, remarqué en sélection officielle à Cannes en 2016, Yeon Sang-Ho revient avec un film qui en est presque le contrepied. Sauvons le capitalisme (Jacob Kornbluth, 2017, 1h13), Ce court documentaire centré autour de la figure de Robert Reich, l'ancien secrétaire au Travail de l'administration Clinton, traite avec beaucoup de pédagogie des dérives économiques qui mettent à mal aujourd'hui les démocraties occidentales. Pour son premier long métrage comme réalisateur, l'acteur britannique et nigérian Chiwetel Ejiofor (12 Years a Slave...) s'est intéressé à l'histoire vraie de William Kamkwamba, un jeune garçon originaire du Malawi qui, privé d'école à cause du manque de moyens de ses parents, a tenté de trouver dans les livres un moyen d'aider son village en pleine crise politique et alimentaire. Le lendemain, elle est pourtant bien là dans la maison alors que son fantôme hante ceux qui s'en sont pris à elle et réclament vengeance. Une femme d'abord (Uraaz Bahl, 2018, 0h39). Une histoire de survie mâtinée de scènes d'action. L'imagerie, elle, fait la part belle à la communion de l'homme et la nature. Riche d'un imaginaire foisonnant qui n'est pas sans rappeler l'univers Ghibli (mais sans la magie d'un Miyazaki), Big Fish & Begonia s'attache aux mésaventures d'un être céleste sauvé par un humain qui tâche ensuite de lui rendre la pareille. Inspiré en partie de la vie d'une vraie garde du corps, Jacquie Davis, Close se pose comme un honnête thriller réaliste (et parfois un peu trop attendu) porté par la performance de Noomi Rapace. Seulement voilà, elle ne confirmera par la suite pas tout à fait ses promesses échouant notamment par deux fois à briller à des Jeux olympiques qui lui semblaient promis. Bien loin de la polémique sur l'opportunité de sa sélection en compétition à Cannes, on peut aujourd'hui apprécier les nombreux mérites du nouveau film de Noah Baumbach (Les Berkman se séparent, Frances Ha) qui ont su séduire Thierry Frémaux et ses équipes. Avec Le Rituel, Les Affamés et maintenant Cargo, les amateurs de survivalists sont gâtés en ce début d'année. Catching feelings (Kagiso Lediga, 2018, 2h04). «La capitale de l'overdose en Amérique». Avec son nouveau film Zoe – distribué par Amazon Prime aux États-Unis, mais Netflix en France —, Drake Doremus adresse cette épineuse question à travers l'attachement naissant qui unit l'inventeur Cole (Ewan McGregor) à son premier prototype d'être synthétique évolué, Zoe (Lea Seydoux). Ils offrent en tout cas un fond d'humanité touchant à leurs personnages, qui se débattent au milieu d'une suite de quiproquos. Dès les premiers plans, on était accroché. Accompagnant la sortie sur Netflix du dernier film d'Orson Welles, De l'autre côté du vent, ce documentaire signé Morgan Neville en raconte la genèse complexe qui le laissa inachevé à la mort du cinéaste en 1985. Quincy (Rashida Jones et Alan Hicks, 2018, 2h04). Et les deux réalisateurs savent tirer partie de l'originalité de leur décor. Le 1er média francophone des mobilités professionnelles. La réalisatrice Isabel Coixet raconte ici dans un beau noir et blanc l'histoire, au tournant du XXe siècle, du premier mariage entre personne du même sexe en Espagne. Voir la bande-annonce (Cristina Jacob, 2019, 1h49). Ma bibliothèque Parmi elles, la New-Yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez dont le charisme emporte tout le film avec lui tellement la jeune femme crève l'écran. Honni comme une sorte d'incarnation du diable –il n'y a qu'à voir la violence des critiques sur Rotten Tomatoes–, le premier film Netflix d'Adam Sandler, un drôle de western autour d'une histoire poussée de filiation, n'est pas la catastrophe annoncée. En raflant les droits internationaux de cette production Paramount, Netflix ajoute là la première pièce maîtresse de son catalogue 2018. Orientation post-bac : avez-vous pensé au BBA ? Sa palette de couleurs jouant aussi bien sur les tons chaleureux que le noir et blanc de manière joliment justifié par l'histoire offre au film un magnifique écrin qui donne toute sa force à ce récit amoureux. Une adolescente cardiopathe renonce à prendre le risque de nouvelles opérations. Audrie & Daisy (Bonni Cohen & Jon Shenk, 2016, 1h38). Les autres se souviendront longtemps de ce voyage à la recherche du temps perdu. Dans A Christmas Prince, on retrouve donc un univers de prince et de princesses, château compris, le tout dans un étrange pays étranger fantasmé et immaculé. L'Avertissement se suit de bout en bout avec plaisir grâce à un scénario malin qui enchevêtre les fils et les pistes narratives pour ne livrer son secret qu'à la fin. Un mercredi sur deux, Anaïs Bordages et Marie Telling vous recommandent les meilleures séries du moment. Goyo, l'enfant-général (Jerrold Tarog, 2019, 2h30). All Eyez on Me n'en reste pas moins une bonne introduction à l'univers du rappeur pour ceux qui seraient passés totalement à côté du phénomène décédé tragiquement en septembre 1996. Outre les performances inspirées de Dylan et sa troupe de luxe (Patti Smith, Joan Baez, Roger McGuinn...), le film croque aussi un morceau d'Amérique. Bien sûr, il y a aussi des batailles de boule de neige et des courses en luge, des secrets de famille, des gentils qui n'en ont pas l'air et des méchants qui trompent leur monde, des amours contrariés, des rebondissements (presque) inattendus, des balades à chevaux en forêt… et, Noël oblige, une résolution heureuse au pied du sapin. Un policier (Clive Owen) est alors chargé de l'approcher. Le Procès d'une presse libre (Brian Knappenberger, 2017, 1h35). Voir la bande-annonce. Voir la bande-annonce Ce documentaire consacré au DJ Steve touche une corde sensible quand il évoque ses difficiles relations avec un père froid et ambitieux. Fe de Etarras (Borja Cobeaga, 2017, 1h29). Aidée d'un chef plein de sagesse surnommé « The Artist », elle tente de retrouver le véhicule. Tony Robbins: I Am Not Your Guru (Joe Berlinger, 2016, 1h56). Comment piloter sa trésorerie en période de crise ? À la mort de leur mère, quatre sœurs ont pour mission de partir à la recherche chacune de leur véritable père pour pouvoir toucher leur héritage. S'il n'évite pas l'hagiographie et reste au final assez lisse dans tous les propos tenus donnant à voir peu de scènes inédites vraiment fortes, ce portrait du footballeur français a le double mérite de remettre ses performances dans le contexte d'un parcours atypique et de toucher à ce qui le rend finalement si attachant : Griezmann a à la fois la joie et l'humilité de celui qui a su réaliser envers et contre tout son rêve d'enfant. Et effectivement, ceux qui ont pu prendre Lady Gaga pour une créature froide et trop construite trouveront là de nombreuses scènes amusantes ou touchantes laissant entrevoir une artiste créative et sincère jusque dans la douleur –elle confesse ici souffrir de fibromyalgie, une maladie invalidante qui touche surtout les femmes. Il y a des lieux où le temps semble s’être arrêté ; des espaces où l’art, l’histoire et la magie s’unissent ensemble pour donner vie à un spectacle sans mesure. Soit l'histoire d'une jeune femme qui se trouve une nouvelle colocataire et se lance dans l'écriture d'un blog sur le célibat pour tenter de conjurer une douloureuse rupture sentimentale. City of joy (Madeleine Gavin, 2018, 1h16). Sa vie prend alors un tour inattendu. À lire aussi sur Vogue.fr : 40 films culte des années 90 à voir absolument … Perdants magnifiques. Il paraît toutes les six à huit semaines et est distribué dans les écoles aux 217 000 élèves du CP au CM2 de l'académie de Grenoble (Isère, Savoie, Haute-Savoie, Drôme et Ardèche) et à … Ce documentaire multiprimé qui suit la tournée d'un marchand ambulant au cœur de la campagne géorgienne est l'occasion de rendre un peu d'humanité à une population frappée par la pauvreté au point de devoir se résoudre au troc pour survivre. Pour le reste, Martin Freeman, aperçu dans Sherlock et Fargo, s'en sort très bien pour incarner avec une forme de distance ce père de famille perdu dans un outback menaçant avec la charge de son bébé. En 2012, tout juste diagnostiquée d'un cancer, elle écrit un one-woman-show sur sa maladie. Les Règles de notre liberté (Rayka Zehtabchi, 2019, 0h25). En bonus : la présence à l'écran d'Andie MacDowell, c'est toujours ça de pris. Si le film de Toa Fraser est très appliqué, soucieux de rendre justice à l'opération Nimrod qui fit face à cette attaque terroriste d'un nouveau genre, la comparaison avec le long métrage de Ben Affleck en montre bien les limites. Très vite, on peine à voir où le film veut en venir, le récit prisonnier d'une succession d'obstacles qui tire sur la répétition. À la mort de son père, un jeune homme se rapproche de l'amant de celui-ci, principal bénéficiaire de l'assurance-vie du défunt. L'ensemble un peu long malgré une mise en scène soignée aurait gagné à davantage de tension. Riche de nombreux témoignages, le documentaire Mercury 13 raconte le long combat de ces passionnées de vol en butte au patriarcat pour obtenir le droit de rejoindre elles aussi les étoiles. Un tournage annulé, un autre reporté, et un troisième en cours avec Juliette Binoche : la réalisatrice revient sur l’année 2020, désastreuse pour le cinéma. Soit l'histoire de deux très bonnes amies, éternelles célibataires, à la tête d'une start-up qui aide à défaire les couples qui battent de l'aile. jusqu'au 3 avril, Coronavirus : un point sur la situation en Italie, Coronavirus : fermeture des écoles et des universités italiennes, ALTAROMA: la Rome Fashion week ce week-end, La Biennale MArteLive ’19 : plus de 300 spectacles internationaux, La frégate Languedoc à Civitavecchia les 28 et 29 septembre, Coloriage: apéritivo pour présenter les nouvelles collections. Remastered : The Lion's Share (Sam Cullman, 2019, 1h24). Ce documentaire sous haut patronage lynchien offre une forte leçon de vie à travers la longue convalescence d'une jeune femme dont le cerveau se remet difficilement d'un AVC. Une jeune fille comprend peu à peu qu'elle a le pouvoir de voir les fantômes de personnes décédées. Un positionnement qui lui a valu de violentes accusations d'appropriation culturelle et l'ont réduit au rôle de paria. Il ne s'agit pas de refaire l'histoire de cet arrêt historique de la Cour suprême qui légalisa l'avortement, mais au contraire de mettre en lumière la vaste opération de la droite conservatrice américaine pour parvenir à renverser la décision et en attendant à fragiliser toutes les possibilités offertes aux femmes d'avoir le choix. On mesure peu à peu l'onde de choc de l'injustice qui détruit de l'intérieur chacun des survivants, confronté à sa propre culpabilité. Retrouvez toute l'actualité de votre secteur : Construction - Architecture - Immobilier Voir la bande-annonce, Le Carnet de Sara (Norberto López Amado, 2018, 1h55). Sous couvert de l'histoire d'un agent qui tente de mettre fin à un conflit social qui oppose les propriétaires des équipes NBA au syndicat des joueurs, le cinéaste ausculte certaines structures du capitalisme où les intérêts de ceux qui possèdent le pouvoir sont de plus en plus déconnectés de ceux qui travaillent pour eux. Ruptures et compagnie (Madeleine Sami et Jackie van Beek, 2019, 1h22). Mis à part quelques clins d'œil amusants à la scène politique italienne voire européenne actuelle (coucou Emmanuel Macron), il n'y a pas grand chose à sauver de cette comédie bien lourde autour d'une histoire scabreuse d'adultère entre le président du conseil italien et sa principale rivale à l'occasion d'un déplacement à Budapest. La sortie sur Netflix de De l'autre côté du vent sur lequel Orson Welles travailla à partir de 1970 et qu'il laissa inachevé à sa mort en 1985. Pour certains, il est temps de retourner sur la Terre et affronter la bête. The Open House (Matt Angel et Suzanne Coote, 2018, 1h34). Mindhorn (Sean Foley, 2017, 1h29). Un des musiciens survivant mène l'enquête. Bushwick (Cary Murnion et Jonathan Milott, 2017, 1h33). Les Chroniques de Noël (Clay Kaytis, 2018, 1h44). Solitaire, hanté par son passé, il fait la connaissance d'une jeune femme toute aussi isolée (Vanessa Hudgens) qui semble se prendre d'affection pour lui. Ce film choral suit les atermoiements de plusieurs jeunes diplômés du lycée le temps de l'été précédent leur entrée à l'université. Baticopro : tout pour les copropriétés : produits, fournisseurs et guides d'informations. Elle en fait aujourd'hui des conférences et a assuré ici toutes les cascades. Inspiré de l'histoire vraie d'un surfeur qui après une douloureuse chute d'une falaise s'est retrouvé blessé et isolé sur une plage dans les Canaries, ce film espagnol mêle au cœur d'une structure déconstruite un suspense sur l'état mental et la capacité à survivre de son protagoniste ainsi qu'une méditation sur sa vie, notamment amoureuse. Tout est possible, il suffit d'y croire, professe l'idéaliste qui obtiendra en 1995 une nomination au Grammy Awards. Ce documentaire sur le marché émergent de l'imprimante 3D juxtapose les visions concurrentes de plusieurs entrepreneurs pour mieux saisir les enjeux à la fois économiques et idéologiques qui ont cours dans la Silicon Valley. Elle se croyait depuis toujours en orbite autour de la Terre. Dommage que l'ensemble se laisse aller à quelques facilités. Le gentil chien errant accueilli par deux enfants issus d'une famille brisée vient ensuite à leur secours quand ceux-ci sont en danger. Débarrassé de ses masques, Jim Carrey se remémore ce chaos, heureux. Chauffeur de taxi devenu caméraman sur le tard, l'Américain Jon Alpert s'est pris de passion pour Cuba à partir des années 1970. Le 13e (Ava DuVernay, 2016, 1h40). Comme lui, il se sent prisonnier d’un secret, d’une double identité qu’il peine à appréhender jusque dans l’âge adulte. Les Mauvais esprits (Olaf de Fleur Johannesson, 2018, 1h28). Inspiré d'une histoire vraie, ce film mexicain retrace la folle épopée d'une équipe de football américain montée au sein même d'une des prisons les plus dures du pays pour participer à une ligue amateur. Le film de Joram Lürsen dépeint une page méconnue de l'histoire de la résistance néérlandaise.