7.1 - Pierre Lagaillarde

III - Histoire et récits - L'O.A.S.

1 - Pierre Lagaillarde

2 - Le Député de l'Algérie Française  In Memoriam Pierre LAGAILLARDE par Anne CAZAL de VERITAS - septembre 2014

3 – Pierre Lagaillarde : "Perdre la vie plutôt que l’honneur" par Manuel Gomez - septembre 2014

4 - Pierre Lagaillarde 1931  - 2014 : Algérie française pour toujours

 

 III - Histoire et récits - L'O.A.S.

 1 - Pierre Lagaillarde 1931 - 2014

Pierre Lagaillarde est né le 15 mai 1931 à Courbevoie dans les Hauts de Seine. Il est mort le 17 août 2014 à Auch dans le Gers.

C'est un avocat, devient député sans étiquette du 30 novembre 1958 au 5 mai 1961 -date de sa déchéance 

Il est âgé d'un an, lorsque ses parents, tous deux avocats, quittent la métropole pour s'installer dans le département d'Alger en 1932.

Il suit des études de droit à l’Université d'Alger.

Il termine son service militaire en 1957 avec le grade de sous-lieutenant et devient parachutiste de réserve puis exerce son métier d'avocat à la Cour de Blida.

Le 13 mai 1958 il participe au putsch d'Alger. Au volant d'un camion GMC des parachutistes il défonce la grille interdisant l'accès au bâtiment du Gouvernement Général (le G.G du Forum)   et permet à l’insurrection populaire de mettre à sac les bureaux et celui du Ministre de l'Algérie, Robert Lacoste, alors à Paris. Il devient membre du Comité de Salut public présidé par le général Raoul Salan.

En janvier 1960, à la suite du rappel du général Massu à Paris, opposé à l’autodétermination de degaulle, il prend la tête d'un second mouvement insurrectionnel: la semaine des barricades Il est mis aux arrêts le 1er février puis incarcéré à la prison de la Santé. Début novembre 1960 débute le "procès des barricades". En liberté sur parole, il en profite pour s'exiler à Madrid où il rejoint le général Raoul Salan et Jean-Jacques Susini. Ils fondent l'OAS le 3 décembre 1960. Il est condamné par contumace à 10 ans de réclusion criminelle.

Il devient surveillant général au lycée français d'Alicante (ouvert en octobre 1962). Après la loi d'amnistie de 1968, il revient en France et s'installe dans le Gers. Il reprend sa profession d'avocat et devient en 1975, premier bâtonnier de la ville.

Il aimait évoquer son arrière-grand-père mort sur les barricades à Paris en 1851 en essayant de défendre la Seconde République, lors du coup d’État du 2 décembre' qui a porté au pouvoir Louis Napoléon et il affirmait être un authentique révolutionnaire

 

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