2.4 - Pétition internationale pour les disparus de l'Algérie Française
VII - Après le 19 mars le mensonge d'Evian - Les disparus civils : Textes - Enquêtes - Témoignages - Pétition internationale
1 - PÉTITION INTERNATIONALE : 5 Juillet 1962 à Oran, Algérie
2 - Réponse de Jean-Pierre Lledo à Stora et Manceron dans le Huffington Post du 20/11/2013
3 à 11 - Pétition dans différentes langues (francais, anglais, espagnol, italien, allemand, russe; arabe, chinois (caracteres traditionnels), chinois (caracteres simplifiés), japonais, suédois, danois,) Voir aussi ici
12 - La PÉTITION sur le Massacre du 5 JUILLET 1962 à Oran (Algérie) est désormais sur plusieurs sites de pétitions.
13 - Liste N° 1, les 111 qui ont appelé à signer la pétition
Liste N° 2, les premiers signataires de la pétition
1 - PÉTITION INTERNATIONALE : 5 Juillet 1962 à Oran, Algérie
100 Citoyens du Monde vous appellent à signer cette pétition sur le Massacre (caché) du 5 Juillet 1962 à Oran (Algérie)
Le 5 juillet 1962 l'Algérie célèbre son indépendance, votée le 1er Juillet par référendum dans le cadre des « Accords d’Evian » du 18 Mars 1962 et reconnue par la France le 3 juillet.
Ce même jour à Oran, deuxième ville d’Algérie, a été commis un massacre au faciès de très grande envergure à l'encontre principalement des populations d’origine non-musulmane, chrétienne et juive, qui espéraient pouvoir rester et vivre en bonne entente avec les musulmans dans la nouvelle Algérie, mais aussi contre des musulmans dénoncés comme « traitres ».
Durant toute une journée, à partir de 11h15, au même moment et dans tous les quartiers, et malgré la présence de 18.000 hommes de l'armée française, restés consignés sur ordre du commandement français dans ses cantonnements situés en pleine ville, des milliers de civils -femmes, enfants et hommes de tous âges- ont été raflés puis emmenés à pied ou dans des camions vers les commissariats et aussi vers d'immenses centres de détention, dont celui des Abattoirs. Quand ils n'étaient pas immédiatement livrés à la foule, lynchés et déchiquetés. La tuerie se poursuivit les jours suivants au sein de tous les centres de détention.
Ces faits sont connus de tous les Oranais présents ce jour-là, et si en Algérie ces massacres ont été tus par les officiels, ils restent indélébiles dans la mémoire des simples citoyens algériens musulmans, témoins passifs ou acteurs, parmi lesquels cependant certains assurèrent de diverses manières le salut de personnes dont le seul tort apparent était d’être d’origine juive ou chrétienne.
Et jusqu'à présent, à la périphérie d'Oran, « Le petit Lac » où furent jetés des centaines de cadavres est resté pour les Oranais un endroit funeste et hanté.
Combien y eut-il de tués et de « disparus » à jamais ? Plus de sept cents comme les travaux d'historiens l'ont déjà établi, et notamment le dernier en date, celui de Jean-Jacques Jordi (‘’Un silence d’État, Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie’’, Soteca, 2011), qui a pu avoir accès à certaines archives françaises. Tant que toutes les archives françaises et algériennes ne seront pas ouvertes, on pourra supposer que des milliers d’innocents connurent ce triste sort.
Mais quel que soit le nombre, l’ampleur du massacre, sa simultanéité dans tous les quartiers d’Oran, la mobilisation d’une immense logistique laissent penser qu’il a été programmé, organisé et coordonné à un très haut niveau, même si la participation à la curée d'une foule hystérisée a pu faire croire à des événements « spontanés ».
Le 5 juillet 1962, en ce premier jour de célébration de l'indépendance de l’Algérie, s'est donc commis à Oran un véritable crime contre l'humanité. Crime passé sous silence, comme le fut longtemps celui de Katyn, encore que là, la matérialité du massacre des officiers polonais ne fût jamais contestée, juste attribuée aux nazis, alors qu’il avait été le fait de l’armée soviétique.
Crime passé sous silence, comme tant d'autres encore! Mais 51 ans après, n’est-il pas temps que toute la lumière soit faite enfin sur ce massacre ? 51 ans après, n'est-il pas temps que les Archives algériennes et françaises soient enfin ouvertes à tous les historiens et qu'une enquête internationale digne de ce nom soit entreprise pour que l’on en mesure l’ampleur exacte ?
Telle est notre exigence.
Mais en attendant nous voulons faire savoir au monde que le 5 juillet 1962 en Algérie, deux jours après la déclaration officielle de son indépendance, il y a bien eu un massacre de civils à Oran.
C’est pourquoi nous, signataires, adressons notre message en ce 5 Juillet 2013, à toutes les organisations humanitaires internationales, comme à tous les citoyens du monde.
Comité initiateur de la Pétition sur le 5 Juillet, est composé de :
Viviane Ezagouri, Danielle Pister, Nicole Guiraud, Gérard Rosenweig, Jean-Pierre Lledo, Georges Festa, Georges Belmonte, Maia Alonso, Jean-Pierre Pister, Eveline Caduc, Hervé Cuesta, Eric Wagner, Jean-Jacques Jordi, Elisabeth Walz, Simone Gautier... Lire tous les noms aller à la page 13
30 AOUT 2013, JOURNÉE MONDIALE DES DISPARUS
Pour Signer la pétition, cliquez : ICI
VII - Après le 19 mars le mensonge d'Evian - Les disparus civils : Textes - Enquêtes - Témoignages - Pétition internationale
2 - Réponse de Jean-Pierre Lledo à Stora et Manceron dans le Huffington Post du 20/11/2013
Il y a des historiens et des idéologues. Stora et Manceron font assurément partie de la seconde catégorie. Je le pensais depuis longtemps, ils viennent de m’en donner une nouvelle preuve. Le minimum que l’on puisse attendre d’un historien est le scrupule. Or dans leur intervention, il y a plusieurs formes de manipulation indignes d’historiens. Et je m’en tiendrais aux seules mises en cause de ma personne, laissant le soin au Collectif de la Pétition, s’il le juge utile, de répondre sur le fond.
1 - Le cinéaste documentariste Jean-Pierre Lledo a lancé le 5 novembre 2013 sur le site du Huffington Post une pétition internationale intitulée "5 Juillet 1962 à Oran, Algérie" : ICI
2 mensonges dès la première phrase ! Huffington post donnait pourtant toutes les informations. Il indiquait que je n’en étais qu’un des co-auteurs. Et dans le site de la pétition, également communiqué, on pouvait lire que la pétition a été écrite le 5 Juillet 2013. Ces deux mensonges ont une fonction : leur permettre d’amalgamer une Pétition émanant d’un Collectif, avec mon propre article, et l’on sait que l’amalgame est l’un des principaux procédés de tous les commissaires politiques de la pensée.
2 – Dès la première phrase le lecteur apprend que je suis ‘’cinéaste documentariste’’. Or il est curieux que les ‘’historiens’’ occultent un fait d’importance en rapport au massacre du 5 Juillet 1962 à Oran : je suis le seul cinéaste à avoir réalisé un film sur cet épisode, et à avoir filmé certains de ses acteurs. Les 40 minutes de la quatrième et dernière partie de mon dernier film ‘’Algérie, histoires à ne pas dire’’ sont entièrement consacrées à cet événement ! Occultation doublement spécieuse puisqu’ils tiennent par contre à m’opposer le film d’une autre ‘’documentariste’’, celui d’Hélène Cohen ‘’Algérie 1962. L'été où ma famille a disparu’’. Pourquoi opposer ce film qui témoigne d’une agression contre une famille, qui n’a d ailleurs pas eu lieu à Oran, ni ce jour-là, à mon film dont les images ont été filmées à Oran en 2006 sur un des théâtres d’opération de ce massacre et où les protagonistes, tous Algériens d’origine arabo-musulmanes, sont des témoins actifs ou passifs ? Un tel procédé qui aurait été surprenant pour de vrais historiens en quête de vérité, ne l’est évidemment pas pour des idéologues en quête de justifications. Mais peut-être, ces derniers n’avaient ils pas en vue le contenu même de ces deux films, mais leurs formes ? ‘’Enquête honnête et scrupuleuse’’ soulignent-ils pour le film cité. Sous-entendent-ils que mon film, visé par omission, serait malhonnête et faussaire ? Que la cinéaste Hélène Cohen, que je ne connais même pas, ait cru bon de se solidariser d’une telle accusation est son affaire, et certainement méprisable, mais de la part de nos historiens, qui ne brillent pas par le scrupule, on l’a vu, c’est pour le moins comique. D autant que Manceron a soutenu mon film au nom de la Ligue des Droits de l’homme, m’accompagnant dans de nombreux débats en France durant l année 2008, et qu’il tenait encore ces derniers jours a m écrire ceci : ‘’J'ai soutenu Algérie histoires à ne pas dire, je ne le regrette pas et je continue à le soutenir, car c'est un beau film et je ne peux pas revoir la séquence finale sans avoir les larmes aux yeux.’’. Schizophrénie ?
Et naturellement, on ne pouvait guère s attendre à ce que de tels idéologues rebondissent sur le film de Cohen, pour signaler qu’entre le 19 Mars 1962 (cessez-le-feu signé à Evian) et le 5 Juillet 1962, il y eut des milliers de disparus juifs et chrétiens, sur l’ensemble du territoire algérien, preuve que le FLN-ALN avaient opté pour une nouvelle forme de guerre afin de ne pas paraitre remettre en cause ce soit disant ‘’cessez-le-feu’’ …
De véritables historiens loin d’occulter mon film, l’auraient pris en compte comme un élément du dossier et se seraient sans doute élevés contre le fait qu’a ce jour aucune TV française ne l’a programmé, y compris durant l’année du 60eme anniversaire de la fin de la guerre d Algérie et de son indépendance en 2012, année durant laquelle au moins une centaines de programmes divers relatifs à cette guerre ont été produits et diffusés. Film qui, je le signale, a été salué par toute la critique française de cinéma, le Monde lui accordant même une troisième de page, et présenté en avant-première par le Directeur de la Cinémathèque française, Serge Toubiana. Censure qui ne dit pas son nom et qui prouve qu’en France aussi, il y a en ce qui concerne la relation franco-algérienne, une histoire officielle dominante, largement parrainée par des gens comme Stora.
Les cosignataires, essentiellement algériens, n’auraient ils pas dû de leur côté en profiter pour s’élever contre l’interdiction de ce film en Algérie depuis 2007, pays coproducteur, et dont j’ai la nationalité ? Le bannissement de la censure n’est-elle pas la condition préalable pour que puisse s’écrire une histoire véritable, apaisante et réconciliatrice ? Signataires et cosignataires, tous ensemble, n’auraient-ils pas dû exiger de l’État algérien qu’il ouvre enfin ses archives afin que les historiens algériens puissent commencer à faire leur travail ?
Non, tous ensemble, ils préfèrent recommander…. que l’on rediffuse plus largement le film qui leur sied, à commencer par la cinéaste Cohen elle-même ! Charité bien ordonnée… Rarement on aura vu un tel mépris des règles les plus élémentaires de l’écriture de l’Histoire et de l’honnêteté intellectuelle tout simplement.
Je note par ailleurs l’absence curieuse parmi les cosignataires algériens de Fouad Soufi et de Saddek Benkada, d’autant plus qu’ils sont cités dans le texte de nos historiens comme les seuls universitaires algériens à avoir communiqué sur le 5 Juillet 62. Est-ce parce que le premier a été longtemps à la direction des Archives, oranaises d’abord, nationales ensuite, et le second longtemps Maire d’Oran, tous deux donc placés à des postes de haute responsabilité (car en Algérie, on n est pas élu, mais placé, par le FLN, ou la Sécurité militaire) qui auraient dû leur permettre d’accéder à des archives plus qu’intéressantes pour ce massacre d’Oran ? Leur absence parmi les cosignataires s’explique-t-elle par la peur de devoir répondre de la trahison vis-à-vis de leur propre conscience professionnelle ?
Franchement donc Messieurs Stora-Manceron, qui est ‘’hémiplégique’’ ?
3 – Ayant commencé leur réponse par un mensonge, ces auteurs ne pouvaient finir que par une diffamation. Plus riche, j’aurais pris un avocat. Selon eux, j’expliquerais ‘’les massacres d'Européens le 5 juillet 1962’’ par une ‘’barbarie inhérente aux Arabes, de l'Algérie d'alors à la Syrie d'aujourd'hui’’. Je sais qu’en France la meilleure manière de déstabiliser son adversaire est de le traiter de raciste, vu que tout le monde est dernièrement devenu antiraciste (quelle bonne nouvelle !). Mais la mode n’en rend pas moins délictueux les auteurs. Leur brouillon de texte ayant atterri dans ma boite mail par la grâce d’un de leurs cosignataires, le reproche était même présenté, avec des guillemets, sous forme de citation! Ayant aussitôt demandé à Manceron de s’en expliquer, il me m’écrivit ceci : ‘’tu as raison sur l'emploi inapproprié des guillemets qui pourraient laisser entendre que ce serait une citation’’. Probité morale oblige, les guillemets ont été supprimés. Il ne s’agit donc plus d’une citation, mais d’une déduction ! Une déduction cependant qui ne repose sur rien, est-ce autre chose qu’une volonté de nuire ?
Je parle de ‘’massacres’’ mais les auteurs ne le nient pas. Eux-mêmes en parlent. Ils précisent même ‘’crimes odieux’’. Sans vouloir disculper ‘’le peuple’’, je dis clairement que tenter de lui faire porter la responsabilité de ces massacres est une LACHETE. Cette responsabilité n’exclut pas bien sûr la barbarie d’hommes et de femmes fanatisés. Constater que tous les grands génocides ont mêlé l’organisation par le haut et la participation de certaines parties de la population, serait-ce du racisme quand il s’agit de populations arabo-musulmanes ? Et le massacre du 5 Juillet 62 à Oran n’échappe pas à cette règle. Il n y a qu’à lire le millier de pages de témoignages dans L’Agonie d Oran de G. de Ternant pour s’en persuader.
Alors sur quoi se fonde leur jugement sans appel ? Sans doute sur le témoignage de cet ouvrier communiste arabe, ami de mon père, qui me fit le récit de cet Européen tué devant ses yeux, dans le quartier Victor Hugo, dont on avait ouvert le ventre et mangé le foie. Ce témoignage, filmé, toujours conservé dans mes rushes, je ne le retins pas, tout simplement car au moment du montage je décidai de ne conserver que les témoignages du quartier choisi, La Marine. En citant dans mon texte ce témoignage, je pris cependant la précaution de le contextualiser. Tout musulman connaisseur un tant soit peu de son histoire sait que pareille mésaventure arriva à l’oncle du Prophète Mohamed, Hamza b. Abdalmouttalib, et que depuis cette époque, dans des périodes de djihad, de pieux combattants, sans doute par vengeance, font subir le même sort à leurs victimes. Le monde a pu voir un tel dépeçage en Syrie, commis en direct devant une caméra. Mais ce geste n’a jamais cessé d’être pratiqué depuis les débuts de l’Islam, et il continue de se pratiquer, sous toutes les latitudes par toutes sortes de djihadistes. En Algérie, il y a quelques années, par les djihadistes du GIA, et encore quelques années avant par ceux de la ‘’guerre de libération’’.
De tels faits ne sont ni des bavures ni ‘’des faits de délinquance pure’’ comme l’écrivent nos deux historiens. M’accuser de ‘’renvoyer à une soi-disant barbarie inhérente aux Arabes’’ est donc doublement faux, parce que le dépeçage évoqué, doublé de cannibalisme, relève de l’histoire de l’islam et non de celle ‘’des Arabes’’, nos deux auteurs identifiant arabité et islamité semblent ignorer que les Arabes ne sont pas tous musulmans, en Algérie et plus encore dans le reste du monde arabe.
Mensonge direct ou par omission, occultation, amalgame, fausse accusation, déduction abusive, tout cela en deux pages, nos deux historiens se sont surpassés. Véritables commissaires du peuple ou procureur à la Vychinski, ils font étalage de tout leur talent totalitaire et nous donnent ainsi un aperçu de leur conception de l’histoire comme de leur déontologie. Quand on prend en flagrant délit de tels manipulateurs, c’est peu dire que le soupçon se répand aussitôt sur les milliers de pages que Stora a bien pu produire.
En lisant son texte cosigné par Manceron (ou l’inverse), je m’étais demandé pourquoi les deux auteurs avaient tenu à personnaliser le débat, m’attribuant faussement la seule paternité de la pétition. A présent cela me semble clair : il s’agit tout simplement de masquer le fait qu’ils n’ont rien produit sur l’événement le plus sanglant de la guerre d’Algérie (même s’il s’est déroulé le jour de la célébration de l’indépendance), surpassant et de loin un autre célèbre massacre, celui de Mélouza. Absence troublante pour celui qui se veut dans le champ de l’histoire franco-algérienne, le ‘’Monsieur Algérie’’.
22 Decembre 2013
Jean-Pierre Lledo
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INTERNATIONAL PETITION
July 5, 1962 in Oran, Algeria
On July 5, 1962, Algeria celebrated its independence, voted on July 1 by a referendum as part of the Evian Accords which were signed on March 18 and recognized by France on July 3, 1962.
That same day, in Oran, the second largest Algerian city, a large-scale massacre was committed using racial profiling against non-Muslim, Christian and Jewish people who hoped to be able to stay and live in harmony alongside Muslims in the new Algeria. Muslims denounced as “traitors” were also massacred.
For the entire day starting at 11:15 a.m. simultaneously in every neighborhood thousands of civilian women, children, and men of all ages, were rounded up and taken, on foot or in trucks, to police stations and immense detention centers including the Abattoirs. That is at least what happened to those who were not immediately given up to the mob and lynched or torn to bits. This happened despite the presence of 18,000 French soldiers confined to barracks in the heart of the city by order of their commanders. The killing continued for several days in all of the detention centers.
The facts are well known to all citizens of Oran present that day. Even if officials silenced these massacres in Algeria, indelible marks remain in the memory of common Algerian Muslim citizens, passive witnesses or actors, but among whom some used various measures to save those whose only apparent wrongdoing was being of Jewish or Christian descent.
How many were killed and are “missing” forever? More than 700 according to historical research, notably the most recent work by Jean-Jacques Jordi (Un silence d’État, Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie [State Silence, the Algerian War’s Civilian Europeans who disappeared], Soteca, 2011), who was able to access certain French archives. Until all French and Algerian archives are opened, we can only suppose that thousands of innocent people succumbed to that sad fate.
But whatever the number, the extent of the massacre, the fact that it took place simultaneously in all of Oran’s neighborhoods, and the immense logistical deployment, lead one to believe that it was scheduled, organized and coordinated at a very high level, even if the participation in the stampede of a hysterical mob made the “spontaneity” of these events believable.
On July 5, 1962, in Oran, during the celebration of that first Algerian Independence Day, a true crime against humanity was committed. A silenced crime, as was for so long the one in Katyn, although in that case, the materiality of the massacre of Polish officers was never contested. It was only attributed to the Nazis when it was the work of the Soviet army.
A silenced crime like so many others! But 51 years later, is it not time that the whole truth finally be known about this massacre? 51 years later, is it not time for the Algerian and French archives to finally be opened to all historians and that an international inquiry worthy of its name be undertaken so that the exact extent can be determined?
This is our demand.
But meanwhile we want the world to know that on July 5, 1962 in Algeria, two days after the official declaration of independence, a civilian massacre indeed took place in Oran.
This is why, we the undersigned, on this July 5, 2013, address our message to all international humanitarian organizations as well as to all citizens of the world.
AUGUST 30, 2013, INTERNATIONAL DAY FOR THOSE WHO DISAPPEARED.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
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INTERNATIONALE PETITION
5. JULI 1962 IN ORAN, ALGERIEN
Am 5. Juli 1962 wurde in Algerien die Unabhängigkeit des Landes gefeiert. Sie wurde am 1. Juli durch eine Volksabstimmung gewählt, im Rahmen des “Evian-Abkommen” am 18. März 1962 und am 3. Juli offiziell von Frankreich anerkannt.
Am selben Tag wurde in Oran, der zweigrößten Stadt Algeriens, ein Blutbad von großem Ausmaß, rein nach ethnischem Aussehen, angerichtet. Es zielte auf die nichtmoslemischen, christlichen und jüdischen Bevölkerungsgruppen, welche das Land noch nicht verlassen hatten und hofften, im neuen Algerien friedlich mit den Moslems zusammen leben zu können, und gegen die Moslems, welche als “Verräter” denunziert wurden.
Den ganzen Tag, ab 11 Uhr 15 morgens, und trotz der Anwesenheit von 18.000 Soldaten der französischen Armee, welche auf Befehl der französischen Führung in ihren Kasernen im Stadtzentrum verbleiben mussten, wurden zur gleichen Zeit, und in allen Stadtteilen, tausende von Frauen, Kindern und Männern jeden Alters verhaftet, um dann zu Fuß oder in Lastwagen zu Polizeirevieren, sowie in riesige Haftzentren, unter anderem den Schlachthof, verbracht zu werden. Wenn sie nicht unmittelbar an die aufgebrachte Menge ausgeliefert und dann gelyncht und zerstückelt
wurden.
Das Gemetzel wurde in den nächsten Tagen in allen Sammellagern fortgesetzt. Diese Ereignisse sin allen Einwohnern Orans, welche an diesem Tag anwesend waren, bekannt und wenn in Algerien diese Massaker von den Machthabern verschwiegen werden, so bleiben sie dennoch unauslöschlich in das Gedächtnis der einfachen moslemischen algerischen Bürger, seien sie passive Zeugen oder Täter gewesen, eingebrannt. Unter ihnen befanden sich auch welche, die auf verschiedenen Wegen sogar Personen retteten, deren einziger sichtbarer Fehler war, christlicher oder jüdischer Herkunft zu sein. Für die Oraner ist bis heute noch “Le petit Lac” (der kleine See) im Vorort ihrer Stadt, in welchen hunderte von Leichen geworfen wurden, ein unseliger und von Geistern bewohnter Ort geblieben.
Wie viele wurden ermordet und wie viele sind für immer verschwunden? Hunderte bestimmt, mehr als siebenhundert sicher, wie Studien von Historikern es dargelegt haben, ganz besonders die Letzte von Jean-Jacques Jordi (Un silence d‘État - Les disparus civils européens de la guerre d‘Algérie - Sotéca 2011 - Ein schweigender Staat - Die verschwundene europäischen Zivilisten des Algerienkrieges ), welcher Zugang zu einigen französischen Archiven hatte. Solange nicht alle französischen sowie algerischen Archive geöffnet werden, bleibt anzunehmen, dass tausende von Unschuldigen jenes trauriges Schicksal erlitten.
Aber wie hoch die Zahlen auch sein mögen, das Ausmaß des Massakers, seine Zeitgleichheit in allen Stadtteilen, die Mobilisierung einer riesigen Logistik lassen den Schluss zu, dass dies auf sehr hohem Niveau geplant und koordiniert wurde, selbst wenn die Teilnahme der aufgebrachten Menge an dem Gemetzel an ein spontanes Ereignis glauben lassen.
Am 5. Juli 1962 in Oran, an jenem ersten Tag der Feierlichkeiten für die Unabhängigkeit Algeriens, wurde also ein wahrhaftiges Verbrechen gegen die Menschheit verübt. Ein völlig verschwiegenes Verbrechen wie in Katyn, heute bekannt als ein von der sowjetischen Armee verübtes Massaker, oder so wie viele andere auch.
Aber sind 51 Jahre nicht genug um endlich die ganze Wahrheit über dieses Verbrechen in Oran ans Licht zu bringen? Sind 51 Jahre nicht genug um die französischen und algerischen Archive für alle Historiker endlich zu öffnen und eine ernsthafte internationale Untersuchung in Gang zu setzen, um das ganze Ausmaß des Massakers endlich zu ermessen?
Dies ist unsere Forderung.
Aber zuerst wollen wir die ganze Welt wissen lassen, dass am 5. Juli 1962 in Oran, Algerien, nur zwei Tage nach seiner offiziellen Unabhängigkeitserklärung, sehr wohl ein Massaker an Zivilisten stattfand.
Darum senden wir, die Unterzeichner, an diesem 5. Juli 2013, diese Botschaft an alle internationalen humanitären Organisationen sowie an alle Bürger dieser Welt.
30. August 2013 – Internationaler Tag der Verschwundenen
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
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PETICIÓN INTERNACIONAL
5 de julio de 1962 en Orán, Argelia
El 5 de julio de 1962 Argelia celebra su independencia, votada por referéndum el 1 del mismo mes en el marcode los Acuerdos de Evian del 18 de marzo de 1962, y reconocida por Francia el 3 de julio.
Ese mismo día en Orán, segunda ciudad de Argelia, se cometió una masacre de gran envergadura, enbase a rasgos étnicos y principalmente contra la población de origen no musulmán, cristianos y judíos,que esperaban quedarse y vivir en armonía con los musulmanes en la nueva Argelia, pero tambiéncontra aquellos musulmanes que habían sido acusados de «traidores».
Durante un día entero, a partir de las 11h15 de la mañana, de forma simultánea y en todos los barrios, y a pesardelapresenciade18000soldadosdelejércitofrancés—quebajoordendesumandosemantuvieronacuartelados en sus casernas, en pleno centro de la ciudad—, miles de civiles, mujeres, niños y hombres detodas las edades, fueron capturados y trasladados a pie o en camiones a las comisarías o a inmensos centros de
detención, como el de losAbattoirs… Esto, cuando no fueron inmediatamente entregados a lamultitud,linchados y despedazados. La matanza continuó durante los días siguientes en todos los centros de detención.
Estos hechos son conocidos por todos los oraneses presentes ese día, y si bien en Argelia estas masacres fueronsilenciadas por los oficiales, su recuerdo permanece imborrable en la memoria de los ciudadanos de a pieargelinos musulmanes, testigos pasivos o actores, algunos de los cuales, sin embargo, aseguraron de distintasformas la integridad de personas cuyo único crimen aparente era su origen judío o cristiano.
Incluso a día de hoy elPetit Lacsituado a las afueras de la ciudad, donde se arrojaron centenares de cadáveres,sigue siendo un lugar siniestro y encantado para los oraneses.
¿Cuántas personas fueron asesinadas y cuántas «desaparecieron» para siempre? Más de setecientas, como ya hanmostrado los trabajos de los historiadores, especialmente el más reciente de ellos, de Jean Jacques Jordi (Silenciode estado. Los civiles europeos desaparecidos en la guerra de Argelia, Soteca, 2011), quien ha podido teneracceso a ciertos archivos franceses. Y hasta que no se abra la totalidad de los archivos franceses y argelinos,podremos suponer que miles de inocentes corrieron esta triste suerte.
Ahora bien, sea cual sea el número de víctimas, la magnitud de la masacre, su simultaneidad en todos los barriosde Orán y la movilización de una inmensa logística, permiten pensar que ésta fue programada, organizada ycoordinada a muy alto nivel, incluso si la participación a la arrebatiña de una multitud en estado de histeria hapodido inducir a creer que se trataba de sucesos «espontáneos».
Así pues, el 5 de julio de 1962, el primer día de celebración de la independencia de Argelia, secometió en Orán un verdadero crimen contra la humanidad. Un crimen silenciado, como lo fue durantemucho tiempo la matanza de Katyn, si bien en este caso jamás se puso en duda la materialidad de lamasacre de los oficiales polacos, sino que simplemente se atribuyó a los nazis cuando en realidad fuecometida por el ejército soviético.
Un crimen silenciado, ¡como tantos otros! Pero 51 años después ¿acaso no es hora de arrojar algo de luz sobreesta masacre?
51 años después ¿no es hora de que los archivos argelinos y franceses se abran por fin a todos los historiadores, yde que se ponga en marcha una investigación internacional digna de su nombre, para calcular su exactamagnitud?
Esta es nuestra exigencia.
Pero mientras tanto, queremos que el mundo sepa que el 5 de julio de 1962 en Argelia, dos días después de quese declarara oficialmente su independencia, se produjo en Orán una masacre de civiles en toda regla.
Es por esto que nosotros, los firmantes, en este 5 de julio de 2013, dirigimos este mensaje a todas lasorganizaciones humanitarias internacionales, y a todos los ciudadanos del mundo.
30 de agosto de 2013 - Día mundial de los desaparecidos
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
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Internationale Petition
Den 5. Juli 1962 I Oran, Algeriet
Den 5. juli 1962 fejrer Algeriet sin selvstændighed, som resultatet af en folkeafstemning holdt den 1. juli i rammen af Évian-aftalerne. Disse aftaler blev underskrevet den 18 marts 1962 og Frankrig godkendte dem den 3. juli samme år.
Netop denne dag, den 5. juli 1962, i Oran, Algeriets anden største by, blev der begået omfattende massakrer mod alle ikke muslimske befolkningsgrupper. Alle med ikke-muslimsk udseende, alle som ønskede at blive i landet og håbede på at leve i fred og i fredelig samvær med muslimerne i det nye Algeriet, men også alle fransksindede-muslimer blev stemplet som ”forrædere”, og var genstand for overfald og brutale mord.
Det forgik en hel dag, fra kl. 11.15 om morgen i alle byens kvarterer, og dette trods nærværelse af 18.000 soldater fra den franske hær. Den franske hærs ledelse havde befalet at alle tropper skulle blive kasernerne, selvom de lå tæt på i selve byen. Tusinder af civile, kvinder, børn og mænd i alle alder, blev arresteret. De blev til fods eller i lastbiler bragt til politistationer eller til gigantiske detentionscentre og slagterier. Hvis de ellers ikke med det samme blev overladt til folkemængden, som lynchede og parterede dem. Massakrerne fortsatte de efterfølgende dage i alle detentionscentre.
Alle Orans beboere, som var tilstedet i disse dage, var bekendt med begivenhederne. Disse massakrer blev fortiet af myndighederne, men forbliver et uforglemmeligt minde for datidens muslimske borgere, som var enten vidner eller gerningsmænd. Dog reddede enkelte af dem mennesker, hvis eneste øjensynlige skyld var at at være af kristen eller jødisk oprindelse. Og indtil nu, i Orans udkant, er den Lille Sø, hvor hundredvis af lig blev kastet, et forbandet og spøgelsesagtigt sted.
Hvor mange døde eller ”forsvandt” for evigt? Historikers undersøgelser har vist, at det var flere end 700 mennesker: den sidste var Jean-Jacques Jordi (Un silence d´État, les disparus civils européens de la guerre d´Algérie SOTECA 2011 – En tavs stat – De europæiske forsvundne under krigen i Algeriet), som fik adgang til bestemte franske arkiver. Så længe at alle franske og algierske arkiver ikke bliver tilgængelige, vil man kun kunne formode at tusindvis af uskyldige personer mødte samme skæbne.
Men uanset antallet, peger omfanget af massakren og dens samtidighed i alle kvarter, på iværksættelsen af en vidstrakt, organiseret og samordnet logistik på et højt niveau, selvom folkemængdens hysteriske deltagelse i massakren, kunne opfattes som ”spontane” begivenheder.
Den 5. juli 1962 i Oran, den første dag hvor den algierske selvstændighed blev fejret, skete der en forbrydelse mod menneskeheden. En fortiet forbrydelse, ligesom forbrydelsen i Katyn. Mens forbrydelsens realitet i Katyn ikke blev fortiet.
Skylden blev bare overlagt på nazisterne og ikke på den sovjetiske hær, den egentlig ansvarlige.
En fortiet forbrydelse, ligesom så mange andre! Men 51 år senere, er det ikke tid til, at der bliver kastet lys over massakren?
51 år senere, er det ikke tid til, at alle franske og algierske arkiver bliver tilgængelige for alle historikere og at en værdig international undersøgelse bliver igangsat for at evaluere begivenhedernes nøje omfang?
Det er vores krav.
Men foreløbig vil vi gerne lade verden vide at den 5. juli 1962, i Algeriet, to dage efter selvstændighedserklæringen, blev der begået en civil massakre i Oran.
Derfor vil vi, den 5. juli 2013, - vedlagt underskrifterne - sende dette budskab til alle internationale menneskerettighedsorganisationer ligesom til alle verdens borgere.
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INTERNATIONELL PETITION
5 JULI 1962 I ORAN (ALGERIET)
I Algeriet, den 5 juli 1962, firas självständighetsdagen, som röstats igenom via folkomröstning den 1 juli inomramen för Evianavtalet som undertecknades den 18 mars 1962 och som Frankrike godkände den 3 juli samma år.
Precis denna dag begicks i Oran, Algeriets andra stad, en mycket omfattande massaker mot icke-muslimskafolkgrupper - kristna och judar–som hade hoppats kunna stanna kvar och leva i fredligt samförstånd medmuslimerna i det nya Algeriet. Men bland massakerns offer fanns även en del muslimer, som stämplats som“förrädare”.
Detta pågick under en hel dag, från 11.15 på förmiddagen I samtliga kvarter, och detta, trots närvaro av 18000franska soldater som hade fått order av den franska militärledningen att stanna kvar i sina kaserner som låg mitt istaden. Tusentals civila kvinnor och män i alla åldrar fördes, till fots eller i lastbilar till polisstationer och äventill gigantiska häktningsförläggningar, bl. a. Slakthusets.
En del överlämnades direkt till folkmassan som lynchade dem och slet dem i stycken. Massakern pågick ävenunder följande dagarna inom alla häktningsförläggningar.
Dessa fakta är kända av alla Oranborna som befann sig på plats den dagen. Dessa massakrer har förtigits avmyndigheterna, men förblir ett outplånligt minne hos de enkla algeriska muslimska medborgarna vare sig de varvittnen eller gärningsmän. Vissa muslimer räddade dock på olika vis personer vars enda skuld var att de råkadevara av kristet eller judiskt ursprung. Även i dag förblir “Lilla Sjön” i stadens utkanter där hundratals kropparkastades en kuslig och spöklik plats för de Oranborna.
Hur många dödades och har försvunnit för alltid? Över sju hundra, som flera historiska studier fastslagit, isynnerhet, den senaste, av Jacques Jordi, som hade tillgång till vissa franska arkiv ( Un silence d'État. Lesdisparus civils européens de la guerre d'Algérie, Soteca, 2011)( En tystnad av staten. De europeiska försvunnacivila under kriget i Algeriet). Och så länge som alla franska och algeriska arkiven inte har öppnats fritt kan manbara förmoda att tusentals oskyldiga personer gick samma hemska öde till mötes.
Men oavsett antalet, massakrens omfattning, deras samtidighet i samtliga kvarteren i Oran, igångsättandet av enmycket vidsträckt logistik pekar på ett organiserat och samordnat program som beslutats på mycket hög nivå,även om den hysteriska folkmassans deltagande i slakten har kunnat få det att verka som en spontan händelse.
Den 5 juli 1962 i Oran, på första dagen av firandet av Algeriets självständighet har det alltså begåtts ett regelrättbrott mot mänskligheten. Detta brott har förtigits, liksom brottet i Katyn hade varit under lång tid, med denskillnaden att ingen förnekade där att polska officerare hade massakrerats, men att man då lade skulden pånazisterna fast massakern hade i själva verket begåtts av den sovjetiska armén.
Ett brott som förtigits liksom så många andra! 51 år har gått sedan dess. Borde det inte räcka för att äntligenavslöja hela sanningen om vad som skett? 51 år senare, vore det inte tid nog för att alla historiker skulle fåtillgång till samtliga franska och algeriska arkiv? Och för att en internationell undersökning värd namnet skullepåbörjas i syfte att belysa massakerns exakta omfattning?
Sådant är vårt krav.
Men i väntan på den dagen önskar vi låta världen få veta att den 5 juli 1962 I Algeriet, två dagar efter attsjälvständigheten utropats, har det verkligen begåtts en massaker I Oran,
Därför, den 5 juli 2013, sänder vi som undertecknat denna petition detta budskap till alla internationellahumanitära organisationer liksom till hela världens medborgare.
30 AUGUSTI 2013, VÄRLDSDAGEN FÖR DE FÖRSVUNNA.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
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Международная Петиция
5ое Июля. Оран.Алжир
5ого Июля Алжир празднует независимость, узаконенную референдумом от 1ого июля и признанную Францией 3его того же месяца.
В тот день в Оране, втором городе Алжира, произошла массивная резня, жертвой которой оказались главным образом христианское и еврейское населения., которые надеялись мирно сосуществовать с мусульманами в новом Алжире, но к ним примкнули и мусульманские «предатели»
После11,15чч. и в прожолжение целого дня, ожновременно и в разных районах города, при наличии в центре 18,000 солдпт французской армии, пригвожденных к казармам по указу командования, тысячи людей, дети, молодые и старые женщины и мужчины были схвачены и силой доведены пешком или довезены на грузовиках до полицейских участков или до громадных мест заключения, озно из которых находился у самой городсной бойни.Другие были линчеваны и растерзаны одичалой толпой.
Убийства продолжались и в следующие дни в разных местах заключения.
Факты ихвестны вем жителям, находившимся в городе в тот день. Если резня была задернута официальным молчанием, она оставила нестираемый отпечаток в памяти простых алжирских граждан, будь они пассивные свидетили или учатники погрома. Некоторые утверждают, что спасли как могли людей, ежинственной виной которых было еврейское или христианское происхождение.
До сих пор на периферии города «Маленькое Озеро», куда забросили сотни мертвых тел считается зловеще заколдованным местом.
Сколько погибло или исчезло навсегда ? Во всяком случае более семисот. Как установили труды историков, в том числе недавно вышедшая книга Жан Жака Жорди ( Un silence d'État. Les disparus civils européens de la guerre d'Algérie, Soteca, 2011 ), который имел доступ к некоторым французким архивным документам. Пока не откроются полностью французские и алжирские архивные фонды, можно допустить, что тысячи невинных испытали такую страшную участь.
Каков бы ни был размер погрома и каково бы ни было число жертв, синхронность убийств в разных районах города.и применение крупной логистики внушают мысль о том., что он был запрограммирован, организован и согласован на очень высоком уровне, хотя участие в нем истерической толпы могло его выдать за «спонтанное» движение.
5ого Июля, в первый день алжирской независимости в Оране произошло настоящее преступление протим человечества, которое завлекли молчанием, как катынское. Правда. сама реальность
последнего никем не оспаривалась, но приписывалась нацистким войскам, а не соваетским органам.
Преступление утонувшее в молчании. Как сножество других. Но на расстоянмии 51 года не пора ли освещать причины и условия этой резни ? Не пора ли открывать историкам все архивы и приступать к ответственному международному расследованию, устаналивающему настоящий размер события ?
Таково наше требование. В ожидании создания компетентной комиссии ,мы хотим известить весь мир о том,что 5ого июля 1962 г. , в Оране через два дня после об-явления алжирской независимости.
произошло массовое убмйство гражданского населения.
Поэтому подпивсывающие эту петицию 5ого июля 2013 обращаются ко всем гуманитарным организациям, как и ко всем гражданам мира.
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世界に訴える
1962 年 7 月 5 日のオラン(アルジェリア)での大虐殺に関して
アルジェリアは、1962 年 3 月 18 日に調印したエビアン協定に基づき、7 月 1 日に国民投票が行われ、同月 3 日にフランスの承認を得て、5 日に独立を果たした。
独立したその日、アルジェリア第二の都市オランで大虐殺が行われた。犠牲者となったのは主として非イスラム教徒--新生アルジェリアでイスラム教徒と共存できることを願っていたキリスト教徒、ユダヤ人-だが、“裏切り者”とされたイスラム教徒も標的となった。
事の始まりは午前 11 時 15 分で、それから一日中続いた。フランスの司令官の指揮下で 1 万 8000 人のフランスの軍人が町の中心にある兵舎に配置されていたにも関わらず、年齢問わず、女性、子供、男性合わせて数千人の市民が一斉に捕らわれ、徒歩やトラックで警察署やいくつもの大規模の拘留所に連行された。連れて行かれた場所の中には、畜殺場もあった。逮捕、連行される前に群衆に引き渡され、リンチにされ、ずたずたに切り刻まれた人々もいた。その後も数日間に渡り、全ての拘留所で虐殺が行われた。
この事実は、現場に居合わせたオランの人達は知っており、当局の関係者に揉み消されたとはいえ、イスラム系アルジェリアの市民、事をただじっと見守っていただけの人であれ、これに直接加担した人であれ、記憶には刻まれている。彼らの中にも、ユダヤ人またはキリスト教徒というだけで弾圧された人達を様々な形で助けた人達がいた。今日でも、オランの郊外にある「ル・プティ・ラッ
ク」は、数百の遺体が投げ込まれたことから、地元の人達にとっては、不吉で、この残酷な虐殺を
思い起こさせる場所としてあり続けている。
どれだけの人が殺され、どれだけの人が“行方不明”となっただろうか。歴史学者達--特に、フラン
スの公文書を閲覧することができたジャン・ジャック・ジョルディの最近の著書(『国家の沈黙・
アルジェリア戦争で行方不明になったヨーロッパ市民』:2011 ソテカ社刊行)--が証明しているよ
うに、700 人以上は犠牲になっている。フランスとアルジェリアの全ての文書が公開されない限り、
数千人の罪もない市民がこの不運に見舞われたと仮定するにとどめざるを得ない。
犠牲者の数がどれだけであれ、虐殺の規模、その惨劇がオランの全区域で同時期に一斉に発生したことと、物資の動員が大規模かつ組織的に行われたことを考えると、一部の群衆が発作的に虐殺に加担したことによる「偶発的」な事件があった可能性もありはするが、高度なレベルで計画、組織され、軍隊が配置されたと思える。
1962年7月5日、アルジェリアの独立記念日に、まぎれもない非人道的な犯罪が行われた。
真実が黙殺されたのは、真相が長い間闇に葬られたカティンの森の事件と同じである。
実際にはソ連軍の犯行であったが、ナチスが起こした事件とだけ見なされ、ポーランドの
将校が実際に虐殺されたということは問題視されなかった。
他の事例同様に、オランの虐殺の真実も今もなお黙殺されている!51 年経った今こそ、虐殺の全容を解明する時ではないだろうか。51 年経過した今こそ、アルジェリアとフランス双方の公文書を全ての歴史学者に公開し、国際調査を実施して、その調査の名に値するように、虐殺の規模を明確に割り出す時ではないだろうか。
以上が我々が要求するところである。
しかし、それまでの間は、アルジェリアの独立が正式に宣言されてから 2 日後の 1962 年 7 月 5 日にオランで市民の虐殺が実際に起こったということを世界中の人々に知ってもらいたいのである。
それゆえ我々は、今年 2013 年 7 月 5 日、全ての国際的人道的機関と全世界の人々に対し、我々の思いを訴えるのである。
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国际请愿书
1962年7月5日奥兰(阿尔及利亚)
1962年7月5日阿尔及利亚庆祝独立。同年7月1日,阿尔及利亚根据1962年3月18日的《埃维昂协议》举行全民公决,7月3日法国承认其独立。
这一天,在阿尔及利亚的第二大城市奥兰,发生了一起规模非常大的屠杀,屠杀对象主要是非穆斯林出身的基督教和犹太教人,他们希望留在新阿尔及利亚与穆斯林教徒和谐生活。一部分被告发为“叛徒”的穆斯林教徒也遭到了屠杀。
在这一天当中,从早上11:15开始,尽管法国军队有18000名士兵,但根据法国司令部的命令,他们不得走出其位于全城的兵营。与此同时,在各个角落,成千上万的平民、男女老少,都被徒步或用卡车抢掠并带到警察局和巨大的拘留中心,也就是屠杀中心……那些没有被立即放到人群中的,都被私刑处死、大卸八块、粉身碎骨。随后几天,大屠杀在所有拘留中心依然继续着。
对于那天所有的奥兰人来说,这些都是已知的事实。即使阿尔及利亚的官员依然对这些屠杀保持缄默,然而在简朴的阿尔及利亚穆斯林公民的记忆中,这是不可磨灭的。他们是被动的见证者或当事人,但他们当中确实有人以各种方式解救了一部分人,因为这些人唯一明显的错误就是出身为犹太教或基督教。
直到目前为止,奥兰郊区的“小湖”依然是让奥兰人觉得阴森恐怖的不祥之地,因为数百具尸体曾经被抛在了那里。
被屠杀和永远“消失”的人究竟有多少呢?根据历史学家的已有研究,尤其是让·雅克·霍尔迪的最新研究(《国家的沉默,在阿尔及利亚战争中消失的欧洲平民》,Soteca,2011年),七百多人在这次屠杀中遇难。该研究借助了一些法国档案。不过不是所有法国和阿尔及利亚的档案都是公开的,因此我们可以推测,数以千计的无辜人士经历了这次悲惨的遭遇。
但无论遇难人数是多少,屠杀的规模之大、在奥兰所有地区同时发生以及庞大后勤的调动,都不免让人想到这次屠杀是经过精心策划、组织和配合的,虽然歇斯底里的人群加入屠杀本应让人相信这是“自发”事件。
1962年7月5日的奥兰,是阿尔及利亚独立庆典的第一天,却发生了一起真正的反人类罪行。人们对罪行闭口不谈,正如长期以来的卡廷惨案一样,屠杀波兰军官的犯罪事实从未被否认,只是归因于纳粹,然而事实却是苏联军队所为。
让人讳莫如深的罪案,这样的恶行还有很多!但是51年过去了,难道这还不足以最终还原这次屠杀的全部真相吗?
51年过去了,难道阿尔及利亚和法国的档案不该向所有历史学家开放吗?难道不应该展开一次名副其实的国际调查来权衡这次大屠杀的确切规模吗?
这就是我们的请求。
但同时,我们希望让全世界知道,1962年7月5日,在阿尔及利亚正式宣布独立的两天之后,奥兰发生过一次大屠杀。
这就是为什么在2013年7月5日这一天,我们这些请愿者们将我们的消息发送给所有国际人道主义组织,也就是发送给所有的世界公民。
2013年8月30日 ——国际失踪者日
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"5 جويلية 1962- وهران"
هاهيالجزائرتحتفلباستقلالهايومالخامس 5 جويلية 1962.
فيالفاتحمنشهرجويلية 1962،تمَّالتصويتعلىاستقلالالجزائرنتيجةاستفتاءفياطار 'اتفاقياتايفيان' التيجرتفيالثامنعشرمنشهرمارس 1962،ثُماعترفتفرنسابذلكالاستقلالفيالثالثمنجويليةمننفسالسنة.
خلالنفساليو
م،فيمدينةوهران،أيثانيالمدنالجزائرية،وقعهناكتقتيلواسعالنطاقضدكلالسكانالذينكانتلهمملامحتوحيعلىأنهممنأصلغيرمسلم،مسيحيونكانو
اأويهود،أكانوالميغادرواالجزائربعدأمكانوايأملونالبقاءوالعيشبهافيوفاقمعالمسلمين،فيالجزائرالحديثةوضدحتىبعضالمسلمينواتهامهمبالخيانة..
خلالذلكاليومبأكمله،منذالحاديعشرةوالربعصباحاًوبالرغممنتواجد 18000 رجلتابعللجيشالفرنسي-وبإمرةمنالجيشالفرنسي-بقوافيمعسكراتوسطالمدينة؛تمفيالوقتنفسهوفيكلالأحياءنهبالآلافمنالمدنيينمننساءوأطفالورجالفيكلِّالأعمارثُماُرسلو
امشياًعلىالأقدامإلىمخافرالشرطةوإلىمراكزاعتقالواسعة،ذلكإنلميكنقداُعتديعليهممنقبلوتُركواتحترحمةحشدمنالناسلتلْشِينهموتركهمللتمزيقوالتجريح.
استمرالتقتيلطيلةالأيامالتيتلتذلكفيكلمر
اكزالاعتقاليدريبتلكالأحداثكلمنحضرذلكاليوممنأبناءوهرانوإنكانتالمصادرالرسميةترفضالحديثعنذلك،فإنهاتبقىفيذاكرةالمواطنينالجزائريينالبسطا
ء،سواءكانوامتورطينأمحياديينولكنكانمنبينهمأناسٌقدأنقذواأشخاصاًمنذلكالمصيربطريقةأوبأخرى،كانذنبهمالوحيدكونهممنأصلمسيحيأويهودي.
فيضواحيمدينةوهران،لايزالحي 'بتيلاك' مكاناًنحساًومخيفاًحيثرُميتالمئاتمنالجثث؛كممنهمقدقُتلأوباتمفقوداًإلىالأبد؟إنهمبالمئاتومندونشكأكثرمنسبعمئة 700 كماقدوضحتهأعمالالمؤرخينوخاصةأحدثهاعهداًوالتيأشرفعليهاجونجاكجورديفيكتابه (صمتدولة،اختفاءالمدنيينالأوروبيينخلالحربالجزائر،سُتِكا، 2011)
بعدأنتمكنمنالاطلاععلىالأرشيفالفرنسيلكننحنلايمكنناإلاافتراضّعددالضحاياعلىأنهبالآلافإذاظلكلاالأرشيفين،الجزائريوالفرنسيعلىهذاالحال: أيمقفلين،فمهماكانعددالضحاياوضخامةالمجزرة،فإنتزامنهافيكلالأحياءبو
هرانإضافةإلىحجمالحشداللوجستيكييدفعنابالتفكيرعلىأنالمجزرةكانتنتيجةتدبيرمنطرفرفيعالمستوىحتىوإنكانهرعحشودالناسيوحيبنوعٍمنالعفوية.
الخامسمنجويلية1962،بمدينةوهرانوفيأولأيامالاحتفالباستقلالالجزائروقعتهناكجر
يمةضدالانسانية،ضُربتصفحاًشأنهاشأنحادثةكاتينحتىوإنلميُعترضعنحقيقةأمرهذهالأخيرةسوىفينسبهاإلىالنازيينعِوضنسبهاإلىالجيشالسوفياتي.
واحدوخمسونسنةبعدذلك،ألميكنذلككافياًلكشفكلالحقيقةعنهذهالجريمة؟
واحدوخمسونسنةبعدذلك،ألميحِنالأوانبعدلفتحكلالأرشيفات،الجزائريةمنهاوالفرنسية؟وجعلهافيمتناول
كلالمؤرخينلكييقوموابتحقيقدوليبمعنىالكلمةبحثاًعنحقيقةضخامةالأمروذلكهومطلبنا
نحننرميفيانتظارذلكإلىاخبارالعالمأنالخامس 5 منجويلية 1962،أييومينبعدالاعلانعناستقلالالجزائروقعتهناكمجزرةبوهرانولهذاالسبب،نحنالموقعونعلىهذهالعريضة،فيالخامسمنجويلية 2013،نبلغرسالتناإلىكلالمنظماتالانسانيةالدوليةوإلىكلالمواطنينفيهذاالعالم.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2
VII - Après le 19 mars le mensonge d'Evian - Les disparus civils : Textes - Enquêtes - Témoignages - Pétition internationa
12 - La PÉTITION sur le Massacre du 5 JUILLET 1962 à Oran (Algérie) est désormais sur plusieurs sites de pétitions.
Cher(e)s ami(e)s
La PETITION sur le Massacre du 5 JUILLET 1962 à Oran(Algérie)
est désormais sur plusieurs sites de petition.
Faites là connaitre autour de vous et parmi vos amis dans le monde.
C'est une petition internationale.
Signez là notamment sur ce site :
Ceux qui nous avaient fait parvenir leurs signatures pourront la retrouver sur notre blog
Où se trouvent aussi les 12 traductions de la pétition
http://oran5juillet1962.blogspot.fr/2013/09/liens-links-enlaces.html
Vous pouvez lire plus bas les noms des 111 qui ont appelé à signer
ainsi que les premiers signataires
13 - Liste N° 1, les 111 qui ont appelé à signer la pétition
Liste N° 2, les premiers signataires de la pétition
LISTE N°1
LES 111 qui ont appelé à signer la Pétition
THE 111 who called to sign the Petition
Massacre on July 5, 1962 in Oran (Algeria)
ALGERIE (6)
DEHAG Rachid – Photographe
LLEDO Jean-Pierre – Réalisateur de cinéma (Algérie, histoires à ne pas dire évoque ce massacre)
MEHENNI Ferhat – Président du Gouvernement Provisoire de Kabylie
SANSAL Boualem – Ecrivain
TARAB Omar – Ecrivain
ZIREM Youcef - Ecrivain
ALLEMAGNE (2)
GUIRAUD Nicole – Artiste plasticienne
KUTSCHER Vollrad – Artiste plasticien, enseignant
ARGENTINE (3)
BECKER Sara – Pianiste
HAIRABEDIAN Federico Gaitan – Fondation Luisa Hairabedian (Buenos Aires)
ZAUDERER Kuky – Odontologue
AUSTRALIE (1)
DELLA Cath – Cardiologue
CANADA (2)
BRODIE Jacqueline (Association des Journalistes Indépendants du Québec – AJIQ) - Journaliste indépendante
SROKA Ghila - Présidente de l'Institut Québécois du Judaïsme Laïque - Journaliste – Fondatrice et directrice de Tribune Juive
CONGO (REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO) (1)
GALVEZ Yves - Docteur en droit international - TRSPT
DANEMARK (1)
LEHMANN Gérard – Universitaire – Essayiste
FRANCE (57)
AIACH Pierre - Sociologue – Directeur de recherche honoraire INSERM
ALTOUNIAN Janine - Traductrice de Freud – Essayiste sur la transmission traumatique du génocide arménien
ALONSO Maïa - Journaliste – Romancière
BASMADJIAN Varvara - Historienne des arts
BENEDETTI Arnaud – Universitaire
BENSOUSSAN Georges – Historien
BENSOUSSAN Albert - écrivain Universitaire – Traducteur
BRUCKNER Pascal - Philosophe – Ecrivain
CADUC Eveline - Ecrivain – Professeur émérite des Universités
CASTEL Robert – Comédien
CHOMSKI MAGNIS Huguette - Secrétaire générale du Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme (MPCT)
CHANEL Diagne - Présidente du Comité SOUDAN – Plasticienne
COHEN-TANNOUDJI Claude - Prix Nobel de Physique 1997
CUESTA Hervé, retraité en électronique.
DELPART Raphaël - Historien et cinéaste
DONIKIAN Denis – Ecrivain - Traducteur - Artiste plasticien
EZAGOURI PINTO Viviane - Collectif de Défense des Familles de Disparus du 05/07/1962 – Comptable (attente si besoin)
FELLOUS Marc - Professeur émérite des Universités – Génétique Humaine (U. Denis Diderot)
FERRANDEZ Jacques - Auteur-dessinateur de B.D.
FESTA Georges - Enseignant – Chercheur – Traducteur
FROST Héda - Nageuse – Championne de France
GAUTIER Simone - Webmestre site www.alger26mars1962.fr - Psychologue-Clinicienne – Retraitée - Chevalier des Palmes Académiques
GOLDNADEL Gilles-William – Avocat, Président d'Avocats sans Frontières
HADDAD Lise - Présidente du Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme (MPCT)
HADDOUCHE Mohamed - Responsable associatif
HILOUT Pascal (né Mohamed) - Journaliste – Rédacteur à Riposte Laïque
JAFFIN Leone – Ecrivain
JOLLY Jean – Journaliste
JORDI Jean-Jacques - Historien, spécialiste de la colonisation, des décolonisations et des migrations en Méditerranée – auteur de Un Silence d'Etat (SOTECA, 2011)
LUCA Lionel - Député de la Nation
MARCOVICH Malka – Historienne
MASSON Georges - Journaliste – Critique musical – Auteur
MATTEI Jean-François – Philosophe
MARTINEZ Louis –Professeur des Universités. Ecrivain. Traducteur
MAYER René - Ingénieur général des Ponts et Chaussées – Commandeur de la Légion d'Honneur
MENARD Robert - Journaliste – Ecrivain
MENTHEOUR Pierre-Henri - Journaliste – Cinéaste
MOMPAS Monique - Présidente de l'Association “ Présence du Souvenir Bourbonien en Lorraine ” - Retraitée – Secteur bancaire
NOUSCHI André - Historien – Professeur émérite des Universités
ONFRAY Michel – Philosophe
PAPAZIAN Séta - présidente du Collectif VAN
(Vigilance Arménienne contre le Négationnisme)
PASQUA Hervé - Professeur de Philosophie Médiévale
PAYA Jean-François - Chroniqueur des événements du 5 juillet 1962 à Oran, Algérie
PISTER-LOPEZ Danielle - Agrégée ès-Lettres – Maître de Conférences des Universités
PISTER Jean-Pierre - Agrégé d'Histoire – Professeur de Chaire supérieure
PINTO Wilfrid - Professeur d'espagnol et de littérature française
RIOUFOL Ivan - Journaliste, chroniqueur, polémiste
REDEKER Robert – Philosophe
ROLANDO Thierry - Président national du Cercle Algérianiste - Conseiller à l'économie et aux relations internationales
ROSENZWEIG Gérard, Enseignant et Ecrivain
ROSSIN Richard - Ancien Secrétaire général de Médecins Sans Frontières (MSF) – Ancien président du Mouvement pour la Paix et Contre les Terrorismes (MPCT) – Ecrivain
SANCHEZ Alain – Ingénieur, docteur de géographie de l’U. de Strasbourg, diplômé des Sciences de l’environnement de l’Institut Européen d’Ecologie (Metz)
SIMON-NICAISE Suzy - Vice-présidente nationale du Cercle Algérianiste – Fondatrice du Mémorial national des Disparus en Algérie
SLAMA Alain-Gérard - Membre du Conseil Economique et Social, du Comité National d'Ethique et de la Fondation pour l'Innovation politique - Professeur IEP de Paris – Editorialiste et membre du comité éditorial au Figaro
SOULEYRE Paul - Editions Paul Souleyre (33310 Lormont) - Ecrivain biographe
SUGIER Annie - Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes – Historienne
SENIK André – Philosophe
TARNERO Jacques, - Journaliste – Essayiste
TERNANT (de) Geneviève - Auteur de L'agonie d'Oran, 3 tomes d'enquête sur le 5 juillet 1962 (Nice : Jacques Gandini, 1975) - Ecrivain – Lauréate de l'Académie Française – Ancienne directrice de L'Echo d'Oranie
TORANIAN Ara - Rédacteur en chef de Nouvelles d'Arménie Magazine
TRIGANO Shmuel - Professeur des Universités
NGHI Tran - Coordinatrice Fédération des Pays Asiatiques pour les Droits de l'Homme
VERMEREN Pierre - Professeur des Universités – Historien du Maghreb contemporain
VETILLARD Roger - Ecrivain – Médecin
VILLALONGA Marthe – Comédienne
VIRCONDELET Alain - Ecrivain – Universitaire
WAGNER Eric, Co-fondateur de D'Algérie-Djezaïr, kinésithérapeute
GRANDE-BRETAGNE (2)
FENTON Paul - Directeur-adjoint de l'UFR d'études arabes à l'Université de Paris-Sorbonne - Professeur des Universités
KISSIN Evgueny - Musicien concertiste – Pianiste
HONG-KONG / CHINE (1)
LAHIRLE SEELINGER Agnès - Actrice – Réalisatrice – Productrice
HONGRIE (1)
RAPAI Marta - Chargé des Relations internationales à la télévision
IRAN (1)
PAK Ann - Militante féministe
ISRAEL (6)
ATTAR Rina – Journaliste
BAR-ASHER Meïr - Directeur du département de langue et de littérature arabe - Professeur à l'Université Hébraïque de Jérusalem
CHOURAQUI Sidney - Fondateur de l'Association des Juifs d'Algérie en Israël “ MORIEL ”
MORALY Yehuda - Département d'études théâtrales - Dramaturge – Professeur à l'Université Hébraïque de Jérusalem
MORRIS Benny – Historien
POSTEC Ziva - Réalisatrice et chef-monteuse du film Shoah
LIBAN (2)
ABDO Antoine - Professeur de philosophie
ABDO Mariam - Professeur de langue et de civilisation françaises
ROUMANIE (1)
STEICIUK Elena - Professeur de langue et de civilisation françaises
SUEDE (2)
DANIELSSON Jan - Luthier – Musicien
KAYAT Claude - Ecrivain – Peintre franco-suédois, né en Tunisie
U.S.A. (14)
APAP Gilles - Musicien – Violoniste
BEECROFT Charles - Professeur de science et technologie
BEECROFT Beth – Négociatrice de contrats.
BIJAOUI LIOT Christiane - Directrice prêt à porter Haute couture – Los Angeles
CAMPBELL Jacob – Ecrivain
DUBOIS Bernice – Traductrice
HODGSON Benjamin – Avocat
HUDSON BAXTER Lorry - Cour de Justice de l'Etat du Minnesota – Greffière
KALAYJIAN Dr Ani - Présidente de l'Association for Trauma Outreach and Prevention (ATOP) Fondatrice de l'Armenian American Society for Studies on Stress and Genocide (AASSSG) - Universitaire – Thérapeute - Auteur de Disaster and Mass Trauma (Vista, 1995)
LEGER Jean-Marie - Né à Oran - Franco-américain – Traducteur
MAGRI Malcolm - Newsweek Magazine – Traducteur
TCHALIAN Hovig - PhD - Professor of Management – Rédacteur en chef de Critics' Forum (CA)
LISTE N° 2
LES PREMIERS SIGNATAIRES
FIRST SIGNING
ALLEMAGNE
WALZ Elisabeth – Secrétaire de direction
AUSTRALIE
PALLES Henri Raymond – Retraité
CANADA
BALIOZIAN Ara – Ecrivain, traducteur
GALIERO Jean-Louis Paul - Enseignant retraité
FRANCE
ABITTAN Gad – Journaliste
ADORIAN Eugénie - Docteur en médecine
ALBALA Guy - Consultant en organisation d'entreprise – Retraité
BARBULESCO Luc - Enseignant – Traducteur
BATHO John - Artiste plasticien
BENADIBA Moïse – Psychiatre
BERG Georget – Retraité
BERGONZO Jean-Pierre – Retraité
BOSS Christian – Président du Syndicat National des Masseurs-Kinésithérapeutes Objectif Kiné
BRUNETTI Maurice – Ecrivain
BUENO José - Officier de l'Armée de l'Air – Correspondant de presse
CADUC Sandrine - Attachée d'ambassade
COHEN Henri - Directeur commercial
ELBAZ Françoise - Maître de Conférences en Communication et Sciences de l'éducation – Retraitée
FAUCHER Claude - Chef d'entreprise – Publicité
FENTON SERFATY Maguy - Professeur de lycée
FERRA Danielle – Directrice
GARCIA Gérard - Association AAALGERIANIE (33 Bordeaux) – Proviseur
GHRENASSIA Jean-Claude - Directeur artistique
GOZLAN Lucien – Retraité
HUTT Barbara - Metteuse en scène théâtre
KODSI David - Producteur de films
LANCRY Roger - Président PTT Var
LANGNAS Bernard - Relations publiques dans l'immobilier
LASSEY Sewa-Welli - Juriste – Contrats internationaux
MARX Gérard - Spécialiste du commerce international – Retraité
MARX Mathilde – étudiante d’histoire contemporaine (Université d’Aix-en-Provence)
MERENTIE Claude – Retraitée
MERENTIE Robert - Ingénieur – Retraité
MOLINAS Jean-Yves
MONOT Jean-Yves - Retraité – Compagnie maritime
MREJEN Aurore - Monteuse de cinéma
MREJEN Jean-Jacques - Directeur Photo
MUNERA Yves - Médecin interniste
OBADIA Louis - Docteur en chirurgie dentaire
RIPOLL Hubert - Psychologue – Professeur des Universités
SAMOUN Marlène – Chanteuse
SBERRO Josiane - Retraitée de l'Education Nationale
SEBBAN Alexandre - Consultant en patrimoine
SELVA Antoine - Metteur en scène
SPORTISSE Lucien - Professeur en classe préparatoire aux Grandes Ecoles
SZLAKMANN Charles - Ecrivain – Dessinateur de presse
TENINGES Claire – Enseignante
TORANIAN Ara - Rédacteur en chef de Nouvelles d'Arménie Magazine
TOUFEKTSIAN Albert - retraité
NGHI Tran - Coordinatrice Fédération des Pays Asiatiques pour les Droits de l'Homme
TUROLLA Anne – Comédienne
VINCENT Jacques – Comédien
ZERBIB Marc – Psychanalyste
GRANDE-BRETAGNE
ARNOLD James - Expert-comptable retraité
ARNOLD Liz - Secrétaire d'école – Retraitée
ISRAEL
ABRAHAMI Elyahou - Né en Oranie – Kinésithérapeute
ABRAHAMI Nicole - Née à Oran – Institutrice
ABRAHAMI Philippe - Né à Oran - Enseignant – Chercheur
ATTIAS Edgard - Ecrivain – Auteur d'ouvrages sur l'histoire d'Oran
BESSIS Jacques - Gérant de sociétés et Expert Immobilier retraité
BOUMENDIL Joseph – Essayiste
CHOURAQUI Sidney - Fondateur de l'Association des Juifs d'Algérie en Israël “ MORIEL ”
MARCIANO Shalom - Négociant d'art
MORALY Sara - Enseignante de théâtre
U.S.A.
CHOUCROUN Pierre – Doctor
CHOUCROUN Richard - CEO Sabino Crystal
GOINS Amy – Phlébologue
GOINS Robert – Informaticien
HODGSON Dominic - Chef de chantier
HODGSON Josette - Professeur de français et d'espagnol
HODGSON Pierre – Ostéopathe
HODGSON Randal - Professeur de mathématiques
HODGSON Richard - Directeur financier
HOPPER Bobbie Jean - Présidente d'une société pour l'éducation des autistes
HUBBELL Amy - Docteur ès-lettres – Professeur de littérature française en Australie
LUCAS Scott – Ecologiste
MAGNIER Agnès - Vice-présidente de Richard's Antiques
MELTZER Paulette - Directrice de communication
MOORE Stephen - Ingénieur Industrie automobile
MUNERA Gérard - Executive Chaiman
TABISZ Dorma – Photographe
TAYLOR Ellen – Généalogiste
TURNER Kirsten – Esthéticienne
TURNER Trevor – Infirmier
WESSON Linda - Expert Affaires Etrangères
WILLIAMS James – Géologue
ZERBIB Frederic - Avocat