1.4 - "L’AVEU" - Mauriac cite Fouchet : " Là j’ai osé..."

II - Un assassinat d'Etat : le grand silence - Le cynisme ou la raison d'Etat.

Christian FOUCHET le 28 octobre 1969 : « En mars 1969, je fais valoir au Général qu’il perdra son référendum parce que les maires et les notables de province feront voter « non ». Le Général est alors décidé : il renonce au référendum. Il voit DEBRÉ et lui fait part de sa décision. DEBRÉ l’approuve.

Et quelques jours plus tard, sous l’influence de COUVE de MURVILLE et de TRICOT , il revient sur sa décision et nous apprenons que le référendum aura lieu."

"J’en ai voulu au Général de m’avoir limogé au lendemain de mai 1968", poursuit FOUCHET. - C’était une faute politique. Il m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre" :
"Vous n’avez pas osé faire tirer."
"J’aurais osé s’il l’avait fallu" lui ai-je répondu. "Souvenez-vous de l’Algérie, de la rue d’Isly . Là, j’ai osé et je ne le regrette pas, parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise."

 

Vilénie et flagornerie

 

Jean MAURIAC : L’après De Gaulle
notes confidentielles 1969 - 1989
Fayard, 2006, page 41
présenté et annoté par Jean-Luc Barré

 

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