3.2 - Bilan de Jean-Claude TERRASSE

IX - Bilans tragiques - Données chiffrées - victimes militaires

MILITAIRES Effectifs - Pertes - Morts au combat - Morts d'accident - Morts de maladie - Disparus
d'après Jean-Claude TERRASSE

EFFECTIFS

Algérie : 1.419.125 =           317.545 d'active (1)
1.101.580 appelés                    Total : 1.419.125 (2)

Tunisie : 165.049 =              43.792 d'active
121.257 appelés

Maroc : 163.753 =              43.590 d'active
120.163 appelés


PERTES

Algérie :          23.196 tués et  660.188 blessés

Tunisie :               665 tués et      3.408 blessés

Maroc :              1.247 tués et     7.041 blessés

Total A.F.N.  : 25.108 tués et    70.367 blessés

Sur les 23.196 morts de l'armée française en Algérie de 1954 à 1962, les appelés ou rappelés représentent 11.913 victimes, soit 51,36 %


MORTS AU COMBAT EN ALGERIE
5.605  active               7.359 appelés             Total : 12.954

MORTS D'ACCIDENT
4.595  active               3.462 appelés             Total :  8.057

MORTS DE MALADIE
621  active                      564 appelés            Total :  1.185

DISPARUS
462  active                      538 appelés            Total :  1.000

Seulement par rapport à l'effectif ayant servi en Algérie, sur les 317.545 militaires d'active(1) ou de carrière, les morts atteignent un pourcentage de 3,55 contre 1,08 pour les appelés, rappelés et maintenus, s'élevant à 1.101.580 hommes. Le ratio est là !

Sur le total général des personnels, toutes catégories confondues, ayant participé au conflit algérien de 1954 à 1962, à savoir, 1.419.125 (2) les pertes sont de 1,63, pourcentage supérieur de 0,55 point à celui des appelés et rappelés mais inferieur de 1,92 point à celui de l'active.

La voici donc cette sacrée vérité, même si elle déplait à certains responsables et adhérents de la FNACA ! Pourquoi des parlementaires, des élus des collectivités territoriales et municipales la déforme-t-elle ? Dans quel but ? Il est difficile de savoir où ils veulent en venir en violant le décret présidentiel de 2003 et la loi de 2005. Pour beaucoup, ce n'est, dans leur esprit, que le seul souci électoral du futur.

 

Retour Sommaire

Informations supplémentaires