Pourquoi ne me le dis-tu pas, Mary ? L'eau ne te fera pas de mal. Son cœur sebrisa, les larmes lui montèrent aux yeux et elle se mit à détestertout le monde en général et Tom en particulier. La classe, ce jour-là, durait de neuf heures à dix heures et demie ; puis l'on assistait au service divin. Dès qu’il se futhabillé, sa cousine « vérifia » sa tenue, lui boutonna saveste jusqu’au menton, lui rabattit son large col de chemise surles épaules, le brossa et le coiffa d’un chapeau. Elle en fut d’abord surprise, puis un peu inquiète etfinalement, s’étant rendu compte d’où provenait l’indifférence deson ami, elle fut mordue par le serpent de la jalousie. Tel était le grand secret de Tom. ›Retrouvez toutes nos séquences sur le site www.cercle-enseignement.com Les aventures de Tom Sawyer / Mark Twain 1 Séance 1 › Entr er dans la lecture p. 2 Séance 2 › Un enfant pas comme les autres p. 3 Séance 3 › Du jeu à la véritable aventure p. 5 Séance 4 › Rêves d’aventures p. 7 Séance 5 › Mystèr es en˜ n résolus p. 9 Séance 6 › V ers de nouvelles péripéties p. 11 Les petites filles se distinguèrent de mainte façon ; les écoliers mirent une telle ardeur à les éclipser que l'air fut bientôt rempli de boulettes de papier et de sourdes rumeurs. C’est bien, tu esun gentil garçon ! ». Le savoir est la plus belle chose au monde. M. Walters était très digne d’aspect et trèsloyal de caractère. Soudain, au moment où le directeur se résignait, Tom se présenta audacieusement, ses bulletins à la main, et réclama une Bible. Par malheur, Mary s’empara de laserviette. C’était cette idée d’assister à leurs propres funérailles qui avait tant plu à ses frères pirates. Nous utilisons des cookies pour rendre LingQ meilleur. C'était un jeune homme d'une trentaine d'années, très aimé des écoliers, parce qu'il savait les amuser tout en leur donnant d'excellents conseils. Ainsi accoutré, il avait vraiment bonne mine et se trouvait fort mal à l'aise. Apprenez à partir de ce texte et de milliers d'autres comme celui-ci sur LingQ. Soyez convaincu que vous ne regretterez jamais la peine que vous vous êtes donnée pour mériter un prix, car il n'y a rien qui vaille le savoir dans ce bas monde, rien, rien. — Allons, vous me répondrez à moi, une dame ne doit pas vous faire peur, Thomas ? Cette fois, notre héros prit son courage à deux mains et, lorsqu'il reparut, un honorable témoignage ruisselait le long de ses joues sous la forme d'un liquide savonneux. L’agitation, d’ailleurs, avait tenu en partieà un événement assez rare : l’arrivée de visiteurs. Inspiré de la jeunesse de l'auteur et du nom de son ami Tom Sawyer Spivey, c'est un personnage qui est devenu un symbole de liberté dans la culture populaire, mais que Twain a dépeint de manière contrastée et parfois critique. Tom Sawyer et Huckleberry Finn sont deux amis aussi turbulents qu'inséparables. Un écrivain voyageur Samuel Langhorne Clemens, de son vrai nom, naît à Florida, dans le Missouri. Il sortit dans le jardin et posa la cuvette surun petit banc. – Vous ne refuserez pas de me répondre àmoi, n’est-ce pas, mon petit ? Tom rencontre ensuite un garçon avec qui il devient ami. Voyons, vous savez certainement les noms des douze apôtres. Tom s… Les catéchistes imberbes s'évertuaient à maintenir la discipline et se montraient fort sévères. Tante Polly commença par de solidescitations bibliques assorties de commentaires personnels. Lesmaîtres distribuèrent des réprimandes et s’efforcèrent de maintenirune stricte discipline. Tous les camarades de Tom, calqués sur le mêmemodèle, étaient aussi remuants, bruyants et insupportables que lui.Lorsqu’on les interrogeait, aucun d’eux ne savait correctement saleçon et il fallait à chaque instant leur tendre la perche.Néanmoins, ils en venaient à bout cahin-caha et obtenaient unerécompense sous la forme d’un bon point bleu, au verso duquel étaitécrit un passage de la Bible. M. Walters crut devoir se distinguer à son tour, et il remplit le rôle de la mouche du coche avec une activité peu commune. Tom parvint àégratigner le placard avec, et il s’apprêtait à en faire autant surle secrétaire quand il reçut l’ordre de s’habiller pour se rendre àl’école du dimanche. Mark Twain - Les Aventures de Tom Sawyer - Français. Il leur fallait demeurer assis pendant de longues heures, les doigts du pied pressés contre un mur. Peut-être se figure-t-elle que je suis perchédans un arbre et que je tiens un discours aux petits oiseaux(murmures approbateurs dans l’assistance). Une seule chosemanquait à M. Walters pour que sa félicité fût complète :pouvoir remettre une bible d’honneur à un jeune prodige. Ensuite Mary sortit d’une armoire un completdont il ne se servait que le dimanche depuis deux ans et que l’onappelait simplement « ses autres vêtements », ce qui nouspermet de mesurer l’importance de sa garde-robe. Pense un peu. Il rougit et demeura bouche béante. Il n'y a pas de réponse. Les visiteurs s’assirent aux places d’honneuret, dès que M. Walters eut terminé sa harangue, il lesprésenta à ses élèves. L'hypothèse était absurde. — Merci, j'ai mon compte, dit-il à un retardataire qui vint lui proposer un nouveau troc. C’était en somme une sorte de carcan qui l’obligeait àregarder toujours droit devant lui ou bien à se retourner toutentier quand il désirait avoir une vue latérale des choses ou desgens. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela. Ses cheveuxembroussaillés étaient bien peignés et ses mèches boucléesdisposées sur son front avec autant de grâce que de symétrie. Plus d’informations Accepter. Vous débutez bien, et vous irez loin, si vous persévérez. La cuvette fut remplie de nouveau. Recopie les phrases. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. La nature entière resplendissait de fraîcheur et débordait de vie. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 à 13h29. Une immense bibliothèque de leçons audio toutes accompagnées du texte. Ce roman de Mark Twain a été publié en 1876. Chapitre 9 . La contagiongagna les jeunes maîtresses. Sa cousine Marie lui ayant remis une cuvette remplie d'eau et un morceau de savon, il sortit, posa la cuvette sur un banc qui se trouvait près de l'entrée, plongea le savon dans le vase, releva ses manches, versa doucement l'eau sur le sol et rentra dans la cuisine où il se frotta le visage avec la serviette accrochée derrière la porte. Néanmoins, sesparoles manquèrent un peu de conviction car le malheureux pensaitqu’il y avait là un mystère qu’il valait mieux ne pas approfondir.Que ce garçon-là, parmi tant d’autres, eût emmagasiné deux milleversets de la Bible, dépassait l’entendement car sa capaciténormale d’absorption ne devait guère se monter à plus d’unedouzaine de ces mêmes versets. C’estgrâce à la science qu’il y eut et qu’il y a de grands hommes, deshommes dignes de ce nom. Puis il trempa le savon dans l’eau, retroussa sesmanches, vida tranquillement le contenu de la cuvette sur le sol,retourna à la cuisine et commença à se frotter le visage avecénergie, à l’aide d’une serviette. Vous serez un bon citoyen et un grand homme un de ces jours, Thomas, pour peu que vous persistiez. Du même coup, Tom se hissa au niveau dujuge Thatcher et les élèves abasourdis eurent deux héros à admirerau lieu d’un. déclara la dame. — Est-ce que vous avez oublié votre nom de famille, Thomas ? Tom se sentit prêt à danser de joie. Les aventures de Tom Sawyer Mark Twain Le meurtre de Jules César en fait divers et autres contes > Voir tous les ouvrages 1 / À découvrir également. Le gros gentleman était le juge du district, rien de moins — le plus grand personnage que ces enfants eussent encore contemplé. Deux mille versets, çacompte… Et tu ne regretteras jamais le mal que tu t’es donné pourles apprendre. Les Aventures de Tom Sawyer, par Mark Twain. De nombreux autres enregistrements sont disponibles sur www.audiocite.net Vous pouvez participer à ce projet et nous aider de nombreuses autres manières: Mary luidonna un couteau « Barlow » tout neuf qui valait biendouze cents, et la joie qu’il en ressentit l’ébranlajusqu’au tréfonds de son être. De son côté, Tom s'inquiète jusqu'à ce que Muff Potter lui apprenne ce qu'il sait au sujet du trésor du capitaine Kidd. c’est bien ce qui mesemblait. La dame donnait la main à une petite fille que l'on voyait pour la première fois à l'église. Œuvre du domaine public. Le soleil se leva sur un monde en repos et rayonna comme une bénédiction sur la petite ville de Saint-Pétersbourg. En visitant le site vous acceptez nos N’aie pas peur. — Mes enfants, dit-il, je vous demande de vous tenir aussi tranquilles que possible et de m'accorder une minute ou deux d'attention. À la bonne heure, c'est ainsi que l'on doit se conduire à l'école du dimanche. Les visiteurs furent installés à la place d'honneur, et M. Walters s'empressa de les présenter à l'assemblée. Le juge caressa les cheveux deTom, l’appela « mon brave petit » et lui demanda son nom.Le garçon bredouilla, bafouilla et finalement répondit d’une voixmal assurée : – Ah ! Il faut être poli. La classe durait de neuf heures à dix heureset demie et était suivie du service religieux. Aussitôt, il commençaà « faire le paon », pinça ses camarades, leur tira lescheveux, fit des grimaces ; bref se livra à toutes lesfacéties susceptibles, selon lui, de séduire une jeune personne. Une seule chose gâtait l'allégresse de Paul — le souvenir de l'humiliation qu'il avait subie dans le jardin de sa Virginie. To hear audio for this text, and to learn the vocabulary sign up for a free LingQ account. Le monsieur entre deux âges n’était rien demoins que l’un des juges du comté. Il venait de loin, de très loin, de Constantinople, ville qui, aux États-Unis, se trouve à une distance de douze milles au moins de Saint-Pétersbourg. Le juge, flatté de l'impression qu'il produisait, s'efforça de le rassurer ; il posa sa main sur la tête du lauréat, l'appela « mon brave petit homme » et lui demanda son nom. Enfin il pénétra dans l'église avec un essaim d'écoliers endimanchés, gagna son banc et, à peine assis, chercha querelle à son voisin de droite. Il esttrès gentil, ce garçon. Les aventures de Tom Sawyer - Mark Twain - Comme tous les garçons de son âge, Tom Sawyer adore manquer l'école. – Oui, les pauvres. Marie boutonna ensuite sa jaquette, rabattit son vaste col sur ses épaules et le couronna d'un léger chapeau de paille. Dis-le-moi. Il arrivait bien rarement qu'un écolier eût assez de patience pour réunir la quantité de bulletins voulue, de sorte que la remise d'un de ces prix était un événement mémorable. L’église, édificede style très dépouillé, était surmontée d’un simple clocheton enbois de pin et pouvait contenir environ trois cents fidèles quis’asseyaient sur des bancs sans coussins. – Ne t’occupe pas de cela pour le moment.Tu sais très bien que si je t’ai dit que ce serait joli c’est quec’est vrai. Iln’y avait qu’une ombre au tableau de sa félicité : le souvenirde ce qui s’était passé la veille au soir dans le jardin del’Inconnue. — Nous y voilà. Norman Rockwell illustre aussi les romans de Mark Twain (les aventures de Tom Sawyer et d’Huckleberry Finn), réalise des publicités (Coca Cola, Kellog’s…). Ce soir-là, comme tous les soirs, tante Pollyenvoya Tom et Sid se coucher à neuf heures et demie. Lorsqu’il eutterminé, il entra à l’église en même temps qu’une nuée de garçonset de filles bien lavés et fort bruyants. – Non, je ne peux pas. Des outils d'apprentissage révolutionnaires. Les deux objets, offrantentière satisfaction, changèrent de mains ainsi que le bon point.Ensuite, Tom troqua une paire de billes blanches contre trois bonspoints rouges et quelques autres bagatelles contre deux bons pointsbleus. La cuvette futremplie de nouveau et cette fois, prenant son courage à deux mainset poussant un gros soupir, Tom fit ses ablutions. Tom fit appel à toute son énergie pours’enfoncer dans la tête les cinq versets qu’il avait choisis dansle Sermon sur la Montagne faute d’avoir pu en trouver de pluscourts. Lorsque la grande nouvelle fut officiellement proclamée, elle produisit une sensation si vive que l'on aurait entendu voler une mouche. Il se fâcha, disantqu’on l’obligeait toujours à faire ce qu’il ne voulait pas. À peine eut-il aperçu la jeune personne en question qu'il s'efforça de se distinguer en bousculant ses voisins, en tirant tous les cheveux qui avaient le malheur d'être à sa portée, en distribuant des coups de poing à la ronde, c'est-à-dire en faisant ce qu'il fallait pour fasciner une demoiselle de huit ans. Tom sortit de la maison armé d’un baquet de lait de chaux et d’un long pinceau. TWAIN, Mark – Les Aventures De Tom Sawyer, Chapitre-4 (1). Un vrai petit homme. Livre : Livre Les aventures de Tom Sawyer de Mark Twain, commander et acheter le livre Les aventures de Tom Sawyer en livraison rapide, et aussi des extraits et des avis et critiques du livre, ainsi qu'un résumé. Né le 30 novembre 1835 dans le Missouri et mort le 21 avril 1910 dans le Connecticut, Mark Twain est un écrivain, humoriste et essayiste américain. Les jeunes gens de l'époque n'arrivaient pas sans peine à donner à leur chaussure cette courbe élégante et peu commode. Tom réclame son prix.Les garçons crevaient d'envie, surtout ceux qui se reprochaient d'avoir troqué leurs billets contre des trésors que Tom s'était procurés la veille en leur concédant le droit de travailler pour lui. – Ah !

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