le rétablissement de l'équilibre financier du secteur de l'électricité, l'augmentation de la puissance des moyens de production de 1 390. R. Portères, « Mode particulier de plantation de cocotier chez les agnis du Sanwi (Côte d'Ivoire) et de la région d'Axim (Côte de l'or)». Celui-ci connaît effectivement une augmentation globale, en dépit de quelques baisses enregistrées au niveau de la production. La politique de privatisation adoptée dans les années 1990 réduit alors la participation de l'État dans le secteur bancaire. Il s'agit d'une approche totalement informatisée ayant vocation à améliorer la préparation du budget de l'État, à réduire les délais d’exécution des finances publiques ainsi qu'à renforcer la sécurité de la dépense publique en améliorant la transparence des transactions et la communication directe des différents acteurs. Les compagnies d'assurances n'ont pas véritablement souffert de la crise. Certes, la production de cacao injecte d'importants flux financiers dans le circuit économique, distribue des revenus aux paysans, permet à l'État, par le biais de l'impôt, de disposer de marges de manœuvre importantes, alimente la trésorerie des entreprises, permet aux banques d'obtenir des marges bénéficiaires, à la balance commerciale d'être excédentaire et aux avoirs extérieurs de s'accroître. Même si la production du pays remonte à un niveau proche de celle des trente premières années de son indépendance, celui-ci n'est plus, en 2007, que quatorzième producteur mondial, concurrencé puis devancé plus récemment (entre 2004 et 2007) par le Pérou, le Costa Rica, le Nicaragua et l'Ouganda. La Banque mondiales dans son rapport (février 2018) sur la situation économique du pays, soutenait que la Côte d'Ivoire est « aux portes du paradis ». Ceci s'explique notamment par l'absence ou le faible niveau de qualification de ses animateurs et le caractère rudimentaire des équipements utilisés qui génèrent une faible productivité[14]. Pour le garant de la culture ivoirienne, trop de torts ont été faits injustement à la culture car celle-ci souffre de véritables études permettant de montrer toute son importance dans le développement socio-économique de la Côte d'Ivoire. Note sur la situation économique en Côte d’Ivoire 2017-2018 . Le promoteur immobilier Sicogi, détenu à 80 % par l’État ivoirien, a comme ambition de mobiliser les investisseurs internationaux et la diaspora ivoirienne autour d'ambitieux projets qui comprennent non seulement des programmes de logements, mais des centre d'affaires et des centres commerciaux. Le secteur dégage un chiffre d'affaires en hausse de 6,48 % pour un montant de 129,5 milliards de francs CFA. Ce sombre tableau s’explique d’une part, par des problèmes structurels et, d’autre part, par une mauvaise conjoncture liée à la crise politique. Ces marchands recherchent également de l’or, dans des régions essentiellement habitées par les peuples Sénoufos (autour de Kong notamment), Djiminis et Lobi (nord et nord-ouest)[6]. Les industries agroalimentaires, après avoir connu des taux de croissance négatifs de 16,5 % en 2002 et 20,2 % en 2003, enregistrent des taux positifs de 1,6 % et 4,6 % en 2004 et 2005. II-Les atouts humains du développement économique de la côte d’ivoire. Le pays reste cependant un producteur assez marginal d'or, sa production annuelle moyenne étant estimée à 1,5 t[34] très loin derrière les 26 t[35] du Ghana ou les 38 t[36] de l'Afrique du Sud. Le solde global de la balance des paiements est estimé à -0,8% du PIB. Il bénéficie de la part du Fonds monétaire international (FMI), d'un accord de confirmation sur une durée d'une année et pour 82 millions de Droits de tirage spéciaux (DTS). Les principaux clients des produits raffinés ivoiriens sont le Nigeria et les États-Unis. À celles-ci s'ajoute la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) issue de la restructuration et de la transformation de la Bourse des valeurs d'Abidjan (BVA) menée dans une perspective de renforcement de son rôle de pôle financier de la sous-région. La chute des cours des produits agricoles de base survenue à la fin des années 1970 a ainsi provoqué une dépression[16] d'autant plus grave qu'à la faveur du « boum du café et du cacao », la Côte d’Ivoire s’était engagée dans une politique monétaire et fiscale expansionniste appuyée sur les revenus des exportations en forte croissance (principalement ceux gérés par la Caisse de stabilisation). Le port autonome de San-Pédro, lui, dispose de cinq quais de 1 202 m de long, dont 155 m de quai sud et 581 m de quai ouest avec, à l’arrière, trois magasins-cales de 13 800 m2 qui lui permettent d’affirmer sa vocation industrielle[47]. ( Télécharger le fichier original ) par BAH ISAAC KOUAKOU UNIVERSITE FELIX HOUPHOUET BOIGNY DE COCODY - DOCTORAT UNIQUE 2014 : … La CIE a présenté un plan en 10 points pour s'engager dans la réhabilitation et le développement de son parc et de son réseau électrique. Au total, en 2008, avec 50 000 barils par jour en moyenne, la Côte d’Ivoire ne peut être considérée comme un producteur stratégique de pétrole en Afrique comparativement à la Guinée Équatoriale (300 000 barils par jour), à l'Angola (1,5 million par jour) ou encore au Nigéria (2,3 millions de barils par jour)[40]. La production nationale atteint 1,335 million de tonnes en 2003-2004, avec une part de 1,060 million de tonnes destinées aux exportations durant la même période. Le renforcement des réseaux de type Asymetric Digital Subscriber Line (ADSL) a permis de doubler la capacité de connexion et d'assurer une meilleure couverture des villes de l'intérieur du pays[51]. M. Henri, « La Culture du cocotier en Côte d'Ivoire». Depuis la privatisation de cette gestion au profit de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), l’État n’intervient dans le secteur énergie électrique qu’à travers deux structures : la Société de gestion du patrimoine électrique de l’État (SOGEPE) qui gère le patrimoine du secteur et la Société d’opération ivoirienne d’énergie électrique (SOPIE), maître d’œuvre exclusif du secteur énergie électrique[42]. J. Tricard, « Les échanges entre la zones forestière de la Côte d'Ivoire et les savanes soudaniennes». https://import-export.societegenerale.fr/fr/fiche-pays/cote-d-ivoire/presentation-commerce. Le pays doit aussi faire face à de nombreuses violations de ses eaux territoriales par des bateaux de pêche étrangers. la Côte d'Ivoire, dès le début des années 1960 axe sa politique de développement sur l'expansion des exportations de matières premières et la substitution aux importations reposant sur quelques industries. Durant les années 1980, le déficit du secteur public atteint 12 % du PNB et celui du compte d'opérations courantes 17 % du PNB. Si en 2000 la plupart des secteurs industriels enregistrent des taux de croissance négatifs, en 2002 et 2003, l’extraction de pétrole et les mines sont en hausse de 78,3 et 74,8 %, puis de 3,5 et 10,7 % en 2004 et 2005. La maîtrise de la production cacaoyère face à la crise a constitué un avantage considérable dans la structure de la balance commerciale. L’offre largement en deçà de la demande, conduit à un déséquilibre inéluctable et pousse les salaires à la baisse. En 2005, la Côte d’Ivoire compte approximativement 19 800 000 habitants[74]. Selon Eddy Simon, alors directeur général de l’Énergie au ministère des Mines et de l’Énergie : « Le système électrique national connaît en ce moment une diminution de sa capacité de production d’énergie électrique qui se traduit par des difficultés à satisfaire l’ensemble des besoins en électricité des populations »[43]. Tous les aéroports sont sous l'autorité générale de l'établissement public, l’Autorité Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), à l’exclusion des activités relevant de la compétence de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). Les 10 % des plus riches cumulaient 36 % du revenu national contre 20 % pour les 50 % les plus pauvres[79]. Le nombre de Français est ainsi passé de 50 000 à 16 000 des années 1980 au début des années 2000. Un type particulier d’échanges, la traite négrière, fait même son apparition dans les zones du littoral. Par ailleurs, le nord et le nord-ouest du pays sont plus pauvres (plus de 60 %) que le littoral et le sud-ouest (moins de 40 %)[82]. L’aéroport d’Abidjan assure 90 pour cent du trafic et réalise plus de 95 pour cent des recettes du secteur. Elle permet, grâce notamment aux mesures d’accompagnement adoptées par la communauté financière internationale, un taux de croissance positif de 6 % mais seulement pendant deux années consécutives. L’initiative privée comme l’esprit d’entrepreneuriat se sont fortement développés en Côte d'Ivoire. Par ailleurs, elle se classe deuxième toutes catégories confondues, pays à très bas revenu inclus, faisant ainsi mieux que 30 des 31 pays au monde qui avaient un PIB par habitant inférieur à 1 000 dollars début 2012[5]. Rapport national sur le développement humain 2004, Perspectives économiques en Côte d’Ivoire : 8 graphiques pour comprendre les enjeux de l’urbanisation, Place de la France dans l'économie ivoirienne, Les enjeux de la nouvelle croissance ivoirienne, Organisation de coopération et de développement économiques, Perspectives économiques de la Côte d'Ivoire (anglais), Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Général sur les tarifs douaniers et le commerce, Application des mesures sanitaires et phytosanitaires, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Économie_de_la_Côte_d%27Ivoire&oldid=177243782, Pages avec des arguments non numériques dans formatnum, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, raffinage de pétrole, cacao, café, bois et produits en bois, produits alimentaires, boissons, assemblage de camion et d'autobus, textiles, engrais, matériaux de construction, électricité, construction de bateau et réparation, cacao, café, bois, pétrole, coton, banane, ananas, huile de palme, poisson, Pays-Bas 11,8%, Etats-Unis 7,9%, France 6,4%, Belgique 5,8%, Allemagne 5,8%, Burkina Faso 4.5%, Inde 4,4%, Mali 4,2% (2017) (2007), carburants, biens d'équipement, denrées alimentaires, Nigeria 15 %, France 13,4 %, Chine 11,3 %, Etats-Unis 4,3 % (2017), 13,07 milliards $ (est. Le nombre d’emplois est estimé en 2000 à 6 006 190. Les plantations de cacao et café âgées tendent à ne plus être renouvelées à cause de la pression des maladies et de l'épuisement des sols, et sont graduellement remplacée par l'hévéa. Celle-ci concerne un parc automobile estimé à 600 000 véhicules environ, constitué à 75 % de véhicules d’occasion (de seconde main), en raison de la baisse du pouvoir d'achat depuis le début de la crise économique dans ce pays. Elle produit en outre de l'électricité, dont une part est revendue aux pays voisins. Au niveau des organisations internationales, la Côte d'Ivoire devrait présenter sa candidature auprès des programmes américains « Africa Growth and Opportunity Act » (AGOA, exénoration de droits de douanes), « Millenium Challenge Corporation » (MCC, aides aux investissements des pays s'engageant sur des réformes économiques et de bonne gouvernance) et européen « Accord de partenariat économique » (APE, échanges commerciaux et investissements). La dévaluation a permis notamment de favoriser les cultures locales au détriment des importations. L'objectif du nouveau gouvernement est de rejoindre le groupe des pays émergents à l'horizon 2020. La gestion de la production et de la distribution de l’électricité relevait au départ de la structure d'État Énergie électrique de Côte d’Ivoire (EECI). L’initiative privée est encouragée et supporté par des organisations spécialisées telles que la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (FIPME). La Côte d'Ivoire commerce avec tous les pays du monde et accueille en son sein une large mosaïque de cultures et de nationalités. Naturellement après la crise politico-militaire de ces dernières années, la Côte d'Ivoire est particulièrement touchée dans son industrie touristique perturbée par la scission qu'a connu le pays et par l'affaiblissement de son rôle de carrefour régional[45]. Le premier programme d'ajustement structurel (1981-1983) vise à redresser la situation financière extérieure et à créer les conditions d'une reprise de la croissance économique. En 1960, la Côte d’Ivoire décide de ne pas se limiter à l’exploitation et à l’exportation des produits bruts du secteur primaire et de développer aussi le secteur de l’industrie. EVCI conduit les enquêtes et mesure l’impact des actions sur les conditions de vie des habitants. Malgré tout, le gisement de Tortiya a constitué à son époque la principale ressource minière du pays[28]. J. Chateau, Recensement des activités commerciales, artisanales et des services de l'agglomération abidjanaise, Ministère du Plan, Abidjan, 1967, 811 p. « La balance commerciale de la Côte d'Ivoire», Bulletin mensuel de la Chambre de Commerce dela République de la Côte d'Ivoire, n°7/8 juillet-août 1969. Accueil; Monde; En Côte d’Ivoire, la croissance ne profite pas à tous. Par exemple, dans le domaine de la santé, le taux d'accès aux services, a indiqué Kaba Nialé, est passé de 44% au début de la décennie à 69% à ce jour. Pour aider à combler le déficit en produits halieutiques, la Côte d’Ivoire conclut des accords de pêches et de coopération avec l’Union européenne et la Guinée-Bissau mais elle importe aussi des produits de pêche auprès du Sénégal et de la Mauritanie. Le reste de la population consomme l’eau de puits privés, celle distribuée par des vendeurs d’eau informels, ou encore celle des rivières ou autres sources d’eau non hygiéniques. L'ensemble de ces entreprises contribue à réduire le taux de chômage du pays. La « pluie de milliards »[N 7] (le volume exceptionnel des crédits d’accompagnement) a plutôt favorisé la mauvaise gouvernance. La CEDEAO, pour sa part, a constitué 25 % des échanges cumulés, soit 1 308 milliards de francs CFA, avec une balance commerciale excédentaire pour la Côte d'Ivoire de 236 milliards de francs CFA. La Côte d'Ivoire reste donc, l’un des pays les plus pauvres de la planète et également une contrée fragile sur le plan social. En 2012, le taux de croissance est de 9,8 %[26]. Depuis, la courbe d’investissement fléchit. L'indice de pauvreté atteint 37,2 % en 2018 . La compagnie nationale Air Ivoire développe pour sa part, une politique commerciale axée sur le développement de ses lignes vers les pays de l’Afrique de l'Ouest et vers la France. Les inégalités restent très marquées, et se sont accentuées en 2002. À l’instar de tous les pays, la Côte d’Ivoire, doit faire face à de nombreux problèmes environnementaux dont les causes sont complexes. Le groupe Esso-Shell est à l'origine de la découverte de ce pétrole et de ce gaz exploitables. D'ici 2015, la société « Abidjan Terminal » mettra en œuvre six nouveaux portiques de parc et 4 nouveaux portiques de quai. Sa bonne performance est illustrée, en partie, par la forte hausse des valeurs enregistrée. C’est le premier port thonier d’Afrique. La monnaie du pays est le franc CFA, dont la parité avec l'euro est fixe (1 euro = 655,957 francs CFA). Elle est estimée à environ 1 500 000 personnes[73] dont 127 000 dans la seule Île-de-France[72] auxquels s'ajoutent ceux des autres villes françaises, des autres pays d'Europe (Belgique, Suisse, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie...), et ceux d'Amérique du Nord (Canada, États-Unis). Celle de la Société africaine de plantations d'hévéas (SAPH) est passée de 5 400 francs CFA en décembre 2005 à 12 800 francs CFA en décembre 2006 soit une progression de plus de 137 %[62]. B. GUEU LIENS PROMOTIONNELS Avec la fin de la période trouble qui a suivi l'élection présidentielle controversée de 2010, l'activité du secteur de la construction et du BTP devrait repartir à la hausse, d'autant plus que de nombreuses réparations doivent être faites, que des investissements industriels (port, routes, réseau électrique, réseau ferré...) sont prévus et que le déficit structurel de logements est évalué 500.000 dans l'ensemble du pays. Cette tendance devrait se maintenir en 2006[22]. La présente étude est réalisée en vue de la participation de la Côte d’Ivoire à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (Rio +20). Il prévoit l’appel d’offres ouvert sans présélection, l’appel d’offres ouvert à présélection des participants, l’appel d’offres restreint, l’appel d’offres avec concours et le marché de gré à gré[70]. Toutefois, malgré son importance en termes d'emplois, le secteur informel ne représente qu'une part relativement faible dans le produit national. La présente étude est réalisée en vue de la participation de la Côte d’Ivoire à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable (Rio +20). L’économie de la Côte d'Ivoire, avec un PIB par habitant qui s'élève à 2 286 USD en 2019 fait partie des économies en voie de développement. Au 78e rang des pays d’accueil des stocks d’IDE dans le monde, le pays – jusqu’en 2002 – ne faisait pas partie des États africains les plus affectés par le recul global des Investissements directs étrangers, selon la CNUCED. Cette embellie économique ne se traduit cependant pas par une réduction de la pauvreté, dont le taux s’élevait toujours à 47 % en 2017 (malgré l’objectif du président ivoirien de le réduire de moitié). Ces exportations ont progressé de 38 % en volume, et 64 % en valeur. J'ai besoin d'une introduction, développement et conclusion de se sujet: L'eau dans le développement économique de la côte d'ivoire Le 19/03/2019 à 21h30 J'ai besoin de la dissectation sur l'eau dans l'economie ivoirienne La Côte d’Ivoire occupe, à l’échelle mondiale, la place de premier producteur de cacao (1,404 million de tonnes, campagne 2003-2004) ; elle est troisième en ce qui concerne la noix de coco ; par contre la culture du café a largement périclité (154 000 t, campagne 2003-2004) et le pays n'est plus que 14e producteur mondial, très loin derrière le Brésil et le Vietnam. La téléphonie fixe est dominée par Côte d’Ivoire Télécom, société à participation financière de l'État ivoirien dont la gestion est assurée par France Câbles et Radio, filiale de France Télécom. Le taux de croissance moyen reste élevé (plus de 6,8 %) pendant les quinze premières années de l'indépendance du pays (1960-1975). Toutefois, à partir du XVe siècle, elle entre dans une phase mercantiliste[N 1] au contact de nombreux commerçants mandés d’origine soudanaise, attirés par la kola produite dans les régions Toura, Dan, Mahou, Bété, Gouro et Anno (zones forestières des centre-ouest et nord-ouest de l'actuelle Côte d'Ivoire)[6]. Mais le coût social est élevé avec notamment une augmentation du chômage. Il en a découlé un accroissement de la masse monétaire de 12,1%. Il sert au trafic international avec les pays voisins (Ghana, Liberia, Mali, Burkina Faso...) mais également à la circulation nationale[22]. Julien, Gnonbo, « Le rôle de la femme dans le commerce précoloniale à Daloa». Ce changement de parité du franc CFA par rapport au franc français s'inscrit dans une stratégie plus globale visant, par une série de réformes structurelles, à recentrer l'action de l'État ivoirien sur des missions de régulation, de contrôle et de sécurisation[N 6] pour améliorer les performances du secteur public et favoriser les activités du secteur privé[19].Les programmes d’ajustement structurel (facilité d'ajustement structurel renforcé 1994-1996), mis en place dans cette perspective, par des partenaires extérieurs comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, conduisent à l'adoption par le gouvernement de mesures drastiques de restriction budgétaire en vue du redressement économique[20], sans grand succès[21]. L'agriculture, l'élevage et la pêche jouent un rôle majeur dans l'économie du pays et constituent le moteur de la croissance économique. Occupant en 2007, 66 % de la population active et contribuant à hauteur de 70 % aux recettes d'exportation, l’agriculture affirme sa primauté dans l’activité économique de la Côte d'Ivoire[22],[52]. Le SIGFIP devrait permettre, au surplus, de dégager plus facilement tous les états et tous les agrégats en liaison avec le Trésor public qui réalise ses travaux sur un autre logiciel spécifique à la comptabilité. Le pétrole brut (avec 20 % des importations totales) demeure le premier poste d’importation du pays. « Côte d'Ivoire. Aussi, pour mieux bénéficier des gains de valeur ajoutée liés à la transformation du pétrole brut, l'État ivoirien importa, à partir de 1965, des quantités de plus en plus importantes d’hydrocarbures, traités intégralement par la Société ivoirienne de raffinage (SIR) créée en octobre 1962 et ayant une capacité de raffinage de 3 500 000 tonnes par an, soit 70 000 barils par jour[37]. Le marché ivoirien des assurances emploie environ 2 200 personnes et représente un tiers de celui de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA) qui regroupe 14 pays africains appartenant tous à la zone franc. Ministère de l'information (Radiodiffusion-Télévision ivoirienne), élevage porcin (la Coupe nationale du progrès, fasc. En 2002, le taux de chômage représente 6,2 % de la population active, soit 402,274 chômeurs sur une population active de 6 502 115[76]. Le taux de change réel du pays, reposant sur un taux d'inflation nettement supérieur à celui de ses partenaires, s'est trouvé surévalué ruinant la compétitivité de l’industrie nationale. Il est confronté à la forte baisse des investissements étrangers directs, à la réduction de manière drastique des activités de nombreuses entreprises ainsi qu'à l'abandon pure et simple du pays par d'autres sociétés dans l’attente de la résolution définitive de la crise[45]. 31 décembre 2017). La Bourse enregistre une forte croissance des transactions en dépassant le niveau record atteint en 1999 avec 64 milliards de francs CFA de transactions. Pour l'aéroport d'Abidjan, dénommé aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, les statistiques établies en 2005 indiquent 14 257 mouvements commerciaux (arrivées et départs), 745 180 passagers commerciaux (arrivées, départs et transit) et 12 552 tonnes de fret commercial. La part de ce secteur dans le PIB passe en effet de 21 % en 2000 à 12,4 % en 2005[58]. Toutefois, fort des signes de vitalité et d’opportunités de diversification montrés par l’économie ces dernières années, le pays cherche à séduire les investisseurs, en améliorant l’environnement des affaires. L'indice de pauvreté en Côte d'Ivoire (proportions de personnes en dessous du seuil de développement humain admis) atteint 40,3 % en 2004, mettant le pays au 92e rang de 108 pays en développement. En 2008, la Côte d’Ivoire reste cependant le seul pays sous embargo de l'ONU pour l'exportation du diamant en raison de la crise que connaît ce pays[32],[33]. Le cheptel national composé de bovins (1,346 million), de petits ruminants (2,121 millions) (ovins et caprins), de porcins (300 000), ainsi que de volailles (27,290) millions ne peut seul couvrir les besoins de la consommation nationale aussi le pays doit-il recourir à des importations de viande. Confortée par cette réunification du pays d'une part, la réhabilitation des infrastructures publiques en cours ainsi que le retour progressif de la confiance du secteur privé d'autre part, l'économie ivoirienne enregistre depuis 2007, une légère reprise ; mais la situation reste encore globalement fragile[22]. Y. Frémond, La sélection du cocotier à l'IRHO, dans Colloque sur les priorités de la recherche agricole dans le développement économique de l'Afrique. La France demeure le premier partenaire commercial du pays. Inaugurée en 1951, la zone portuaire d'Abidjan s’étend sur 770 hectares. Les exportations de produits pétroliers (dont le pétrole brut) retrouvent ainsi, en volume et en valeur, leur niveau de 2000, en totalisant près de 15 % des exportations du pays, soit 640 357 milliards de francs CFA. « Rôle du commerce dans l'économie ivoirienne. Par ailleurs, les salaires des fonctionnaires font l’objet d’un blocage et ceux du secteur parapublic, d’un réalignement à la baisse. L’indice de développement humain de la Côte d’Ivoire de 0.47 positionne le pays 180ème rang sur 190 . D'une manière générale, l'économie précoloniale s'ajuste aux nouvelles exigences du XIXe siècle dont celles de la colonisation du pays qui porte déjà les germes de la désorganisation de l’agriculture traditionnelle et de l’émergence de nouveaux partenaires commerciaux. Ce qui permit au pays de devenir le pays le plus riche de toute l'Afrique de l'Ouest, avec un PIB par habitant de 2 286 dollars fin 2019, devant deux pays particulièrement riches en richesses naturelles que sont le Nigeria (pétrole) et le Ghana (pétrole et or)[5]. À côté de cette expérience qui constitue la plus importante opération de production de diamant en Côte d’Ivoire, et parallèlement à elle, se développent d'autres travaux d’exploitation de gisement dans la région de Séguéla. Ce secteur créateur de richesse[N 9], utilise une importante main-d'œuvre et se révèle, en conséquence, distributeur de revenus. Il est accompagné d'un rééchelonnement de la dette extérieure ivoirienne à hauteur de 275 millions de dollars sur une période de neuf ans avec quatre ans de différé. La situation du marché du travail en Côte d'Ivoire est proche de celle des pays de l’Afrique subsaharienne. L’économie de la Côte d'Ivoire est caractérisée à l’origine et durant de nombreux siècles par la recherche de l’autosubsistance. Ces produits phares ont connu des fortunes diverses. J. Brinon, et E. Perrin, L’élevage porcin en Côte d'Ivoire. Rapidement, le rythme annuel de construction de logements devrait monter à 40 000 dont la moitié à Abidjan. La production de gaz quant à elle s’établit à 1 742,3 millions de m³. Le réseau du téléphone fixe qui compte en 1997, 115 214 lignes passe dès 2003, à 330 000 lignes, soit à peu près trois fois sa taille et, sur la même période le nombre total des abonnés de tous les réseaux, lui, est multiplié par douze[N 8]. Le prix d’achat du cacao au producteur a chuté de 688 francs CFA en 2002-2003 à 207 francs CFA le kg en 2003-2004, du fait de la baisse des cours mondiaux et de la spéculation pratiquée par les acheteurs-exportateurs. Comme bien des secteurs, le tourisme constitue dès les années 1960 l'un des axes majeurs de la politique de développement économique mise en place par les pouvoirs publics ivoiriens. Ainsi, un programme de délestage temporaire est mis en place, prenant en compte les priorités suivantes : Mais on constate que cette crise énergétique gangrène l'économie nationale en provoquant l'arrêt des machines dans l'outil de travail industriel, obligeant les entreprises à mettre en place des programmes de chômage structurels et investir davantage dans l'achat de groupes électrogènes.