4.2 - 1er novembre 1954 - La Toussaint rouge

III - Histoire et récits - De 1945 à 1962 les évènements  

La Toussaint rouge est le nom donné à la date du 1er novembre 1954.

Le FLN commet pour la première fois une série d'attentats, 70 attentats un peu partout dans le pays mais surtout dans les Aures et en Kabylie. (Le FLN a commis l'erreur de choisir la date de la fête de tous les Saints et non celle du Jour des Morts.  S.Gautier).

 

Un tract fait connaître l'exigence inconditionnelle du FLN soit l'indépendance de l'Algérie, nom donné par la France à cet ensemble de départements.

Le 5 novembre, François Mitterand, ministre de l'Intérieur, déclare en commission : "La seule négociation , c'est la guerre", en fait il s'agit de maintien de l'ordre.

Il déclare le 7 novembre : "L'Algérie c'est la France et la France ne reconnaîtra pas chez elle d'autre autorité que la sienne. Chaque jour verra l'autorité de l'État s'affirmer davantage et le statut de l'Algérie entrera de plus en plus dans les faits".

Le 11 novembre il déclare à la tribune de l'Assemblée nationale :"il se trouve que l'Algérie c'est la France parce qu'il se trouve que les départements de l'Algérie sont des départements de la République française".

Le 12 novembre Pierre Mendès France, Chef du Gouvernement, déclare :" On ne transige pas lorsqu'il s'agit de défendre la paix intérieure de la nation, l'unité, l'intégrité de la République. Les départements français d'Algérie constituent une partie de la République française. Ils sont français depuis longtemps et d'une manière irrévocable".

Parmi les morts de la Toussaint rouge :

- Ben Hadj Sadok, caïd du douar M'Choubeche  et

 

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Mariage de Guy et Jeanine MONNEROT

- Guy Monnerot, instituteur de Limoges. Son épouse Jeanine, institutrice est blessée. Lors de l'attaque de l'autocar qui les transportaient à leur première affectation. Ils étaient mariés depuis deux mois.

Lorsque les terroristes arrêtent le car dans les gorges de Tighanimine, dans les Aures, ils font descendre le caïd M'chouneche Hadj Sadok puis ils font descendre un couple d'instituteurs, les Monnerot. Le caïd va s'interposer, va prendre leur défense. Il tente de prendre son arme. Une rafale le tue, tue Guy Monnerot mais sa femme sera seulement blessée. Hadj Sadok était sous-officier de l'Armée française.


- Haroun Ahmed Ben Amar, agent de police de Dra el Mizan

- Georges Samuel Azoulay, chauffeur de taxi à Oran

- François Braun, garde forestier près de Saint Denis du Sig

- Laurent François, 22 ans de Picard près de Mostaganem.  A peine libéré du service militaire. Il est attaqué par un groupe de rebelles devant la gendarmerie de Cassaigne

- Pierre Audat, soldat à Batna

- Eugène Cochet, brigadier-chef à Batna

- André Marquet, soldat à Kenchela

- Lieutenant Roland Darnault, à Kenchela et deux spahis à Kenchela

 

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