6.15 - Plainte du Cercle algérianiste national contre Emmanuel Macron - 21 février 2017

2 - Témoignages :

- Baron Louis de Condé

 

Baron Louis de CONDÉ
LE MANOIR DU PLAIX
52 route de Saint Pourçain
03110 CHARMEIL

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                                                                                                                                     Charmeil, 2 mai 2017

Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel MACRON

J’apprends que vous avez cité mon nom, en précisant que je suis un ancien terroriste, que j’ai voulu tuer le président de Gaulle au Petit-Clamart, & que j’appartiens au Front national.

Vous avez donc violé la loi d’amnistie dont j’ai bénéficié en 1968. Ce n’est pas nouveau. Avant chaque élection depuis plus de 20 ans, les journalistes hostiles au Front national s’emparent d’un sujet dont certains lecteurs sont friands, pour influencer les électeurs. Défendu par Maitre Wallerand de Saint-Just j’ai gagné un procès contre le Nouvel Observateur & François Caviglioli ; défendu par Maître Gilbert Collard, j’ai perdu un procès contre la chaîne parlementaire & Myriam Enkaoua.

Mais c’est la première fois, à ma connaissance, qu’un candidat à l’élection présidentielle évoque la question. Faut-il donc qu’il ait bien peur d’être battu sur le fil par la présidente du Front national pour s’abaisser à ce point.

Je lui donne quelques informations.

J’ai participé à l’attentat dit du Petit-Clamart & je regrette notre échec. J’ajoute qu’un million de Français d’Algérie, les Pieds-noirs, & plusieurs milliers de supplétifs, les harkis & moghaznis, ceux, en très petit nombre, qui ont échappé au massacre, ont regretté eux aussi notre échec. Certains me le reprochent encore.

J’ai adhéré au Front National en novembre 1982 entre les mains de Jean-Marie Le Pen au cours d’une journée d’Amitié française ; je fus élu membre du Comité central au Congrès de Nice & de nouveau aux congrès de Bordeaux & de Lyon. J’ai exercé des responsabilités dans mon département & fus candidat à toutes les élections pendant plusieurs années. Mais depuis le changement à la tête de mon parti, j’ai été déchargé de mes fonctions.

S’adressant récemment à un autre terroriste, le Président Bouteflika, en pays maintenant étranger, pour grappiller quelques voix d’électeurs fraîchement naturalisés, vous avez accusé les colonisateurs de crimes contre l’humanité & d’actes de barbarie. J’ose donc espérer que vous n’aurez pas un seul vote des dépatriés & de leurs familles.

Je joins à ce courrier quelques photographies tirées de l’ouvrage « Aspects véritables de la rébellion algérienne » que j’ai lu à l’âge de 18 ans & qui motiva mon engagement dans l’armée française, la Brigade des parachutistes coloniaux, la Légion Étrangère, puis l’OAS. J’ai envoyé récemment ces illustrations au journaliste Ruquier & à son associé un certain Moix. Vous saurez ainsi où se trouve la Barbarie ; peut-être comprendrez-vous que les combattants du prétendu État islamique sont les héritiers directs des fellaghas.

Je voterai donc contre vous & je conseille aux patriotes français d’en faire autant.

Vous avez nié l’existence d’une culture française. Ayant terminé en prison une licence d’histoire & d’histoire de l’art, je me sens l’héritier d’une culture française, qui à la suite des cultures grecque & latine a atteint l’universel. En outre dès l’âge de 10 ans, j’avais appris que la Guyane est un département français.

J’ai profité de mes loisirs forcés à Fresnes pour composer des poèmes adressés à la jeune correspondante qui devint ma femme & mère de nos enfants, mais surtout à la tragédie vécue par l’armée & tout un peuple. Je vous en livre deux : « La ballades capitulards » & « La ballade de ceux qui n’oublient pas ». J’ajoute celui consacré au Marécal Pétain, qui sauva trois fois la France en 1916, 1917 & 1940.

Peut-être, si la France existe encore au siècle prochain, seront-ils lus comme on lit aujourd’hui les œuvres de poètes assassinés, André Chénier, Jean-Antoine Roucher & Robert Brasillach...

Peut-être la postérité se souviendra-t-elle que le Général-Président est arrivé deux fois au pouvoir par la guerre civile, ce qu’il a lui-même avoué dans plusieurs entretiens à ses courtisans. Je rappelle, que ce Dictateur avait dit, solennellement : « Moi vivant, le drapeau FLN ne flottera jamais sur Alger ». … Il flotte aussi maintenant sur Paris…

PS Comment jugera-t-on dans le futur Emmanuel Hollande, celui qui veut accélérer l’immigration, clandestine comme légale, permettant ainsi l’islamisation de la France ?

 

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