3.11 - La Légion Étrangère

III - Histoire et récits - L'armée d'Afrique

LA LEGION ÉTRANGERE

1 - La Légion étrangère est une formation militaire française créée en 1831 par Louis Philippe 1er, dernier roi de France (1773 - 1850 - Nommé Duc d'Orléans en 1793) 

a)
Le 9 mars 1831 une loi créait donc la Légion étrangère, destinée à être employée hors du territoire continental du Royaume.
b) Éditorial de Jean-Luc MESSAGER
c)"La Légion étrangère et la guerre d'Algérie 1954-1962" -  Hors-Série du magazine "Légion étrangère" rédigé par Jean BALAZUC - août 2012

2 - LEGIO PATRIA NOSTRA - La Bataille de Cameron


3 - Olivier GAGEAN nous raconte Cameron en images - Paris 2006 - Cameron Aubagne 2009 - Cameron Calvi 2010 - Cameron Marseille 2012 - Cameron Aubagne 2013

 

 

 

 

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1 - La Légion étrangère est une formation militaire française créée en 1831 par Louis Philippe 1er, dernier roi de France (1773 - 1850 - Nommé Duc d'Orléans en 1793) 

Cette formation est composée de volontaires en majorité étrangers

a) Le 9 mars 1831 une loi créait donc la Légion étrangère, destinée à être employée hors du territoire continental du Royaume.

Cette première Légion, composée initialement des hommes de la Légion de Hohenlohe et des régiments suisses de la Restauration fut cédée à l'Espagne en 1835.

En janvier 1837, une nouvelle Légion étrangère est constituée. Elle est forte de deux régiments en 1840

(Rappel : en 1816, le 2e régiment étranger de la Grande Armée qui était devenu "Légion étrangère royale", prend le nom de "Légion de Hohenlohe" du nom de son chef, le prince Louis Aloy de Hohenlohe".  En 1821, il devient "le régiment de Hohenlohe". Il est dissous en 1831 en même temps que les régiments suisses)

A sa création, la Légion Étrangère repend à son compte une partie des traditions de l'unité. En 1830 la cadence du pas des régiments de l'Ancien régime est lente, en particulier au régiment de Hohenlohe cet ancêtre de la Légion. Cette tradition est conservée et donne ainsi le "pas Légion".

De 1954 à 1962, retour en Algérie

Avant même que ne cessent les hostilités en Indochine, les premiers troubles apparaissent en Afrique du Nord. La Légion combat d'abord au Maroc et en Tunisie. En Algérie ensuite, où elle inflige de sévères pertes aux bandes rebelles. Malgré les résultats militaires des opérations, l'Algérie deviendra algérienne et les légionnaires devront quitter cette terre sur laquelle, cent trente ans plus tôt, leurs aînés avaient débarqué.

 En 1962, le monument aux morts et la Maison Mère quittent Sidi-Bel-Abbès pour être implantés à Aubagne

 

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Sidi Bel Abbes - Le Monument aux Morts de la Légion Étrangère et la cour de la caserne

 

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Sidi Bel Abbes

 

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Sidi bel Abbes

 

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AUBAGNE

 

 

b) Éditorial de Jean-Luc Messager

À Sidi-Bel-Abbès, son sanctuaire, non loin du Musée du Souvenir où sont rassemblées les reliques recueillies sur mille champs de bataille, quatre guerriers en armes montent jour et nuit une garde inlassable.

Ces quatre légionnaires veillent autour du monument élevé à la mémoire de tous leurs camarades morts au combat, de tous ceux qui, fidèles à une discipline librement consentie et dans le respect de la parole donnée, sont devenus « fils de France, non par le sang reçu mais par le sang versé  ».

Ainsi s’exprimait le Maréchal Juin, le 15 novembre 1957 en préfaçant la deuxième édition du Livre d’Or de la Légion étrangère.

Oui, l’Algérie fut le berceau de la Légion étrangère après que cinq bataillons furent envoyés à Alger, Bône et Oran dès la fin de 1831. Peu à peu, cette terre de conquête deviendra d’élection avec Sidi-Bel-Abbès comme épicentre, les légionnaires forgeant avec leur sueur et leur sang, un ailleurs lointain qui deviendra leur.

Au rythme de l’Histoire, ils y viendront, reviendront et finiront par en partir un jour sombre de septembre 1962 quand les dépouilles de général Rollet, du prince Aage de Danemark et du légionnaire Zimmerman, dernier tué à l’ennemi, s’en iront reposer en terre provençale.

Des képis blancs, épars entre Mers-El-Kébir et les sables sahariens, prolongeront la présence légionnaire en Algérie jusqu’en 1968. En quittant l’Algérie, la Légion est revenue de loin. Cette terre qui l’avait vue naître, qu’elle avait contribué à conquérir, qu’elle avait farouchement aimée a failli être son tombeau.

La Légion est repartie.

À l’aventure et au combat.

Elle s’est forgée un autre ailleurs, mais toujours sous la garde de ses quatre légionnaires qui veillent jalousement sur leurs innombrables camarades, debout pour l’éternité.

 

Sidi bel abbes1 

 

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Complètement à gauche Jean PAYAN oncle maternel de Simone Gautier

 

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En Algérie

 

 

Quartier-Vienot

Quartier VIENOT - Route de la Légion - Aubagne

 

  c) "La Légion étrangère et la guerre d'Algérie 1954-1962" -  Hors-Série du magazine "Légion étrangère" rédigé par Jean BALAZUC

Mercredi 29 août 2012

Le premier hors-série du magazine Légion étrangère, histoire, patrimoine et traditions vient de paraître sous la plume de Jean Balazuc, polytechnicien, président de l’Union des Anciens Combattants de EDF-GDF et président délégué de la fédération André Maginot ; Né à Birmandreïs, dans le département d’Alger, il a participé à la guerre d’Algérie comme chef de section au 1/7° RAAC puis au 3° RPC.

Avec ce travail chronologique, il livre une somme importante d’événements qui permettent de mieux comprendre le conflit algérien.

L’intégralité des droits d’auteur est reversée à l’Entraide Légionnaire.

Disponible en kiosque à partir du 24 août.

 

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