6.11 - Jean-Marie Bastien-Thiry ou la vengeance absolue de De Gaulle grand Catholique !

VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - J.M Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962

1 - Extrait de l'émission  télévisée "Tout le monde en parle" du 16 avril 2005 de Thierry Ardisson ... "C'est le côté Hassan 2 de De Gaulle..."

2 - Un article d'André HOMMET paru dans Rivarol  le 29-03-2013 - Envoi de Didier ASIN  du 29 06 2015

3 - Un article de Claude Jacquemart paru dans Valeurs Actuelles mars 2013 - "Épilogue tragique 11 mars 1963  Bastien-Thiry, condamné à mort, est fusillé au fort d'Ivry"

 

1 - Extrait de l'émission  télévisée "Tout le monde en parle" du 16 avril 2005 de Thierry Ardisson... "C'est le côté Hassan 2 de De Gaulle ..."

Thierry Ardisson : C'est le côté Hassan 2 de De Gaulle, il a tout fait pour que votre famille n'ait pas de pension. et à quelques semaines près. Non seulement votre père a été fusillé mais en plus votre famille a été réduite à la misère. Et si votre mère a pu acheter la maison de Bourg la Reine c'est grâce aux dons.

 

Condamne a mort3

 

 La foi de de gaulle111

"Le côté Hassan 2 - tueur en série"

 

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Agnès Bastien-Thiry : Oui du jour au lendemain ma mère s’est retrouvée sans ressources. Elle a dû rembourser les frais du procès et elle n'a eu droit à aucune pension. Et cela s'est joué à quelques jours, à quinze jours près, alors que les heures de vol de mon père auraient dû  compter.

Cela a été terrible pour mes sœurs et moi. Mes sœurs ainées ont dû changer d'école en cours d'année et être inscrites sous un pseudonyme.

Thierry Ardisson :"On disait les filles de l'assassin ....De Gaulle disait les Français ont besoin de martyr, ça fera un martyr".  C'est le cynisme de la raison d’État.

Comme le rappelle un invité de l'émission, nous sommes loin de l'attitude du pape Jean-Paul II qui avait subi une tentative d’assassinat, le 13 mai 1981, Place Sait Pierre à Rome.

Non il n'y a pas là de raison d’État, il y a la vengeance de De Gaulle, sa propre fatuité, l'enflure de son ego, son incapacité à accéder à l'intelligence du cœur , son mépris de l'autre, un pervers qui séduit l'autre pour mieux le réduire et l'envoyer au néant, sa spiritualité n'étant qu'un leurre pour prouver sa supériorité ....S. Gautier

 

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VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - J.M Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962 

2 - Un article d'André HOMMET paru dans Rivarol  le 29-03-2013 - Envoi de Didier ASIN  du 29 06 2015

 BASTIEN-THIRY

"... à moins que précisément le regard que portait sur la forfaiture gaullienne un homme d'une telle valeur, n'ait contribué à sa perte"

 

Agnès Bastien-Thiry, la dernière fille du lieutenant-colonel, a publié en 2005 son autobiographie sous la forme d’un livre intitulé Mon père le dernier des fusillés, édition Michalon. A l’époque de l’assassinat de son père elle avait trois ans. Bien entendu, à cet âge tendre, ses souvenirs ne sont marqués que par l’imprégnation émotive qui a régné dans la famille durant la période dramatique du procès, son issue tragique, puis la période difficile qui s’en est suivie.

Et en effet, si le lieutenant-colonel Bastien-Thiry a été frappé à mort par la vindicte gaulliste, pour sa dénonciation de la forfaiture algérienne et l’attentat du Petit-Clamart, le châtiment lui a paru encore insuffisant. Il a tenté de plonger dans la misère l’épouse et les quatre enfants de Bastien-Thiry dans la grande tradition de ce qui se pratique dans tout Etat totalitaire : vengeance aussi sur la famille. Le lieutenant-colonel Bastien-Thiry a été condamné quinze jours avant les quinze ans donnant droit à la pension proportionnelle à cet état de service, à quoi auraient dû s’ajouter des heures de vol. Résultat : au lendemain de son exécution, il ne laisse aucune pension. La famille est brutalement démunie pour l’avenir avec risque de saisie.

Heureusement, l’entourage se mobilise. Deux chaînes de solidarité sont créées, la première par les camarades de Polytechnique promo 47, la seconde par les camarades de Sup Aéro qui pendant quelques mois prélèvent deux à trois pour cent sur leurs salaires. Après des mois de démarches administratives, Madame Bastien Thiry finit par recevoir ce courrier « en vertu de l’article L. 82 (du code des pensions militaires de retraite) la femme et les enfants mineurs peuvent obtenir une pension fixée à cinquante pour cent. Or, dans le cas particulier, il est certain que la condamnation à mort du lieutenant-colonel Bastien-Thiry le 4 mars 1963 a suspendu son droit à l’obtention d’une pension ».

Cette décision ne faisant référence à aucun texte de loi, relève d’un arbitraire ayant de toute évidence De Gaule pour origine. Titulaire d’une licence en histoire géo, Madame Bastien-Thiry finit par décrocher un poste d’enseignante dans le privé, sa candidature ayant été refoulée dans le public tout comme d’ailleurs la scolarisation de ses enfants !

A l’été 1963, outré par l’attitude de De Gaulle, le général Weygand lance un appel pour venir en aide à la famille par l’intermédiaire de la presse écrite. La souscription remporte un grand succès. Les dons affluent de France et de l’étranger, permettant à Madame Bastien-Thiry d’acheter la maison de Bourg-la-Reine apportant enfin un ballon d’oxygène à cette famille si éprouvée.

Du déroulement du procès à la vindicte envers la famille, on trouve un De Gaulle dictatorial à l’égard de la justice et méprisant à l’égard d’une famille qui n’avait manifestement aucune responsabilité dans une action dont lui-même sortait indemne. Il est par ailleurs incroyable que la valeur professionnelle exceptionnelle du lieutenant-colonel Bastien-Thiry, polytechnicien , ancien élève de l’Ecole supérieure d’aéronautique, pilote d’essai, ingénieur spécialisé des engins téléguidés, inventeur des fusées antichar SS10 et SS11 n’ait pas été prise en compte, à moins que précisément le regard que portait sur la forfaiture gaullienne un homme d’une telle valeur n’ait contribué à sa perte.

André HOMMET
Rivarol 29/3/2013

 rivarol quand les peuples cessent

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Envoi de Didier Asin que nous remercions


VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - J.M Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962

3 - Un article de Claude Jacquemart paru dans Valeurs Actuelles mars 2013 - "Épilogue tragique 11 mars 1963  Bastien-Thiry, condamné à mort, est fusillé au fort d'Ivry"

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