2.7 - Le massacre du 26 mars et la loi d'amnistie

VIII - Archives interdites : une spécialité française - Archives disparues, détruites, interdites : Alger 26 mars 1962

Le massacre du 26 mars et la loi d’amnistie

1962. La fin de la guerre d’Algérie est suivie d'une large loi d'amnistie pour les actes commis en relation avec cette dernière, qu'ils soient du fait du FLN, de l'OAS ou des militaires français.

 

Cette loi est complétée en 1966.

Une troisième loi d'amnistie est votée en juillet 1968.

Un amendement présenté par le député socialiste Gaston Deferre prévoit la réintégration dans les cadres et leurs grades, des officiers ayant participé à l'OAS.

Enfin, en 1982, François Mitterrand fait voter une quatrième loi, qui permet notamment aux généraux ayant organisé le putsch d’avril 1961 de toucher leur retraite d'officiers généraux et d'être réintégrés dans leurs décorations.

Source Wikipédia

Depuis la loi d’amnistie qui a amnistié tout le monde et aussi les faits de guerre qui se sont produits durant 8 ans en Algérie, tout recours sur le plan judiciaire est vain et irrecevable.

On ne peut plus évoquer les évènements d’Algérie pour lesquels il n’y a jamais eu de jugement. On ne peut engager de poursuites contre ces faits de guerre amnistiés dont fait partie le 26 mars.

Mais on peut demander une responsabilité politique et/ou une reconnaissance morale et la reconnaissance du fait historique.

On peut demander à consulter les archives, tout au moins celles qui n’ont pas disparu ! Il y a des archives militaires, policières, de la gendarmerie, des enregistrements de préfecture et sûrement des photos… Ces archives parlent...

Le 26 mars 1962 reste dans le grand silence du Pouvoir.

Comment faire pour avoir accès aux archives. Sur le plan historique cela est possible, pour les historiens (certains sont à éviter), et pas pour tous les documents. Des dérogations sont sûrement à réclamer.

(Comment sera tolérée la diffusion grand public pour des documents clés ? Mais aujourd’hui la France est en mauvaise posture sur tous les plans et De Gaulle a disparu de l’Histoire de France. Pour quels enjeux et pour quel profit ?)

Ce serait donc commencer sur le plan historique et poursuivre sur le plan moral et politique.

L’ouverture des archives et l’étude qui en sera faite permettra d’établir les responsabilités et les noms des donneurs d’ordres de cet assassinat collectif.

Se reporter à la rubrique VIII : Archives interdites : une spécialité française

Lire : ICI

 

 Le 18 mai 2015 Jean-Jacques Jordi écrit en réponse à une demande d'Hervé Cuesta

Monsieur Cuesta,
J'ai effectivement trouvé beaucoup d'archives sur le 26 mars dont les dossiers judiciaires que tout le monde pied-noir disait qu'ils avaient disparu !
Ayant en ce moment beaucoup de travail, j'ai un peu mis de côté l'ouvrage que j'ai largement commencé à écrire sur le 26 mars avec ces nouveaux documents.
Je rechercherai dans mes cartons d'archives pour voir ce qu'à dit degaulle sur le 26 mars car je n'ai pas cela en tête.
Cordialement
Transmis et autorisé par Hervé Cuesta  18 mai 2015

 

 

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