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10.10 - Reportages, Presse nationale et internationale

 

L’ÉCHO D'ALGER

 

L’Écho d'Alger était le porte parole des putschistes  du coup d’État du 13 mai 1958 à Alger. Ce quotidien qui a appuyé le retour de de gaulle au pouvoir en le présentant comme le sauveur de l'Algérie française, finit rapidement par comprendre que l'Algérie était en fait une pierre dans la godasse du général. Il s'opposa alors à la politique gaullienne avant d'être censuré puis interdit de parution par le tribunal d'Alger en avril 1961.

Lors de la semaine des Barricades à Alger - janvier 1960 - Alain de Sérigny prit violemment à partie le pouvoir et il fut incarcéré sous deux chefs d'accusation, atteinte à la sûreté de l’État et provocation à la révolte suivie d'effets. Son procès et celui de ses amis coaccusés fut l'un des plus longs des annales judiciaires. Ouvert le 3 novembre 1960, le verdict d'acquittement intervint le 3 mars 1961.


C'est en 1941 qu'Alain de Sérigny, Français d'Algérie d'adoption, de son vrai nom Comte Alain Le Moyne de Sérigny, prend la direction de l’Écho d'Alger. Il en fera le quotidien le plus lu et le plus influent d'Algérie.

* Extrait de "L'espérance trahie" (1962) de Jacques Soustelle :
....Lors  du procès des Barricades (24 janvier 1960), les débats montrèrent que les accusés du massacre n'y étaient pour rien. L'avocat général en fut réduit à faire grief à Alain de Sérigny, dont le journal n'avait publié que des articles autorisés par la censure, de ce que l’Écho d'Alger avait un tirage de beaucoup supérieur à celui de ses concurrents et qu'ainsi son influence était plus néfaste (!!).

En réalité il s’était agi de frapper Alain de Sérigny pour lui voler son journal.

Le 2 mai 1961 le Conseil des Ministres décida de suspendre sine die la publication de ce quotidien ainsi que celle de Dernière Heure et de Dimanche Matin, les trois titres de la société de Sérigny.
Le gouvernement fit connaître qu'il était prêt à autoriser la reparution des titres interdits, à condition qu'Alain de Sérigny donnât sa démission du conseil d'administration, ce qu'il fit pour sauver son journal. et ... l'interdiction fut pourtant maintenue.
 

Arbitraire, petite rancune tenace, boursouflure de l'ego, "c'était bien là la fascisation du régime de de gaulle".(S.G.)

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