1.4 - Marches silencieuses

X – Les actions – Les Folles de Mars « Alger 26 mars 1962 » Commémorations- Marches silencieuses - Motion – Dossier de presse – Auprès des élus

2 -  Mars 2006 à Marseille

 

GUERRE D’ALGÉRIE : L’ULTIME SECRET DE LA RUE D’ISLY

Il y a 44 ans l’armée française tirait sur la foule. Les familles de victimes veulent savoir qui est responsable. Provocation, barbouze, volonté délibérée de mater une foule qui se sent flouée et qui n’accepte pas de lâcher l’Algérie ? Qui a tiré ce coup de F.M. qui va déclencher le 26 mars 1962, "le massacre de la rue d’Isly", l’un des épisodes les plus tragiques de la guerre d’Algérie ?

44 ans plus tard les familles de victimes "veulent que la vérité éclate". Parmi elles, un petit groupe de femmes "Les Folles de mars", qui après des années de silence réclament, comme d’autres associations de rapatriés "que toutes les archives soient ouvertes et que l’État français reconnaisse ses responsabilités, celle d’avoir tiré sur des compatriotes désarmés".Ce 26 mars 1962, le soleil éclabousse Alger. Mais 6 jours après la signature des accords d’Évian, qui marquent théoriquement la fin de la guerre, la tension est à son comble. Depuis plusieurs jours, le quartier de Bab el Oued, où l’OAS a vainement tenté une ultime insurrection, est bouclé. L’organisation lance un appel à la grève général et invite les algérois à se rassembler, sans armes, sur le plateau des Glières pour gagner ensuite Bab el Oued.

14 heures, les Algérois affluent. "10 à 12.000 personnes, une foule pacifiste", précise l’historien, Jean-Jacques Jordi.

14 heures 45, un coup de feu déclenche une fusillade généralisée qui fera 80 morts et une centaine de blessés, selon les associations pieds-noirs, 60 morts et 120 blessés selon les historiens. La plus jeune victime est un bébé qui se trouvait dans les bras de sa mère, elle aussi fauchée, raconte Simone Gautier dont le mari figure parmi les morts. "Les corps sont enfermés la nuit, pendant le couvre-feu, dans des cercueils transportés au petit matin à la sauvette, dans des camions bâchés. Ils sont enterrés dans des fosses hâtivement creusées, sans autopsie. Les familles ne savent même pas si c’est vraiment leur mort qui se trouve dans le cercueil qu’on leur présente.

Au deuil impossible s’ajoutent les questions sans réponse.......

Interview Dominique Arnoult
La Provence
Marseille Dimanche 26 mars 2006

 

LES FOLLES DE MARS 1962

 MARSEILLE

26 MARS 2006

 Manifestation silencieuse devant la Préfecture

 Dépôt d’une motion

Hommage aux victimes

Lâcher de ballons

Grâce à la solidarité des Oraniens de Marseille et des Harkis

 

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