7.9 - Robert MENARD à Bézier 2014 - 2015

XII - 50 ans après - LES JUSTES

1 - Discours de Robert MENARD, Maire de Beziers, du 5 juillet 2014 : "Aujourd'hui nous sommes rassemblés devant cette stèle à la gloire des morts pour l'Algérie française...".

2 - Robert MENARD, Maire de Béziers, inaugure le 14 mars 2015,  la rue du Commandant Elie Denoix de Saint Marc

 

1 - Discours de Robert MENARD, Maire de Beziers, du 5 juillet 2014 : "Aujourd'hui nous sommes rassemblés devant cette stèle à la gloire des morts pour l'Algérie française...". 

Monsieur le Ministre,

Monsieur le député,

Mesdames et messieurs les élus,

Messieurs les présidents d'association

Mesdames, Messieurs,

Il est des commémorations sèches, intellectuelles, administratives. Des officiels se rassemblent pour célébrer un événement lointain, symbolique, et qui, parfois, ne reste vivace dans la mémoire collective que par la grâce d'un jour férié. Et puis, ensuite, un apéritif est servi et l'on parle d'autre chose...

Ce n'est pas le cas aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous sommes rassemblés devant cette stèle à la gloire des morts pour l'Algérie française afin de commémorer un événement de sang et de chair. Ce sang coule toujours et cette chair palpite encore. Nous sommes ici parce que voici 52 ans des centaines des nôtres ont été tués dans des conditions atroces, livrés à leurs bourreaux dans l'indifférence du gouvernement d'alors. Et nous ne voulons pas les oublier, nous ne voulons pas oublier.

Nous sommes ici au nom de ce tout ce que nous devons à nos familles, à notre histoire. Et je pense à mon père qui, ce jour-là, a échappé à la mort de justesse.

Nous sommes ici malgré le silence de l'État français si prompt à se préoccuper de massacres sous d'autres latitudes, à donner des leçons à la terre entière.

Nous sommes ici pour dire que, oui, les Français d'Algérie ont, eux aussi, un droit à la mémoire. Que leurs souffrances sont d'autant plus insupportables qu'elles leur ont été infligées à cause de la passivité de leur propre État, de leur propre gouvernement.

Nous sommes ici parce que voici 52 ans, jour pour jour, des centaines de Français d'Algérie étaient livrés sans défense à Oran au couteau des égorgeurs.

Rappelons-nous.

Il y a 52 ans, à la même heure, une manifestation immense de musulmans se répand dans le centre d'Oran pour célébrer l'indépendance. L'armée française a pour ordre de rester dans ses casernes. Le maintien de l'ordre a été abandonné au FLN.

À midi dix, exactement, les rapts d'Européens vont commencer. A midi trente, une foule hystérique va envahir la poste et égorger comme des moutons tous ses employés européens, kidnapper des dizaines d'hommes et de femmes que la fatalité a conduit là.

À treize heures, la chasse à l'Européen est générale : enlèvements, viols, égorgements, mutilations, pendaisons à des crocs de bouchers...

Outre les Européens, tous les musulmans considérés comme partisans de l'Algérie française sont systématiquement tués dans des conditions d'une barbarie inouïe. À Oran, comme ailleurs par la suite, les harkis vont payer un tribut effroyable à la haine démente du FLN.

Ce 5 juillet 1962, pendant des heures, c'est le massacre généralisé, c'est l'enivrement de la vengeance. Ce sont des scènes de rafles, de tortures. Ce sont des abominations absolues. L'Algérie indépendante se baptise dans le sang.

Le soir même, le général De Gaulle apparait à la télévision pour annoncer l’indépendance de l'Algérie. Les Français de métropole viennent de rentrer de la plage. Les pieds-noirs, eux, vont prendre le bateau et quitter leur maison pour toujours.

Presque tout le monde s'en moque. Et, depuis 50 ans, rien n'a changé.

Quel Français de 2014 connait cet événement ? Quel film, quel téléfilm a été consacré à ces massacres ?

Aucun.

Pour les pieds-noirs, c'est la triple peine.

Egorgés par les tueurs du FLN.

Chassés de leur sol natal.

Condamnés à perpétuité par la bien-pensance de la gauche et la lâcheté de la droite.

Le 5 juillet 1962 est un jour de deuil. C'est aussi un jour de honte pour ceux, pour tous ceux qui ont couvert ces assassinats de leur silence.

J’ai écrit un livre en 2012 dont le titre était « Vive l'Algérie française ! ». Je suis fier de ce livre. Les victimes d'Oran sont le dernier épisode d'une histoire de 132 années à propos de laquelle le mensonge est quasi permanent. Or, disons-le clairement, sans la France, pas d'Algérie !

C'est la France qui a donné une existence à ce qui n'était qu'une juxtaposition de tribus vaguement gouvernées par les Turcs.

C'est la France qui a mis fin aux épidémies de choléra qui ravageaient les douars indigènes avant 1830.

C'est la France qui a permis qu'en cent ans, la superficie des terres cultivables appartenant aux musulmans soit doublée.

C'est la France qui scolarisait, en 1960, 75 % des enfants musulmans, chiffre unique dans toute l'Afrique à cette époque.

C'est la France qui a donné à l'Algérie 23 ports, 32 aérodromes, 4 500 kms de voies ferrées. Etc. Etc.

Les Français d'Algérie étaient les plus grands patriotes de notre pays. Leurs pertes lors de la dernière guerre mondiale le prouvent. Elles ont été supérieures aux pertes métropolitaines ou musulmanes.

C'est en pensant à leur histoire, c'est en songeant à leurs sacrifices et à leur exemple, c’est en souvenir de mon père, que je conclurai par le seul cri digne d'un Français, digne de l'histoire de l'Algérie française, de son œuvre et de ses morts : Vive la France !

01

02

03

04

 


XII - 50 ans après - LES JUSTES

2 - Robert MENARD, Maire de Béziers, inaugure le 14 mars 2015,  la rue du Commandant Elie Denoix de Saint Marc

Sur décision du maire de Béziers, Robert Ménard, aura lieu le 14 mars 2015 l’inauguration de la rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, en remplacement de la rue du 19 mars 1962. Ce choix n’est pas l’effet du hasard.

Cette date, en effet, est celle du cessez-le-feu théorique applicable sur tout le territoire algérien, résultant des accords signés la veille à Évian, entre des représentants de la France et du Front de Libération National algérien. Ces accords furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91% des votants, duquel étaient exclus les électeurs des départements algériens. Le FLN n’a pas gagné la guerre, il a gagné politiquement  et n’a pas respecté ce cessez le feu.

En aucune manière cette date n’a marqué la fin de la guerre d’Algérie, puisque le FLN continua durant plusieurs mois les massacres de civils Pieds-Noirs et de harkis, notamment en juillet 1962 à Oran. Le 26 mars 1962, une semaine après ces accords, l’armée gaulliste ouvrit le feu sur une manifestation d’Européens  à  Alger, devant la Grande Poste de la rue d’Isly.

Pourtant, on trouve en France des rues ayant pour nom cette date, avec pour précision : « Fin de la guerre d’Algérie ». C’est la version officielle que voudraient faire croire tous ceux pour qui les harkis et les Pieds-Noirs sont la mauvaise conscience. Ces accords d’Évian furent une véritable trahison  pour tous ceux qui combattirent en Algérie, pour les harkis fidèles à la France, pour les Pieds-Noirs à qui il ne resta que le célèbre choix imposé par le FLN : « La valise ou le cercueil » -une seule valise par personne-. Aujourd’hui le gouvernement socialiste incite les Français à une sorte de narcissisme pénitentiel et exprime sa repentance pour la colonisation de l’Algérie, oubliant la célèbre phrase du président algérien Ferhat Abbas : “ La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée ”.

Et la France devrait demander pardon… pourquoi ? Pour avoir chassé d’Afrique du Nord les colonisateurs ottomans ? Pour avoir libéré les Européens chrétiens enlevés par les Barbaresques et réduits en esclavage ? Pour avoir transformé un désert en terre fertile et productive ? Pour avoir apporté en Algérie l’industrie, les transports, la distribution de l’eau, les écoles et les hôpitaux ?  Citons quelques lignes de l’écrivain algérien Boualem Sansal : “ Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants ”

Aujourd’hui nous voyons que la ville de Saint-Ouen (93) a une rue ainsi nommée : « Rue Nadia Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». Ceci est une insulte à toutes les victimes du FLN. Nous avons vu il y a quelques mois notre président de la République, en visite dans un pays musulman, brandir le sabre du djihad. Nous avons appris il y a dix-huit mois que  notre ministre des Affaires étrangères a fait l’éloge du général Vo Nguyen Giap, le responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de soldats français dans des camps de prisonniers immondes.  Aujourd’hui en France, chaque jour est placé sous le signe d’un interdit, d’une incitation à l’auto-flagellation ou d’un prêchi-prêcha. Leur multiplication exponentielle en quelques années nous amène à penser qu’en définitive, qu’importe l’interdit pourvu qu’il y ait repentance… puisque la repentance alimente l’invasion…

Curieux, que ce soit  toujours aux mêmes,  aux Français, aux Européens qu’on demande de se repentir… Rien d’étonnant à ce qu’un nombre croissant de nos compatriotes commence à penser qu’il s’agit là d’une entreprise titanesque de culpabilisation dont les dimensions géostratégiques prennent largement le pas sur la morale…

Maintenant, il suffit…

Que l’on arrête de faire croire que le 19 mars 1962 fut la fin de la guerre d’Algérie !
Que nos politiciens cessent d’encenser les assassins et les ennemis de la France !
C’est un devoir pour les patriotes de soutenir l’initiative de Robert Ménard !
Assez de repentance, place à la reconquête !

Richard Roudier et Daniel Polett 

Voir : ICI

 

 Helie Denoix Saint Marc0002

Le maire de Béziers a rendu hommage au partisan de l’Algérie française, Hélie Denoix de Saint Marc, en rebaptisant une rue de la ville, samedi 14 mars 2015.

Sous les acclamations de partisans de l’Algérie française et les huées de ses opposants, le maire de Béziers Robert Ménard, élu en 2014 avec le soutien du Front national, a officiellement donné, samedi 14 mars, à une rue de sa ville le nom d’Hélie Denoix de Saint Marc, un militaire, résistant, qui avait pris part au putsch des généraux.

Le message est doublement fort puisque la « rue du Commandant-Hélie-Denoix-de-Saint Marc » était avant la « rue du 19 mars 1962 », date des accords d’Évian qui mirent fin à la guerre d’Algérie. Le changement de nom de cette artère proche du quartier de la Devèze, où Robert Ménard, né en 1953 à Oran, s’était installé avec ses parents à son arrivée à Béziers, avait été annoncé fin 2014.

« Ne plus être dans la repentance »

 « L’Algérie, c’est notre paradis (…) Oser dire que la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars, le jour de la signature des accords d’Évian, n’est pas seulement un mensonge, c’est une ignominie », a lancé Robert Ménard, au cours d’une cérémonie devant environ 2 000 personnes dont 500 opposants, qui l’ont hué aux cris de « Ménard facho ! Ménard assassin ! ».

 « Non, je ne veux plus que nous soyons dans la repentance, je veux dire notre vérité à ceux qui armaient le bras des assassins des harkis, aux bourreaux qui nourrissent encore une haine de la France », a déclaré le maire de Béziers.

 « Alors qu’on obligeait un million de Français à quitter leur Algérie natale, on ouvrait la France, quasi simultanément, à des millions d’immigrés bien décidés pour certains à ne jamais se sentir, à ne jamais devenir des Français à part entière », a-t-il poursuivi.

Des acclamations et des chants pour « l’Algérie française »

 « Il y a 50 ans (…) nous tapions sur des casseroles en scandant « Algérie française ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, dire non à cette France métissée qu’on nous promet (…) mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes », a encore ajouté Robert Ménard.

 « Pour nos frères musulmans, il ne faut pas occulter la réalité de notre histoire, Hélie de Saint Marc était de ceux qui pouvaient mourir pour des idées, pour eux », a déclaré le maire de Béziers, qui a achevé son discours sous les acclamations de ses partisans scandant « Algérie française ». Ils ont ensuite entonné Le Chant des Africains, un chant repris pendant la guerre d’Algérie par les Pieds-noirs et les partisans de l’Algérie française.

La Croix avec AFP

Voir : ICI

 

DSC 0721

DSC 0008 

DSC 0665 fixé

Les biens pensants s’en offusquent déjà. Et oui, il a osé ! Oser quoi : honorer un officier français, déporté de Buchenwald et grand-croix de la Légion d’honneur ! Mais il est vrai que le politiquement correct le présente plutôt comme une bête féroce : officier de Légion et putschiste en avril 1961 en Algérie, c’en est trop pour ces juges des clichés !

Ils ne diront pas qu’il incarnait cette trempe d’officiers français prêts à tout pour reprendre le combat face à l’occupant allemand. Ils ne diront pas qu’il avait fait le serment de ne plus laisser le pouvoir politique abandonner de pauvres gens engagés sous le drapeau tricolore aux représailles d’ennemis de la France ! Meurtri de voir ces indochinois supplier d’être embarqués pour la mère patrie quand en 1954, au lendemain des accords de Genève. Uniquement munis de leurs icônes catholiques ou de leurs traditions séculaires pour les rustiques Hmongs des hauts plateaux ; ils fuyaient menacés par les communistes victorieux d’Hô Chi Minh.

Ils ne diront pas que son putsch n’était en rien une aventure fasciste mais le respect de la parole donnée. Cet engagement pris auprès des harkis de les entraîner dans le combat de la France en Algérie pour leur sécurité et leur développement. La France avait su le faire durant 130 ans alors il lui semblait cohérent que nombre d’officiers fassent le serment d’une présence continue de la France aux côtés de ces harkis qui, tel le bachaga Boualam dans l’Ouarsenis, démontraient leur loyauté et leur esprit chevaleresque.

Or, quand on est officier français et catholique, la parole donnée a un sens ! Et le commandant Denoix de Saint Marc le démontrera lorsque pendant ces jours tragiques d’avril 1961, il entraînera ses hommes du mythique 1er REP dans ce baroud d’honneur. Il est des défaites dans l’honneur qui valent mieux que des victoires dans la honte.

Alors merci au maire de Béziers d’honorer une certaine idée de l’Homme et de la France. Laissons aux oubliettes de l’histoire des dates comme celle du 19 mars qui est notamment synonyme de massacres de civils français à Oran ou d’abandon à des tortionnaires des valeureux harkis.

Par Alexandre Delport
Secrétaire général du SIEL

Voir : ICI

 

Beziers00001 

Première partie

Seconde partie


Retour Sommaire

Informations supplémentaires