2.7 - Hommages et commémorations Alger 26 mars 1962en 2008

X - Les actions - Hommages et commémorations

1 - Stèle de Béziers - 1er novembre 2008

2 - Marseille 2008

3 - Toulon

4 - Alger

 

1 - Stèle de Béziers - 1er novembre 2008

Chers Amis,

Vous faîtes partie de ces compatriotes pour qui le souvenir tient une place importante dans votre vie d’exilés, vous faîtes partie de ceux qui dans leur cœur ont une douleur infinie pour des êtres chers disparus dans des circonstances effroyables, vous faîtes parti de ceux qui savent compatir en essayant de prendre un peu  à votre compte l’indicible chagrin qui ronge des vie, vous faîtes partie de ceux qui, inlassablement, se battent pour faire éclater la vérité sur un drame dont les circonstances dépassent l’entendement.

Alors, comme tout votre être vous le commande, vous participez à une cérémonie à la mémoire des milliers de victimes de ce drame, dans l’espoir que votre piété et votre  recueillement, dans le calme, devant une stèle, modeste subrogation de nos cimetières profanés ou détruits, soit un symbole de paix.

Vous êtes là, présents, par l’envoi de messages, de gerbes, de simples bouquets que nous savons empreints de compassion pour les familles éprouvées, vous êtes là déposant une simple fleur, geste où transperce une infinie tristesse, vous êtes là, tous, probes et loyaux, les visages graves, parfois ne pouvant retenir des larmes lors de l’évocation  de la tragédie, vous êtes là  avec un sang-froid digne d’un peuple qui a fait des souffrances endurées le ciment d’une communauté qui n’oubliera jamais  que sa mère patrie s’est rendue coupable d’un infanticide.

Vous êtes là pour dire aux familles qui resteront plongées, quoique que l’on fasse, quoique que l’on dise, dans cette solitude de douleur, que leurs compatriotes, eux aussi, n’oublieront jamais.

Ce 5 juillet à Béziers, lors de la cérémonie commémorant cette funeste et dramatique journée, solennité organisée comme tous les ans, et après 47 ans sans une once de compassion, une lueur apparaissait et  l’espoir renaissait grâce à la présence d’un élu qui, pour la seconde fois, avait partagé la ferveur de ceux pour qui le mot « oubli » est inconnu.

Mais voilà, c’est sans compter sur une bande de perturbateurs, hurlant à la mort, face à vos 250 têtes chenues pieusement rassemblées dans un lieu de repos, comme s’ils voulaient, pour la seconde fois, mettre à mort nos malheureuses victimes.

Vous les avez observés…,  une vingtaine de sycophantes, dont la plupart étaient loin d’être nés lors du bradage de notre pays et, en tête, le premier sur les lieux, le conseiller municipal COUQUET affublé d’un « marcel »  rouge, bermudas, « tchanclas » le crâne rasé avec une bosse proéminente, il arbore une pancarte et il crie « ASSASSIN !»…

On aura tout vu, ce jour-là, et tout entendu, un communiste criant « ASSASINS » ! Venant d’un partisan d’une idéologie qui a fait des dizaines de millions de morts à travers la planète, il est censé  parler en expert en la matière.

Mais n’a-t-on déjà pas lu par ailleurs qu’en « permettant le communisme l’humanité a commis un attentat contre elle-même ! »

Présent aussi, les « représentants » locaux des droits de l’homme qui déshonorent leur mission en la menant à sens unique, tous issus de l’immigration maghrébine, mais qui devraient justement aller exercer leur talent dans les pays d’où ils sont issus, certains proférant aussi des insultes diffamatoires contre les quelques harkis présents.

Mais le comble de l’indécence et du cynisme, chers Amis, a été atteint par la présence à leurs côtés de quelques individus se disant « Pieds-Noirs  progressistes », mêlés à la meute provocatrice, l’un d’eux, tenez-vous bien, en djellaba.

On les comprendrait presque s’ils étaient venu de l’autre côté de la Méditerranée où ils devraient résider pour être en conformité avec leur engagement.

Mais non…Ces individus grotesques, pitoyables se dressant, aux côtés de traitres en temps de guerre,  contre la commémoration pacifique d’un massacre innommable, se gardent bien de se mettre au service de ce pays dont ils fustigent  notre œuvre civilisatrice.

Ils partent certainement d’un principe de vengeance morbide qui les conforte et qui arrange leur confort quotidien, en mettant, encore et toujours, à vif les plaies de leurs compatriotes, but d’une vie vouée à la poursuite de la trahison dont ils continuent à se rendre coupables en complicité avec les responsables de tant de malheur.

Au nom de toutes nos victimes, quelques soient leurs origines, effroyablement mises à mort, chacun d’entre nous à le devoir de dénoncer l’épouvantable comportement de ces « pieds rouge » pataugeant dans le sang des nôtres.

Alors, devant cette ridicule et minable friperie hurlante, « notre caravane est passée », leurs vomissures réingurgitées devant le calme et la détermination de « notre service d’ordre », exemplaire de retenu et de détermination, adossés aux épouvantails, encaissant et avertissant des conséquences et responsabilités si un certain seuil (du cimetière) était franchi.

Amis, vous étiez tous là présents, par divers moyens, par votre courage vous avez fait de cette cérémonie une réussite, et même si les médias continuent à ne pas nous ménager, ils contribuent à faire de BEZIERS, le symbole National d’une lutte qui vous honore à tous.

Une petite bataille a été gagnée ce 5 juillet 2009, nous en en avons d’autres à mener…Souhaitons de tout cœur, que nous n’aurons pas faire face à une impossible « guerre !».

Alain ALGUDO - Président du C.D.F.A.

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