2.8 - Les differentes appelations de la ville d'Alger dans l'histoire

III - Histoire et récits - De 1830 à 1954 les réalisations

4 – L’ÉPOQUE FRANÇAISE.

Les Français au cours de leurs contacts avec les Arabes vont tout d’abord abréger le nom arabe en El Djézair puis le transformer par déformation habituelle des noms propres en Alger.

C’est le nom que nous continuons à donner à notre chère ville.

Il faut noter, pour finir, que ce pays doit tout à la France, même son nom. Sous la monarchie de juillet, les gens donnaient tous les noms possibles à cette terre : Pays Barbaresques, Maurétanie, Numidie, Pays Barbares, Terres sauvages, même le nom latin d’Ifriqiya. Pour en finir et donner de l’ordre à tout cela, un pair du royaume, je crois qu’il s’agit du baron de Vialar, proposa de donner « enfin un nom commun et définitif à cette terre. Je vous propose donc pour la ville le nom d’ALGER, pour ses habitants le nom d’Algérois, pour le reste du pays le nom d’Algérie et pour ses habitants le nom d’Algériens » …  C’est à l’unanimité que cette motion fut adoptée.

Un dernier mot rappelons que Fehrat ABBAS, l’un des rares intellectuels et homme honnête de cette clique, a écrit : « j’ai interrogé les villes et les ports, les vivants et les morts, je n’ai jamais entendu parler d’une nation algérienne ». 

D’après Georges TRILLAS, en réponse à Mireille ATTIAS qui écrit dans son site relatif à la Ville d’Alger : « La création d’Alger remonte aux Phéniciens, c’est Icosium, un petit port » :

- « n’étant pas d’accord avec Mireille ATTIAS, je me permets de donner mon avis sur :…. »

Maurice CAMACHO répond à son tour :

-… «  Puisque vous semblez porter beaucoup d’intérêt à la précision historique, je me permets de vous rappeler que l’appellation ALGER n’a pas été créée par les Français en 1830. Il manque un chapitre à votre intervention, celui de l’occupation de différents ports de la côte au XVI° siècle par les Espagnols. Ce sont eux, qui en occupant le groupe d’îles en face de la baie des Beni Mezrana, ont baptisé cet ensemble par le nom de « peñon d’ARGEL ». L’usage en est resté, au point que les échanges commerciaux, les conflits d’intérêts, les échanges d’ambassades, ont fait appeler cette ville par les Français, bien avant la conquête de 1830, par le nom d’ALGER, dérivant du « ARGEL » espagnol.

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La place du Gouvernement à Alger (la place du cheval) au-dessus des quais, au pied de la Casbah

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A partir de la Grande Poste, les jardins Laferrière, la rue Charles Péguy et la rue Michelet vers l'ouest d'Alger

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