5.1 - Définitions harki, moghazni, supplétifs...Effectifs

VII - Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - Le calvaire des Harkis, supplétifs

3 - Concernant les supplétifs en métropole, Maurice FAIVRE apporte les précisions suivantes :

Question de la salle : concernant les harkis en métropole, combien étaient-ils et d'où venaient-ils ?  

Abderahmen Moumen : Rémi Valat et Lynda Amiri ont travaillé sur la force de police auxiliaire (FPA). Ces auxiliaires venaient d'Algérie ; ils étaient au minimum 400 à 500, au maximum 1000 personnes, dans un contexte de guerre à trois acteurs : le FLN, la France, et le MNA (Mouvement Nationaliste Algérien)

Question de la salle : quelles étaient les modalités de paye des supplétifs ?

Abderahman Moumen : Les supplétifs étaient considérés comme des journaliers ; ils n'avaient pas forcément de tâches militaires : certains étaient cuisiniers, maçons,… 

Je suis surpris par deux réponses de Moumen lors du débat du 8 juin 2011

1.  sur l'effectif des harkis de Paris.

La seule référence valable est celle de Vallat, documentaliste à la  PP; elle ne dépasse pas 400.

2. Sur le statut des harkis. Juridiquement, jusqu'au décret du 6  novembre 1961, leur solde était décomptée par journée de service.

En fait ils étaient payés mensuellement. Dire que ce sont des journaliers est donc une désinformation.

Ils n'avaient pas de contrat, et pouvaient partir à leur convenance, ou être licenciés.

Dans les faits, la plupart restaient des mois, voire des années, en  service.

Maurice Faivre

 

Voir aussi cet article "Publications des historiens" Général Maurice Faivre - Historien : "Un village de Harkis" : ICI

 

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