2.14 - Des bombes lacrymogènes de combat sont larguées sur les manifestants (Francine Dessaigne – Roger Sudry)

IV - Date emblématique d'un massacre collectif  - Lundi 26 mars 1962 à Alger

3 - LE GAZ MOUTARDE - Source wikipédia

•    Le gaz moutarde est un composé chimique cytotoxique, vésicants avec la capacité de former de grandes vésicules sur la peau exposée.
•    Il a été particulièrement utilisé comme arme chimique pendant la Première Guerre mondiale.
•    Sous sa forme pure et à température ambiante, c'est un liquide visqueux incolore et sans odeur qui provoque des cloques sur la peau. Il attaque également les yeux et les poumons.
Son nom vient d'une forme impure du gaz moutarde dont l'odeur ressemblait à celle de la moutarde, de l'ail ou du raifort. Il est aussi nommé parfois ypérite (dérivé du nom de la ville d'Ypres (Ieper) en Belgique où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917moutarde au soufre, Kampfstoff LOST, ou gaz LOST. Il peut être létal mais sa première fonction est d'être très fortement incapacitante.•    
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•    1918, par les Allemands à Verdun et dans la Marne
•    1919, par les Britanniques en Afghanistan
•    1925, par la Grande-Bretagne, sur la population, au Kurdistan (dans la région de Mossoul), par ordre de Winston Churchill
•    1925, par l'Espagne et la France pendant la guerre du Rif
•    1934-35, par l'Italie durant son occupation de l'Éthiopie
•    1934-44, par le Japon contre la Chine
•    1963-67, l'Égypte l'utilise dans la république arabe du Yémen
•    1983-1988, le régime de Saddam Hussein l'utilise contre les populations kurdes au nord de l'Irak. Le gaz a également été déployé durant la guerre opposant l'Irak à l'Iran
Après la guerre du Golfe, plusieurs centaines de tonnes de gaz moutarde sont éliminées en Irak par l'UNSCOM.
Sur le front occidental, Joffre se fait fort d'user les troupes allemandes déployées face à lui et de percer leurs lignes en lançant de puissantes offensives. En 1915 six grandes offensives sont donc lancées par les alliés : deux en Champagne, trois en Artois et une sur la Woëvre. Celles-ci ne doivent pas occulter les nombreuses opérations dites "secondaires" conduites de part et d'autre du front comme en Flandres, sur le Chemin des Dames, en Argonne, dans les Vosges afin de procéder "à des rectifications du front" ou venant simplement en appui. Ces combats qui ont lieu, bien souvent, dans la pluie, la boue et le froid, consistent à prendre une hauteur, reconquérir une position perdue. Au-delà de ces actions d'usure dans laquelle la guerre des mines joue un rôle important, sans peser réellement sur le cours des événements, Joffre cherche en vain à renouer avec guerre de mouvement. Les Allemands, solidement retranchés, résistent aux desseins français, parfois au prix de lourdes pertes mais toujours avec succès, en utilisant si nécessaire de nouvelles armes comme le gaz. En effet, le 22 avril 1915, prés d'Ypres, ils lâchent dans l'atmosphère 150 tonnes de chlore. Poussé par le vent, le nuage dérive vers les lignes alliées. Chez les Français, essentiellement les Bretons et Normands du 10e CA, c'est la débandade, les corps de centaines de soldats asphyxiés se mêlent aux milliers d'agonisants.
Cette première attaque aux gaz intoxique 5 200 soldats qui mourront dans les heures suivantes : les 73e, 74e, 76e, 79e et 80e R.I.T, le 1er régiment de tirailleurs Algériens, le 2e régiment de Zouaves, les Belges et les Canadiens. 

 

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