6.1 - L'attentat du Petit Clamart - 22 août 1962

VII -Après le 19 mars 1962 le mensonge d'Evian - JM Bastien-Thiry - L'attentat du petit Clamart - 22 août 1962

3 - Lajos Marton - Envoi de Jean-Pierre Rondeau - 22 avril 2011

J’ai l’Honneur et le très grand plaisir de vous informer que mon ami Lajos MARTON, ancien officier de l’Armée de l’Air hongroise, promu à un bel avenir, anti-communiste, résistant à l’Empire soviétique durant la Révolution hongroise de Budapest en 1956, résistant à l’abandon gaullo-communiste du territoire français d’Algérie, membre du Commando du Petit Clamart, ancien condamné à mort par contumace, puis interné, a été promu Général de la « Garde nationale hongroise 1956 », organisme contrôlé par l’Armée hongroise. Ceci est important car un amalgame est souvent fait avec la « Garde hongroise », organisme politique récent, provocateur (à la folie), dit d’extrême droite, certainement manipulé.

Jean-Pierre Rondeau
22 avril 2011

Lajos est né en 1931 dans une famille d'agriculteurs. Par une bourse d'état, il put poursuivre ses études secondaires, terminées par l'obtention d'un bac avec mention « excellent ». Dès son plus jeune âge, il est fortement attiré par la carrière militaire, mais aussi par la lutte anti-communiste. Étant donné que la Hongrie est occupée par le régime communiste, il conçoit un plan pour lutter contre les occupants. Il s’engage dans l'armée pourtant communiste avec la ferme intention de nuire le plus possible à ce régime criminel et menteur. Immédiatement après le bac, sa candidature est acceptée : École d'officier d'infanterie, École de pilotage et l’État-major de l'Armée de l'air à Budapest. Dès son premier jour « sous l'uniforme détesté », il recueille toutes informations et documents.  Il se considérait comme « Soldat de l'OTAN en mission spéciale ».

En 1955-1956, il entre, malgré les risques de dénonciation, par trois fois dans la Légation américaine de Budapest et transmet par l’intermédiaire du consul américain de 150 à 180 pages de documents ultra secrets, à destination de l’État-major de l'OTAN près de Paris.

Bien sûr, dès le premier jour (23 octobre 1956), il participe à l'insurrection contre les troupes soviétiques d'occupation. Après la défaite du Peuple hongrois, malgré une merveilleuse résistance, écrasée par la puissance militaire soviétique, mais aussi par le lâche abandon de l’Occident, il fuit la Hongrie, laissant sa mère et une sœur, et vient en France, car l’État-major de l'OTAN s’y trouve. La police communiste hongroise tentera par de nombreuses menaces faites à sa famille et ses amis de le localiser et/ou de provoquer son retour en Hongrie.

En France, il prend contact avec les milieux du Renseignement et très logiquement avec les officiers anti-communistes de "Algérie Française". Il est l’'un des trois Hongrois ayant participé à l'attentat du Petit Clamart contre De Gaulle. Pour eux, ils ne font que continuer le combat contre le Communisme et ils n’acceptent pas les trahisons subies par l’Armée, les Français d’Algérie et les Harkis, car cela leur rappellent celles subies par le Peuple hongrois de la part de leurs dirigeants communistes.

Après l’échec de l’attentat, il est condamné à mort par contumace, comme en Hongrie en 58, puis arrêté, rejugé et fait quatre ans et demi de prison.

En Hongrie, après l'écroulement de l'Union Soviétique et  le départ des troupes, il est réhabilité par le nouveau régime libre Hongrois et, en octobre 2001, promu au grade de commandant de la Garde Nationale Hongroise 1956, promotion suivie d’une nouvelle en 2004 au grade de colonel.

Au printemps 2010, un nouveau parti de centre-droite a pris le pouvoir et a remplacé l'ancienne constitution communiste par une nouvelle qui parle de Dieu, de passé chrétien de la Hongrie et de l'importance de la famille traditionnelle.

Dans cet ordre d'idées, sans qu’il le sollicite, sur  proposition du colonel-général Dömötör, Commandant en chef de la « Garde nationale hongroise 1956 », , il est promu au grade de "Général de brigade" de la « Garde Nationale hongroise 1956 », en date du 18 février 2011.

Lajos Marton « assume toute ses actions et activités, politiques et armées, pour sa Hongrie natale et pour la France nationale. Il remercie tous ceux qui l'ont puissamment aidé et soutenu dans ses combats et est fier d'avoir des amis de cette qualité. ». Mais ses amis sont encore plus fiers d’être les siens.

Jean-Pierre RONDEAU

JeanPierreRondeau

 Nos remerciements à Jean-Pierre Rondeau

Lajos a écrit un livre, aujourd’hui épuisé, que l’on ne trouve plus que sur Internet : Il faut tuer de Gaulle, publié en 2002, avec notamment des détails inédits sur l'attentat du Petit-Clamart.

Mais on trouve une excellente cassette

Commander : Ithaque films
63 rue de Courcelles 75008 Paris
Tel: 0142814691 Fax: 0140239945
On peut aussi trouver de nombreux liens par Google et plus particulièrement :

http://www.arte.tv/fr/Lajos-Marton----Tuer-De-Gaulle-/379658.html

http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I09152596/lajos-marton-a-propos-de-l-attentat-du-petit-clamart.fr.html

 Lajos Marton, (31 ans) ex-élève pilote de l'aviation magyare, ex-insurgé anticommuniste de l'insurrection de Budapest, réfugié politique hongrois en 1956.

Lajos Marton

 

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