1.6 - La désinformation autour de l'esclavage par Arnaud RAFFARD de BRIENNE

Des traites arabo-musulmanes et intra-africaines d’ailleurs curieusement « oubliées » des manuels scolaires. Comme le note encore Raffard de Brienne, « l’incroyable silence, à peine rompu, et encore, de façon très marginale, concernant les 31 millions de victimes des traites arabes et africaines semblera inouï d’ici quelques années à tous ceux qui s’intéressent à la question ». Car « elles surpassèrent tant sur la durée que par leur ampleur toutes les autres traites ». En effet, souligne l’auteur, « la traite Atlantique ne prendra son essor qu’environ mille ans après les traites orientales et transsahariennes qui accompagnèrent l’expansion musulmane, à partir du VIIe siècle, et sans lesquelles celleci n’eut jamais connu l’essor qui fut le sien ».

A cette vérité, certains « historiens » osent encore répondre que les traites arabomusulmanes furent « plus douces et plus humaines »… Affirmation consternante, à laquelle Raffard de Brienne oppose la castration et autres mutilations sexuelles souvent – sinon systématiquement – pratiquées sur les esclaves par les Arabes.
Autre vérité essentielle rappelée par l’auteur : « Les principaux protagonistes des esclavages arabes et occidentaux furent les Africains eux-mêmes qui, par esprit de lucre après avoir réduit en esclavage leurs adversaires vaincus et pratiqué le commerce de main-d’oeuvre servile, trouvèrent plus rentable de vendre leurs proies à des acheteurs extérieurs. »

De la même manière, indique Raffard de Brienne, l’idée que la traite transatlantique aurait contribué à dépeupler l’Afrique relève purement du mythe. S’appuyant encore une fois sur les recherches les plus récentes, il démontre ainsi que « l’effet de la traite eut moins d’incidence sur la démographie que la sécheresse, les épidémies ou la famine, c’est-à-dire les causes naturelles de décès ». Et de relever, au passage, « que les anciennes zones de traite intensive, telles la côte de l’Or et le Cameroun, se trouvent aujourd’hui être les plus peuplées de l’Afrique » !

Bien qu’ayant été très nombreux à porter les chaînes, les Blancs, constate Arnaud Raffard de Brienne, sont eux les « grands oubliés de la repentance unilatérale, automatique et perpétuelle ». On estime pourtant qu’il y eut « entre 1 million et 1 250 000 Européens, pour la seule période comprise entre 1530 et 1790 » qui « furent enlevés de force au cours de razzias sur les littoraux italien, français, espagnol, sicilien,corse ou au cours des innombrables actes de piraterie en Méditerranée et dans l’Atlantique ».

En conclusion, ce quatrième volume de la sympathique collection intitulée « La désinformation autour de… » est à se procurer d’urgence, et par tous. Tous ceux, en tout cas, qui ont choisi de s’engager dans le combat pour la vraie France. A l’heure en effet où la lutte politique porte plus que jamais sur notre mémoire et sur notre héritage, il est la réponse indispensable et cinglante à celles et ceux dont l’objectif n’est autre que de nous faire renier jusqu’à notre identité.Franck Delétraz

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