5.36 - Enquête de Francine DESSAIGNE et de Marie-Jeanne REY et reccueil des témoignages.
VI - Les témoignages - Grande Poste Les familles, les amis, les journaux
Parus dans "Un crime sans assassins - Alger 26 mars 1962"
Jean-Louis SIBEN
Jean-Jacques CHINI
Pierre PONSETI
Gilbert ALCAYDE
Robert DIOT
Bernadette MALINCONI
Annie-France FERRANDIS épouse GARNIER
Monique FERRANDIS
Nicole FERRANDIS
CARREFOUR ISLY PASTEUR
J. de THOISY
Simone PLANCHE
Marcelle ROURE
Jacques GITTON
Marcelle REY et Christiane FAVRO
Marcel COLINET
Marie Louise LE GALLIC
Juliette CHAUFFOUR
Hélène GAMBAUDO
Jean-Pierre MESRINE
Christian GOMILA, réalisateur à la T.V.
RUE D'ISLY APRES LA RUE CHANZY
Annie CAZAYOUS épouse FONTAS
E.J. ZELPHATI
Marie-Louise SEIBERRAS
CORPS MEDICAL
Docteur Pierre-Laurent CHIAPPONI
Docteur Jean-Pierre RIGAL
Docteur Jacques BISQUERRA
Professeur René BOURGEON
Professeur Laurent CHEVROT
Docteur Claude BOULARD
Entretien avec Martial TRO
Docteur Roger DEBAILLE
Professeur Jacques BARSOTTI
Professeur J.M. GRECO
Docteur André FOURRIER
Professeur Paul LEBON
Docteur FRAILONG
Professeur H. LIARAS
Docteur Léon KAMOUN
POMPIERS BLESSES EN SERVICE
Joseph MENELLA
TIRAILLEURS SUR UNE TERRASSE AVANT ...
PENDANT LA FUSILLADE
Pierre GOUSLAN
Yvonne LE MEILLEUR
DES TIREURS CIVILS REPERES
PC D'ORTIZ
André IRLES, inspecteur de police
François SIENA, inspecteur de police
IMMEUBLES DANS LA RUE D'ISLY
57 rue d'Isly
Alain JOLY
Docteur Jean-Claude VAILLAUD
Roger LEVEQUE
Famille HARTMANN
55 rue d'Isly
Docteur Louis MARIEL
Charles MARIEL
Famille COLLIN 4ème étage
62 rue d'Isly
*Voir ci-dessous
64 rue d'Isly
Alain RAMBAUD
Paul ROBIN
Yvette MARCOU
Mr. et Mme Jacques DANOT
Gisèle GRAZIANI
Jean D ...
*Voir ci-dessous
Rue Alfred LELUCH ou Caserne CHARRON
"ouverture de la chasse aux pieds noirs"
EXTREMITE DU 8 RUE CHANGARNIER
8 RUE CHANGARNIER ET 24 RUE ALFRED LELLUCH
22 RUE ALFRED LELLUCH
Monsieur X
Monsieur et Madame Y
Rose-Marie VENGUT
Pierre MERCADAL
VICTIMES "ESCAMOTEES"
DES RENFORTS DE DERNIERE MINUTE
Didier KLING
Suzanne CAZE AVELIN
Joseph HATTAB-PACHA
Témoignage de Christian Gomila réalisateur à la télévision :
".... les tirailleurs tiraient sur tout ce qui bougeait et se positionnaient pour atteindre les gens qui s'était réfugiés au fond des magasins.
.... j'ai vu des blessés militaires. Il m'a semblé que les blessures qu'ils portaient, dans le bas des jambes, avaient été causées par leur propre FM posté devant l'agence Havas.
De la même manière que cette fusillade fut une réussite pour le Pouvoir, la version officielle de ce carnage en fut tout autant une autre car elle permit de "démontrer" qu'il avait été provoqué par des tireurs de l'OAS ... avec "preuves" à l'appui.
Témoignage du Capitaine Jean D...
"... quelques temps après, une reconstitution fut organisée. Je me trouvais rue d'Isly et je descendis dans la rue. Voyant que l'on désignait notre fenêtre, j'interpellai ce groupe d'officiers avec une grande indignation. Ensuite nous n'entendîmes plus parler de rien. Je suis surpris que le rapport final ait conclu à la présence d'un tireur chez moi. Les enquêteurs et le colonel commandant le 4ème R.T. savaient parfaitement qui j'étais. S'ils avaient cru eux-mêmes à leurs propres conclusions j'aurais été pour le moins interrogé. Il m'aurait été facile de prouver l'inanité de cette accusation et de nous justifier. Sans doute les autorités ne l'ignoraient-elles et préférèrent elles ne pas pousser plus loin leurs investigations.
Après le 26 mars je démissionnai de l'armée. Celle que j'avais servie n'assassinait pas les femmes et les enfants. ....