5.6 - Jean-Pax MEFRET : Journaliste et écrivain - Compositeur et interprète

XI - Bibliothèque - Publications - Pièces de Théâtre.

Biographie

Jean-Pax Mefret est né le 9 septembre 1944 à Alger. C'est un journaliste - écrivain - compositeur et interprète. Journaliste depuis 1970, il a mené de grandes enquêtes sur le terrorisme international. Il a travaillé comme grand reporter au journal L"Aurore". Également grand reporter puis rédacteur en chef au Figaro Magazine, il a dirigé de grands dossiers.
Il est membre de la Société des Gens de Lettres.

1 - Ses livres
2 - Ses chansons
3 - Ses reportages
4 - Ses concerts
5 - Concert à Fréjus le 27 Août 2016 au  profit des Chrétiens d'Orient

 

 

 1 - Ses livres

* Il a écrit notamment une biographie de "Bastien-Thiry, jusqu'au bout de l’Algérie française" publiée en 2003.

 

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* En 2007 il publie : "1962 - l'été du malheur"  (chez Pygmalion), un récit autobiographique de son adolescence aux moments dramatiques des derniers jours de l'Algérie française. ll a été le plus jeune détenu - 16 ans. Il a connu Barberousse, La Santé et Rouen.

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A travers le récit de son adolescence plongée dans la tourmente des dernières années de l’Algérie française, Jean-Pax Mefret raconte les moments dramatiques de la tragédie vécue par les pieds-noirs. Des mois de désespérance ponctués par les violences meurtrières d’une guerre opposant barbouzes, gardes mobiles et police aux commandos de l’Organisation Armée Secrète (l’O.A.S.). Il revient sur la bataille de Bab el Oued, investie par les blindés, sur la fusillade du 26 mars qui fit 80 morts et 200 blessés dans les rangs des manifestants.

Perquisitions, arrestations tortures, ce livre rappelle un chapitre méconnu de la fin de la guerre d’Algérie qui provoqua un douloureux exode. Plus de 500.000 personnes en quatre mois fuirent leurs villes et leurs villages pour débarquer sur “une terre inconnue”, devant une population souvent indifférente, sinon hostile.

Emprisonné à Alger, puis à Paris, et à Rouen, Jean-Pax Mefret nous entraine aussi dans la vie cellulaire de ceux qui s’opposèrent souvent par la force au choix du gouvernement. Un récit lucide, émouvant, passionnant.

Journaliste depuis 1970, Jean-Pax Mefret est un spécialiste des grandes enquêtes politico-criminelles. Il a été grand reporteur puis rédacteur en chef au Figaro Magazine dont il a dirigé les grands dossiers. Il a publié chez Pygmalion "Une sale affaire" et une biographie de Bastien-Thiry.


* En 2008 il reçoit le Prix Norbert Cepi, au Salon du livre qui s'est tenu à Antibes du 8 au 10 mai

Ci-dessous, un article de Laurent QUILICI,

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"Les fellagha n’ont pas été les seules victimes de tortionnaires français durant la guerre d’Algérie. Soupçonnées de liens avec l’O.A.S, des mères de famille françaises enceintes ont elles aussi été torturées à la gégène, sodomisées à la bouteille, brûlées au chalumeau ... Malgré des procès publics, cette réalité, comme d’autres, n’avaient guère filtré. Dans "1962, l’été du malheur", Jean-Pax Mefret, lui, ne la masque pas. Lauréat du Prix Norbert CEPI, son dernier livre a de quoi remuer. A travers l’émouvant récit du début de sa vie, étroitement lié "aux évènements d’Alger", on y comprend mieux un journaliste-écrivain-chanteur atypique. Un homme carré, sensible et attachant. Un enfant choqué et trahi. A 10 ans et demi, le petit Jean-Pax, gamin de Belcourt, s’est retrouvé face à la tête d’un décapité, sexe tranché dans la bouche. A 12 ans, c'est son instit de maternelle qu'il a vue brûlée vive dans un attentat à Alger.

Plus jeune détenu de l'Algérie Française

A dix-sept ans, plus jeune détenu de l’Algérie française, il a passé un an en prison avant d’être relâché en métropole, avec des dizaines de milliers d’autres"rapatriés", petit peuple pris en étau entre l’Algérie et la France qui ne voulaient plus d’eux.
Devenu journaliste, puis grand reporter et enfin rédacteur en chef au Figaro-Magazine et Directeur du Figaro-Magazine-Méditerranée, l’homme est resté attaché à ces officiers de la France de toujours, fidèles à leur conviction et respectueux des autres. Il chante Kolweizi et Dien Bien Phu, en dénonçant l’idéologie "rouge". Celle qui a jeté indistinctement l’opprobre sur tous les rapatriés.
Dans quelques mois, il sortira son prochain C.D. Sur "le sang contaminé", "la faim dans le monde". Et "les enfants victimes de guerres "... Comme lui ?

 

 

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