2.1 - "La blessure mortelle de l’Algérie française" - Jean BRUA rédacteur en chef de Nice Matin - 25 mars 1987

XI - Bibliothèque - Investigations - Communications.

Dans deux mois des dizaines de milliers de Pieds-noirs, rassemblés à Nice pour ce qui s’annonce la plus forte concentration de l’histoire des diasporas, célèbreront le vingt cinquième anniversaire de leur naissance à une nouvelle vie : leur condition de « rapatriés ». C’est au début de l’été 62, en effet, qu’un million de Français qui se croyaient d’Algérie comme d’autres sont de Bretagne, d’Auvergne ou de Provence, se sont découverts Français tout court, si l’on peut dire, dans l’hébètement qui succédait à sept ans de remous d’histoire, où la nation toute entière s’était trouvée ballottée.

Dans l’enchaînement de violence qui a marqué le premier semestre de cette année noire, une date demeure inscrite en lettres de sang dans la mémoire collective des rapatriés :Alger 26 mars 62.Ce jour-là, la dernière de ces foules porteuses de drapeaux, de banderoles et de slogans qui faisait partie du quotidien de la première ville d’Algérie depuis les grands happenings patriotiques de 58, était criblée de balles en plein centre d’Alger par « les forces de l’ordre », pendant plusieurs minutes d’une fusillade sauvage qui laissa sur le pavé, dans le sang de quelque cinquante morts et deux cents blessés, les derniers espoirs de ceux qui croyaient encore à un avenir dans ce pays.

Tragique ironie, cet épisode meurtrier qui portait à son comble le poids des épreuves subies depuis 1954, survenait une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le feu imposé par les accords d’Évian. Il est vrai que, dans la population de souche européenne, une telle conclusion ne faisait qu’irriter une sensibilité à vif que les malheurs poussaient à s’exprimer de plus en plus violemment. Acculée par la détermination gaullienne « d’en finir avec le problème algérien », livrée à elle-même par « la mise au pas de l’armée », la communauté française d’Algérie – et particulièrement celle d’Alger – avait soutenu le combat d’arrière-garde de l’O.A.S. et applaudi, avec la naïveté du désespoir, aux entreprises toujours plus dures de « l’organisation », dont les affiches proclamaient – et les faits le confirmaient cruellement – qu’elle frappait où et quand elle voulait.

Après les « stroungas » (plasticages) de la fin de l’été 61, était venu le temps des exécutions et des batailles rangées avec les « suppôts du régime d’abandon ». Sous le coup des insaisissables « deltas » de Degueldre, tombaient ainsi depuis des mois, « barbouzes » exécrés, policiers et gendarmes, mais aussi en nombre grandissant, des Algériens de souche qui n’étaient pas toujours les « F.L.N. proclamés par le « communiqué » clandestin.

LA BATAILLE DE BÂB EL OUED

Quand le soleil se lève sur cette journée du 26 mars, une bataille de quatre jours s’éteint à Bâb el Oued, le camp retranché de l’O.A.S., que le général Ailleret a décidé de réduire, par tous les moyens, après l’embuscade qui a coûté la vie à une dizaine de soldats. Vingt mille hommes quadrillent le quartier des « petits blancs », encerclés dans leur univers de ruelles, d’amitiés et de disputes, comme naguère leurs voisins dans la Casbah. Mais, cette fois, la guerre ose dire son nom.

S’il fut une « Bataille d’Alger » au sens militaire du terme, c’est bien celle qu’ont livrée les gendarmes d’Ailleret, derrière les blindés tirant au canon de 37 et à la mitrailleuse lourde sur les vieille façades qui virent passer la calèche de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. Dans les rues dévastées, les carcasses de voitures, les gravats et les fils de trolleybus pendants disent la violence de l’assaut.

Pire qu’à Budapest, raconteront aux journalistes les assiégés, en n’exagérant guère plus qu’il n’est de règle dans le langage imagé de Bâb el Oued. Car le pire c’est pour aujourd’hui. Mortellement inquiète de n’avoir d’autre écho du quartier encerclé que celui du canon, la population algéroise, rameutée par le téléphone arabe de l’O.A.S., a bravé l’interdiction menaçante du préfet de police Vitalis CROS et se rassemble sur l’esplanade de la Grande Poste, le Plateau des Glières, au pied des jardins en escalier qui s’étagent jusqu’au célèbre Forum, face à la baie lumineuse.

Pas de banderoles belliqueuses : il n’est question que de manifester en masse sa solidarité aux assiégés de Bâb el Oued. On est venu en famille, comme pour une fête, avec les couffins de provisions qu’on destine aux parents et amis coupés du monde. On a confiance : l’armée ne tirera pas sur les drapeaux derrière lesquels se forme le cortège qui va marcher sur Bâb el oued par la rue d’Isly, la place Bugeaud, des noms évocateurs de l’épopée de la conquête.

DES ORDRES IMPLACABLES

La foule ne sait pas ou ne veut pas croire, que des ordres implacable prescrivent à la troupe qui quadrille le centre, d’interdire l’accès à Bâb el Oued par tous les moyens y compris par le feu. Depuis la fin de la matinée, les axes menant aux quartiers ouest sont barrés par des soldats équipés en guerre. Les plus lucides des manifestants s’inquiètent de ce changement dans le rituel du service d’ordre, dont on a déjà une longue expérience à Alger.

Boucliers, matraques, mousquetons et musettes de grenades lacrymogènes ont fait place aux mitraillettes et aux F.M. approvisionnés, entre les mains des soldats casqués qui interdisent le passage : une section de tirailleurs musulmans dont les premiers rangs de « marcheurs » perçoivent la nervosité croissante.

Cette troupe inquiète et tendue, répartie entre un barrage de camions (boulevard Bugeaud) et plusieurs cordons légers (entrée de la rue d’Isly et angle de l’avenue Pasteur) est la dernière que l’on s’attend à trouver en pareille situation. Elle fait partie des trois compagnies détachées par le 4ème R.T. depuis le sud algérois, où le régiment, issu du légendaire 4ème Tunisien – qui s’illustra en Italie – « casse du fell » loyalement, depuis six ans. Mais la guerre du djebel et le maintien de l’ordre en ville sont deux métiers différents.

Le colonel GOUBARD, patron du 4ème, le sait bien, qui a demandé – et croit avoir obtenu – que ses hommes, inadaptés à cette tâche, soient tenus à l’écart de la foule. A n’en pas douter, il y a eu, en argot militaire, un « cornard » dans la transmission des ordres : au début de l’après-midi, les turcos du colonel GOUBARD, ne sont qu’à quelques mètres de ladite foule.

Sous sa pression, ils commencent par céder le passage au cortège (quelques milliers de personnes) qui s’engage dans la rue d’Isly. Bientôt, pourtant, sur ordre radio reçu par le jeune lieutenant qui commande le détachement, le barrage se reforme. Se referme disent ceux qui n’ont jamais démordu de leur conviction qu’un piège avait été tendu. Le cordon serre les rangs : la foule gronde. Injures, menaces, bruits de culasses …

Conscients du danger, des gradé apostrophent les tirailleurs aux visages fermés, relèvent les canons des armes braquées. Pendant les quelques minutes de ce face à face orageux, l’entrée de la rue d’Isly n’est plus qu’un baril de poudre environné d’étincelles.

A 14 heures 50, c’est l’explosion.

« HALTE AU FEU »

Vingt cinq ans après le drame, il est encore difficile de déterminer objectivement l’origine des premiers coups de feu. « Tireurs des toits » soutiendront les autorités, selon lesquelles les soldats n’ont fait que riposter. « Tirs délibérés de la troupe », affirme-t-on dans le camp des victimes avec une troublante unanimité.

Ce qui ne fait pas de doute, c’est que, sans sommation ni tir d’avertissement en l’air, la ligne de tirailleurs s’embrase dans le deux sens d’un feu nourri qui, côté Poste, fouette la queue du cortège, tronçonnée par le barrage et, côté Isly, les trainards de la colonne qu’on avait laissée passer.

Comme sous l’effet d’une déflagration, la masse humaine éclate en tous sens, laissant sur le bitume des dizaines de morts et de blessés. Sous la grêle des balles dont les claquements font écho au crépitement serré des rafales, c’est la course à tout ce qui peut servir de protection. On s’écrase sous les refuges de bus, dans les entrées d’immeubles et de magasins.

Ceux que leurs jambes ne portent pas assez vite vers ces abris illusoires, s’aplatissent au sol pour échapper à la mitraille. Des tapis humains qui frémissent sur la chaussée et les trottoirs, émergeront plus tard des fantômes hagards, sauvés par le rempart des moins chanceux. Ils reparaitront chez eux, couverts du sang de ces malheureux, au grand effroi de leur famille.

 

RAFALE SUR RAFALE

Cadre supérieur à Nice, M. J-L S… fut touché à deux reprises sur la place de la Poste. La première fois, alors qu’il courait s’abriter après le déclenchement du feu, dont il confirme qu’il s’est produit dans la zone Isly-Pasteur, au niveau de la rue. Une balle de P.M. est entrée à la base de l’épaule gauche et s’est logée au-dessus de la clavicule. Il la sent rouler sous ses doigts, en rampant sur le trottoir, où se forme des ruisseaux écarlates.

Sur la placette de l’horloge, chacun se fait tout petit, car les tirs continuent sur les gens couchés. A ma gauche, un homme mort, la mâchoire arrachée ; à droite dans le caniveau, un couple : la femme désespérée secoue en hurlant le corps sans vie de son mari, qui a reçu une balle dans la tête. Partout, des bras ensanglantés se lèvent, des cris percent le vacarme des détonations : »Arrêtez ! Nous sommes Français comme vous !... »

De son trottoir, M. S… voit nettement, parmi les tirailleurs qui font face à la grande poste, un musulman lâcher rafale sur rafale de son fusil-mitrailleur, qu’il tient à la hanche, en vociférant des injures. Cette arme qui nous arrosait à moins de cinquante mètres, a fait beaucoup de victimes. Le mur de la poste était criblée d’impact à 40 cm du sol … »

Continuant à ramper, il est alors atteint par une balle du F.M. « Bugeaud », qui tire dans l’axe de sa douloureuse progression et le projectile de 7,5 lui ouvre le cuir chevelu jusqu’à l’os, sur une dizaine de centimètres. Ce n’est que peu après qu’il réussira à embarquer « au vol dans l’une des premières ambulances, que n’épargne pas le feu forcené des soldats : il était temps : ma baraka n’aurait pas résisté à une troisième balle … De ces minutes d’horreur pure (de trois à dix, selon les témoins), les milliers d’Algérois à l’écoute de leurs transistors reçoivent le choc en direct, à travers le micro d’un radioreporter, qui transmet le crépitement de la fusillade, avec pour seul commentaire, la voix blanche d’impuissance désespérée du lieutenant qui tente d’arrêter le massacre : Halte au feu ! Halte au feu !...Au nom de la France, halte au feu !

 

7 p



L’ANTRE DU CAUCHEMAR

Ancien chirurgien des hôpitaux, le Dr Léon KAMOUN, aujourd’hui retiré à Nice, se souvient de ces minutes terribles et de cet appel pathétique. En poste à Mustapha, il va bientôt découvrit les effets de la tragédie dont les ondes, comme un tocsin, portent la nouvelle à travers la ville : à partir de 15 h 30, les premiers blessés arrivent à l’hôpital. Une centaine d’entre eux seront soignés dans les trois blocs opératoires qui tournent à plein régime jusque tard dans la nuit.

Une cinquantaine d’autres ont été évacués sur les cliniques Lavernhe et Solal, devant lesquelles se forment des files de donneurs de sang qui seront parfois « siphonnés » sur le trottoir même. Mais le souvenir le plus poignant du Dr KAMOUN, c’est la morgue de l’hôpital, où s’entasse au sens littéral, ceux pour qui on ne peut plus rien : à l’intérieur, c’était affreux.

La place manquant, la quarantaine de cadavres était répartie en trois rangées empilées dans un ordre sinistre et le gens qu’on faisait entrer par petits groupes passaient en revue ces rangs de gisants sanglants, dans l’angoisse insoutenable d’y reconnaître un être cher. Dehors, c’était pire : il y avait bien deux mille personnes qui attendaient, pétrifiées d’inquiétude, le moment d’être admises dans l’antre du cauchemar.

Cette foule qui grossit de minute en minute inquiète les autorités au point que les corps seront enlevés à ;la faveur du couvre-feu (fixé à 21 h, en ces temps troublés) et enterrés à la sauvette, en pleine nuit,, en présence des seuls parents « pour éviter les heurts qu’auraient provoqués les cortèges d’obsèques », dira le commandement. « Pour faire disparaître les traces du crime », répond le chœur amer des Algérois.

ENQUÊTES ET RUMEURS

Ces réactions de défiance marque le début d’une seconde affaire, qui n’en finira pas d’opposer témoins, acteurs et autorités : Qui ? Comment ? Pourquoi ? Deux commissions d’enquête (judiciaire et militaire) sont chargées de définir les responsabilités du massacre, chiffré officiellement à 51 morts et 150 blessés. Leurs conclusions, établies en quelques jours, rejettent l’initiative du feu sur les fameux « tireurs des toits ».

La plupart des versions publiées sur l’affaire reprendront cette hypothèse « arrangeante », qui est loin d’être corroborée par les faits. A ce moment , en effet, les positions dominantes étaient toutes occupées par des unités du maintien de l’ordre, qui avaient fouillé appartements, balcons et terrasses.

S’il est probable que, dans la contagion de la fusillade, des tirs sont partis des hauteurs contrôlées par l’armée, nul n’a osé contester – et la nature des blessures le prouve – que le volume de feu s’est développé horizontalement dans la zone Poste – Isly, où deux mille douilles ont été ramassées par les enquêteurs.

A l’exception du mystérieux « F.M. Lelluch », évoqué par ailleurs, « le serpent de mer » des tireurs des toits est donc à considérer avec la même prudence que les rumeurs qui ont couru avec insistance, dans l’autre camp, sur la présence de réguliers de la Wilaya III (l’organisation F.L.N. d’Alger) parmi les tirailleurs.

Il est vrai que l’acharnement de ceux-ci (confirmé unanimement), a donné prise à cette interprétation abusive, de la part de ceux qui s’étaient effrayés de découvrir en face d’eux des musulmans armés. Le décompte des douilles chiffre à 420 les balles de 7,5 tirées par les trois F.M. des soldats.

Ces armes (des A. A 52) étant approvisionnées par des bandes de 50 cartouches, on voit bien que, pour une consommation de 150 cartouches, les tireurs ont dû recharger à deux reprises, ce qui suppose une détermination très éloignée d’une simple réaction d’affolement.


XI - Bibliothèque - Investigations - Communications.

LE BOUT DE LA ROUTE

Provocation, piège, « dérapage » monstrueux, le temps a d’autant moins éclairci l’affaire que celle-ci s’est trouvée rapidement occultée par l’effet conjugué du black-out des autorités et le soulagement de l’opinion métropolitaine de voir s’achever l’interminable conflit (le peu de cas que l’histoire officielle fait du drame le montre bien).

Dans les semaines suivantes, il y aura encore beaucoup de victimes et de destructions, entre les feux croisés des « jusqu’auboutistes » de l’O.A.S. et des commandos F.L.N. Mais l’Algérie française, blessée à mort le 26 mars, agonise. Le traumatisme de cette journée a enclenché le processus mental de l’exode : si des troupes réputées fidèles avaient tiré sur eux, que ne devaient craindre les Français d’Algérie des « incontrôlés » que libèrerait bientôt l’explosion de l’indépendance !

Au début du printemps, soupire l’un d’eux, chacun avait l’habitude de regarder la mer en pensant aux premières baignades toutes proches. Mais après le 26 mars, cette année-là, on le découvrait avec d’autres yeux : cette vieille amie nous apparaissait comme le mur hostile contre lequel promettait de nous écraser la marche inexorable des évènements. Partir … Franchir l’obstacle bleu qui nous séparait du salut … Nous étions au bout de la route. Mais dans notre hâte de nous éloigner de ce cauchemar, nous ne savions pas que nous nous condamnions à la nostalgie éternelle …

LE MYSTÈRE DU FM LELLUCH

Évoquée pour la première et pour la dernière fois en justice lors du procès de Bastien-Thiry (l’organisateur de l’attentat du Petit-Clamart contre de Gaulle), la fusillade de la ue d’Isly a fait l’objet de révélations à sensation sur le rôle mystérieux d’un quatrième fusil-mitrailleur.

Tirant du cinquième étage d’un immeuble de la rue Alfred-Lelluch (une artère en contrebas des axes parallèles Isly-Bugeaud), cette arme prenait en enfilade la rue Chanzy – située sur le même niveau – où de nombreux civils, fuyant les tirs de la rue d’Isly, ont été tués ou blessés.

Selon l’argumentation des avocats de Bastien-Thiry, elle aurait été servie par un supplétif vietnamien, évacué un peu plus tard, dans le plus grand secret, après avoir été atteint par les forces de l’ordre du boulevard Bugeaud, qui se croyaient visées par son tir (témoignage à la barre de deux officiers du 4ème R.T.)

LES BLESSURES : BALLES ET ÉCLATS DE VERRE

Les témoignages de source médicale s’inscrivent en faux contre les versions qui font état de jets de de grenades depuis des balcons ou … des hélicoptères. Toutes les blessures ont été provoquées par balles d’armes légères (9 mm et 7,5 mm) ou, parfois très grièvement (artères et tendons sectionnés), par éclats de vitrines des magasins où des dizaines de personnes avaient cru trouver un abri.

 

ENQUÊTE DE JEAN BRUA Rédacteur en Chef de Nice-Matin Mercredi 25 mars 1987.

 

01

Jean BRUA

02

03

 


XI - Bibliothèque - Investigations - Communications.

3 - Notice biographique

brua cum3

Jean BRUA
Journaliste


Jean Brua est le fils de l’écrivain et journaliste Edmond Brua et le neveu de Rose Celli, romancière et traductrice.

Il est né à Alger en 1934 et a fait ses études secondaires et supérieures au Lycée Gautier et à la Faculté des Lettres de cette ville.

Après des débuts à Alger-Revue, puis à RTL, a fait l’essentiel de sa carrière de journaliste à Nice-Matin, où il a été secrétaire général de la rédaction, chef des Informations générales, éditorialiste, chroniqueur de défense, dessinateur de presse, et où il a assuré  des reportages sur les grands événements internationaux
des années 90 (Guerre du Golfe, Sarajevo, Algérie)

Il a été le maître d’œuvre et l’illustrateur, en 1993,  de l’édition regroupant lesprincipales pièces « pataouètes » d’Edmond Brua sous le nom d’Œuvres Soigies (Éd. Jacques Gandini/Nice).

Depuis sa retraite en 1998, signe des chroniques illustrées dans les revues L’Algérianiste et Défense de la Langue Française et collabore régulièrement au site de mémoire ES’MMA (esmma.free.fr). 25 de ses chroniques algé-
rianistes ont été regroupées en 2005 dans une édition commentée, sous le titre QUÉ RABIA ! (Éd. Jacques Gandini/Nice)

Il est par ailleurs l’auteur de l’adaptation théâtrale des FABLES BONOISES d’Edmond Brua, créée au Festival d’Avignon en 1997.

Capitaine honoraire de l’infanterie, Jean Brua, qui a servi comme sous-lieutenant des Tirailleurs dans l’Atlas saharien pendant la guerre d’Algérie, est titulaire de la croix de la Valeur militaire et de la croix du combattant.

 

 

 

 

 

Retour Sommaire

Informations supplémentaires