3.1 - Union Nationale des Combattants : Attribution de la carte du combattant - La vérité historique : justice et reconnaissance des faits
IX - Bilans tragiques - Données chiffrées - victimes militaires
APRES LE 4 JUILLET 1962
ATTRIBUTION DE LA CARTE DU COMBATTANT - La vérité historique : justice et reconnaissance des faits
L'Union nationale des combattants
Après le 2 juillet 1962, il est à déplorer plus de 500 militaires « Morts pour la France » en Algérie, dont plus de la moitié ont été tués ou enlevés par l’A.L.N. D’après les archives du Service Historique du ministère de la Défense, il est constaté :
En 1962 : 1039 morts (hors supplétifs)
Appelés : 540 ; Engagés : 209 ; Sous-officiers : 222 ; Officiers : 68
De juillet à décembre 1962 : on compte 305 morts pour la France (dont près de 50% tués), 120 disparus et 75 blessés
En 1963 : 122 militaires morts pour la France
Appelés : 74 ; Engagés : 18 ; Sous-officiers : 27 ; Officiers : 3
Pour le seul mois de juin 1963 : 20 tués et 57 blessés (2 officiers et 55 hommes de troupe)
En 1964 : 46 militaires morts pour la France
Appelés : 15 ; Engagés : 17 ; Sous-officiers : 12 ; Officiers : 2
22 janvier 1964 à 20 heures 50 : 1 militaire assurant la garde tué par attentat à Alger (Croix de la Valeur militaire, Citation à l’Ordre de la Division). Août 1964 : 1 tué par grenade et décembre 1964 : 13 militaires décédés.
23 « Morts pour la France » par mois, de juillet 1962 à 1964.
Ces chiffres prouvent à eux seuls l’absence de paix et que le critère « d’insécurité permanente » et de « risque d’ordre militaire » retenu pour l’attribution de la carte de combattant doit s’appliquer en Algérie après le 2 juillet 1962.
C’est pourquoi l’Union Nationale des Combattants requiert avec conviction : l’attribution de la carte du combattant pour les militaires ayant quatre mois de présence en Algérie jusqu’au1er juillet 1964, et en conséquence, la modification de la loi n° 74-1044 du 9 décembre 1974 (J.O. du 10 décembre 1974).
