7.9 -OAS - Bibliographie.

II - Histoire et récits - L'O.A.S.

8 - La bataille de l'O.A.S. d'Axel NICOL


L'auteur écrit ce qu'il a pu voir et a pu connaître depuis le poste d'observation où il se trouvait. Premier récit complet des événements d'Afrique du Nord écrit, non par un journaliste fantaisiste à la recherche de sensationnel mais par un combattant. Objectif et sérieux, éloigné des passions et des querelles personnelles, c'est un ouvrage référence.

Préface de Jean-Pierre Brun.

Par la mise en perspective de ce livre avec les nombreux livres de mémorialistes parus et les travaux d’historiens « authentiques », on est surpris par la rigueur des faits relatés, par la pertinence des remarques portant sur leur contexte et par le recul que s’est imposé l’auteur pour traiter d’événements encore brûlants.

Homme de conviction, et pour cause, Axel Nicol ne se laisse pourtant jamais emporter par la passion. Peut-être est-ce là le privilège d’un métropolitain embarqué dans la défense d’une province qui n’est pas la sienne.

Axel Nicol démonte parfaitement le mécanisme qui va conduire l’OAS de ses incontestables succès initiaux à son échec : la bataille de Bab el Oued, la manifestation et le massacre de la Grande Poste du 26 mars, l’échec du maquis de l’Ouarsenis et avec lui la perte de ses meilleurs officiers de secteurs du Grand Alger.

Il relate un entretien fort intéressant avec Susini qui explique les raisons de la décision d’engager la négociation avec le FLN. Il dévoile un fait encore peu connu : l’arrivée tardive du colonel Dufour en Oranie et sa mission de créer un réduit territorial avec l’apport de régiments de Légion et de Paras coloniaux dont les atermoiements seront déterminants.

La Bataille de l’OAS d’Axel Nicol est un des tous premiers livres portant sur la Guerre d’Algérie. On pourrait presque dire avant même sa clôture !

Il demeure, encore aujourd’hui, d’un intérêt incontestable pour qui veut comprendre l’Algérie du 22 avril 1961 au 5 juillet 1962.

Axel Nicol permet au lecteur un tantinet perspicace d’en savoir davantage sur le rôle qui a été le sien dans l’Organisation.

Il a côtoyé Susini, Degueldre et le très fameux « soviet des capitaines ». Ses références successives à une fréquentation familière d’un certain Alpha, responsable du secteur Orléans Marine, laissent deviner peu à peu, derrière ce pseudo, le profil de l’ancien sous-préfet Jacques Achard, comme par hasard chef des commandos…Alpha.

 

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      Les Sept couleurs Montargis - impr. Midol (1962)      Vérité pour l'histoire - Editions Dualpha (20 avril 2011)
 

 

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