2.1 - Le début de l’exode ... 19 mars 1962 ...26 mars 1962 ...5 juillet 1962

I - Une journée historique - L'exode

4 - Ce sont des vacanciers. Il n'y a pas d'exode.....Robert Boulin, Conseil des Ministres, Paru dans Figaro-magazine 1997 :

 

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Les meilleures citations Interview de Gaston Deferre  maire de Marseille dans le journal Le Figaro du 26 juillet :


Question : « Voyez-vous une solution au problème des rapatriés de Marseille ? ».
Réponse : « Oui ! Qu’ils quittent Marseille en vitesse ».

Sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il crie « il faut les pendre, les fusiller, les rejeter à la mer... », en ajoutant qu’ils ne les recevrait jamais dans sa cité.

"Ce sont des vacanciers. Il n'y a pas d'exode, contrairement à ce que dit la presse" - Robert BOULIN, conseil des Ministres du 30 mai 1962.

Cette phrase est répétée par De Gaulle (Alain PEYREFITTE "c'était De Gaulle"( Fayard 1994 page 137)

17 juin 1962, au Conseil des Ministres, Robert BOULIN récidive: "Ce sont bien des vacanciers, jusqu'à ce que la preuve du contraire soit apportée" (PEYREFITTE o.c. page 173)

Conseil des Ministres du 25 juillet 1962, Robert BOULIN affirme: "La plupart des repliés à Marseille ne veulent pas travailler!" (PEYREFITTE o.c. page 195)

"Ils ont une drôle d'allure, ces passagers en provenance d'Algérie!" (l'Humanité du 6 janvier 1962)

François BILLOUX, député communiste, conseillait au Gouvernement de loger les rapatriés "dans les châteaux de l'OAS"
Il ajoute : " Ne laissons pas les repliés d'Algérie devenir une réserve du fascisme" (l'Humanité du 5 juin 1962)

Louis JOXE au conseil des Ministres du 18 juillet 1962: "Les Pieds-Noirs vont inoculer le fascisme en France. Dans beaucoup de cas, il n'est pas souhaitable qu'ils retournent en Algérie ni qu'ils s'installent en France. Il vaudrait mieux qu'ils aillent en Argentine ou au Brésil" (PEYREFITTE o.c. page 193)

Au conseil du 18 juillet 1962, en parlant des Pieds-Noirs, De Gaulle dit : « Il faut les obliger à se disperser sur l’ensemble du territoire ».

Et Joxe renchérit : « Dans beaucoup de cas, il n’est pas souhaitable qu’ils s’installent en France où ils seraient une mauvaise graine » (Alain Peyrefitte dans C’était De Gaulle)

"Des cadres de déménagement de rapatriés sont plongés dans la mer pour les détériorer" (Cécile Mercier o.c. page 94)

"Au moins le tiers de ces coffres était éventré. Leur contenu gisait, épars, sur le sol... Des hommes rôdaient parmi ces choses. Tous avaient les bras chargés de butin" Serge GROUSSARD "un voyage sans retour avec les désespérés d'Algérie)

A Oran, tout bagage de rapatrié, qui traîne depuis plus de quatre jours en attente d'un navire, est "confisqué" par le F.L.N. Le monde , 2 octobre 1962

Charles de Gaulle, Président de la République Française, le 22 octobre 1962, à l’Élysée, répond à PEYREFITTE qui lui disait:
"J"expose au Général le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l'épouvante des violences auquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces Harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés..."
"N'ESSAYEZ PAS DE M'APITOYER!" (PEYREFITTE, "c'était DE GAULLE" page 257)

"Les Harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre" De Gaulle, conseil des Ministres du 4 mai 1962

"Qu'est-ce que c'est que tous ces Fernandez, ces Lopez et autres Segura qui se voudraient français?" Charles de Gaulle (la lettre de Veritas n°92 page 8)

"Nous l'avons résolu ( le problème de l'Algérie ) comme il fallait, conformément au génie de la France et à son intérêt. Je vous prends à témoin, en un an, un million de Français dans ce pays ont été rapatriés sans heurts , sans drame, sans douleur, et intégrés dans notre unité nationale " De Gaulle à Metz le 6 juin 1964 (satisfécit de la Grande Zohra et plus menteuse tu meurs! S. Gautier)

 

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Alain Peyrefitte ricane ?

 

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