2.1 - Le début de l’exode ... 19 mars 1962 ...26 mars 1962 ...5 juillet 1962

I - Une journée historique - L'exode

2 - "La valise ou le cercueil" un tract de Ben Tobal 1942 : "il faut créer un fossé irréversible entre les Européens et nous".

Il s'agit d'un cri de guerre  (étymologie de slogan) diffusé à Constantine dans un tract de 1946, émanant du courant populiste des nationalistes les plus radicaux, don t l'un des représentants, Ben Tobbal, exigeait le rejet des Européens, à l’exception des Juifs. Il faisait écho au leader Lamine Debaguine, qui avait déclaré en novembre 1942 : "il faut créer un fossé irréversible entre les Européens et nous".
Maurice Faivre l'algérianiste n° 120


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Expatries Algerie1

 

Photo datée du 7 Juillet 1962 d'européens "Pieds-noirs" réfugiés dans le Port d'Oran,
en attente d'embarquer pour la France alors que l'Algérie a proclamé son indépendance
depuis le référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962. Crédit photo : UPI/AFP.

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"En aucun cas et à aucun prix je ne veux des pieds-noirs à Marseille" - Gaston Deferre maire de Marseille

"Au moins le tiers de ces coffres (des cadres !! NDLR) était éventré. Leur contenu gisait, épars, sur le sol...Des hommes rodaient parmi ces choses. Tous avaient les bras chargés de butin" (Serge Groussard - Un voyage sans retour avec les désespérés d'Algérie)

"Ainsi depuis Marseille et d'autres villes du sud ils sont nombreux à se trouver comme "expulsés", de nouveau, vers des régions du Nord." (Marie Muyl Université Paris I)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Sous leur soleil bien-aimé ils vivent le cauchemar de l'abandon"
"Personne n'attend en France tous ces gens jeunes ou vieux qui s'embarquent "
"Il pleure sur sa ville blanche qui s'éloigne à jamais"
"La valise ou le cercueil"
"Désordre, improvisation, humiliation, impossible pour les rapatriés de se sentir chez eux"
"Les fouilles à l'arrivée du Ville d'Alger, du Kairouan, du Ville de Bordeaux..."
"Le rapatrié d’Algérie se donne la mort" titre l'Aurore


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cinq fois par jour des bateaux déversent leur cargaison de rapatriés sur le port de Marseille.
A Alger, à Oran et partout enlèvements et exécutions de Français d'Algérie. Ils disparaissent sans laisser de traces.

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