8.1 - 50 ans après : Le 17 octobre 1961 à Paris - une mythologie macabre qui a la vie dure

XII - 50 ans après - Omerta et mensonges 

2/ Lettre ouverte à Manuel Valls de Manuel Gomez   -  19 octobre 2012 dans France Presse Infos - Le Gaulois

Publié par France Presse Infos

02

Monsieur le ministre,

Vous êtes, je le crois vraiment, un homme sincère, honnête et probablement le ministre qui a le plus bel avenir parmi les membres de ce gouvernement.

Votre ministère possède tous les documents officiels concernant la manifestation interdite du 17 octobre 1961.

Ne pensez-vous pas que votre devoir est de tenir informer le Président de la République sur le nombre véritable de victimes de cette manifestation afin d’éviter qu’il ne se ridiculise en prêtant foi à des chiffres totalement inexacts ?

On le trompe, on vous trompe, on ment à la France et aux Français.

À l’époque j’appartenais à la rédaction du quotidien « L’Aurore » et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine. J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance.

- Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés.

- 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé !!

Peut-on d’un coup de baguette magique escamoter plus de 200 cadavres ?

La vérité est tout autre. En réalité  il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier.

Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

Si l’on conteste ces chiffres que l’on nous donne les noms des 200 morts et plus, si 2300 blessés sont passés par les services hospitaliers les traces existent, qu’on nous les communique.

Nous n’avons pas à nous repentir de quoi que ce soit.

Est-ce que le Président de la République exige une repentance des terroristes du FLN et du MNA qui au cours de sept années ont assassinés 120 gardiens de la paix, plus d’une centaine de civils français et 6000 Algériens ?

Le rôle d’un Président de la République est de défendre l’honneur de la France et non de l’avilir.

Rappelez-le-lui puisqu’il semble lui aussi l’oublier.

 Voir aussi un autre article : ICI 

Informations supplémentaires